Parapal Vol.9 - Actualité manga

Parapal Vol.9 : Critiques

Para pal

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 20 Février 2015

Kurokawa a choisi de prêter son corps à Hana pour qu'elle puisse avoir un rapport avec faux Numa. Dans un début de tome pleinement ancré dans l'ambiance étrange et sensuelle de la série, Takumi Ishida exploite d'excellente manière le rapport des deux "parasites" pour mettre en avant la singularité des rapports sexuels humains, notamment la notion de plaisir unique que l'on ressent quand on le fait avec la personne qu'on aime. Et c'est une découverte capitale autant pour les parasites que pour Kurokawa elle-même...


Mais l'acte est à peine terminé que ce qui doit arriver arrive : le vrai Hasunuma se réveille enfin, éjectant faux Numa de son corps. L'entité se retrouve logée dans l'arbre qui avait recueilli la grand-mère de Tsurumi, et ne peut qu'attendre sa disparition... à moins que quelque chose ne puisse le sauver : il semblerait qu'un sixième "extraterrestre" soit quelque part parmi les connaissances de Komaki et des autres. Et il est fort probable qu'il détienne toutes les dernières solutions et vérités...


Au fil de la recherche de cette dernière entité, la mangaka s'applique plus que jamais à dépeindre les errances et interrogations sentimentales et sexuelles de ses personnages. Qu'il s'agisse de Komaki, Tsurumi, Kurokawa ou Shijo, chacun a désormais conscience de ce qu'il ressent et doit y faire face, qu'il s'agisse de déception amoureuse, ou de confirmations des sentiments. Et il s'agit là pour l'auteure d'un excellent moyen de mettre une dernière fois en valeur (et mieux que jamais) l'instabilité des émotions et l'imperfection des sentiments, non sans souligner que ce sont précisément ces "faiblesses" qui font de nous ce que nous sommes.


Mais l'autre satisfaction vient aussi d'un réel et très bon aboutissement dans la part de science-fiction de la série. Plutôt en retrait sur une grosse moitié de la série, celle-ci a ensuite su se faire plus intrigante, jusqu'à trouver dans ce dernier volume une conclusion aboutie, venant expliquer de nombreuses choses, bouclant toutes les pistes, et sachant même être surprenante et maligne quant à ce que sont réellement Hana et les autres parasites.


On ressort donc de ce dernier tome en ayant la confirmation d'une série bien pensée dans son ensemble, pas forcément évidente à appréhender au départ à cause de son côté un peu bizarre, mais résolument unique, pertinente dans son abord de l'amour, du sexe et des sens, et qui mériterait sûrement une relecture d'une traite pour en apprécier toute la richesse.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs