Parfait Tic Vol.11 - Actualité manga

Parfait Tic Vol.11 : Critiques

Parfait Tic

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 05 Mai 2010

« Il paraît… que les idiots et la fumée montent toujours très très haut ! Alors… Les dieux sont des idiots ! »


Des doutes, des pleurs, des cris ! Voilà à quelle enseigne les héros de « Parfait Tic » sont logés dans ce tome. La lecture n’en est que plus plaisante. De la première à la dernière page, il est très difficile de refermer le manga pour vaquer à d’autres occupations ! L’auteure nous montre un Ichi comme on ne l’aura jamais vu : soucieux, voire beaucoup plus. Ce dernier est torturé entre Iori et Fûko. Il ne sait plus sur quel pied danser, entre les plaintes de sa voisine les méchancetés que cette dernière hurle à son égard, et les caprices de la jeune femme. Daiya, lui, se réveille. « Enfin » ! Nous plairons-nous à nous exclamer. Mais par pour longtemps. En effet, ses sentiments prennent le dessus, et il corse encore plus la situation actuelle. Il n’est plus le cousin d’Ichi, mais un vrai rival en amour. Il prend son rôle de garçon, amoureux, et compte le tenir jusqu’au bout. On sent très bien que les choses vont se compliquer par la suite, même si, il faut l’avouer, elles le sont bien suffisamment ici ! Nagamu Nanaji est le genre d’auteur qui sait y faire avec les relations triangulaires. Et comment ! Alors que pratiquement à chaque tome on se demande comment la situation va se démêler, celle-ci se complique davantage. Et lorsque l’on pense qu’elle est arrivée à son paroxysme, voilà qu’elle nous paraît bien simplette en comparaison avec la suite des évènements ! C’est comme ça qu’on aime « Parfait Tic ». Fûko ne sait plus où donner de la tête, mais les lecteurs non plus. 


On pourra ajouter que cette fois-ci, l’action qui se déroule dans ce tome n’est pas du tout terminée, mais arrive à un moment crucial. C’est alors qu’en arrivant à la dernière page, on se surprend à en chercher une suivante. De grâce, pourquoi cette fin ? Une seule hâte nous envahit : aller voir la réaction de Fûko face aux paroles éprises de Daiya. Enfin, il faut bien trouver un petit défaut à ce triangle amoureux ! La scène dans laquelle Daiya se déshabille, donne sa chemise à Fûko afin qu’elle s’en serve pour rafraîchir ses yeux est on ne peut plus ridicule. Mais pardonnons ce sursaut d’absurdité. Dans cette série, ce simple geste, improbable dans la réalité, s’avère on ne peut plus mignon !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs