The Qwaser of Stigmata Vol.1 : Critiques

Seikon no Qwaser

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 18 Août 2009

Manga issu tout droit de l'imagination sans limite de deux des collaborateurs du projet My Hime, Qwaser of Stigmata mèle sans retenue religion, science fiction, érotisme et guerres de clan.

En abordant le lecteur de manière assez active, celui ci se voit plongé immédiatement dans les tourments dus à la vierge de Sarui-Su. Ainsi, avec un découpage très imaginatif et entreprenant, le dessinateur donne aux protagonistes divers angles ; le scénariste se charge de donner le cadre et d'assurer une continuité dans le récit. Toutefois, la facilité et le fan service, utilisés assez abusivement lors de tout ce volume, chargent le récit d'un poids mort... La rapidité et la fluidité prennent le pas dans les scènes de combat mais dès que l'on replonge dans des scènes narratives, la lourdeur et le brouillon font surface.

Ce premier tome prend une autre tournure avec l'apparition de Sasha, premier Qwaser, celui de l'acier. Son arrivée se fait en grande pompe et comme il se doit dans un manga du genre... L'héroïne du titre en la personne de Mafuyu se voit affubler de Tomo, sa meilleure amie et victime de sa classe, cette dernière aux lourds attributs mammaires plaît énormément au Qwaser, qui peut voir en elle la mère nourricière : et oui, les Qwasers s'abreuvent pour se recharger de lait divin... Certains diront, facile comme fan service,certes, mais il fallait oser, et le dessinateur s'affaire avec amour à la tâche. En jonglant ainsi entre surprise, et action, les deux mangakas nous livrent un manga qui ne se prend pas au sérieux, et dans lequel il se venge de toute la retenue artistique qui leur pèse !

Concernant le récit, surfant entre le divin et la science, il permet au scénario de toucher une infinité de préceptes : les combattants successifs, les Qwasers sont attribués à un atome particulier, leur conférant certains pouvoirs physiques ou physiologiques ; seulement l'arrivée de ces Qwasers peut laisser pantois le lecteur ne comprenant qu'à moitié la finalité du titre... Ce n'est qu'en avançant dans le récit qu'on commence à comprendre le but, sacrée charge que de traîner ses lecteurs... En conférant à notre Qwaser de l'acier une personnalité forte et quelque peu bi-polaire, les auteurs peuvent se permettre de faire passer le lecteur par tous les stades de découverte d'un personnage : la curiosité, la crainte, le secret, les affinités, l'amitié, le partage, etc... Ce point fort va faire prendre conscience aux héroïnes de l'importance de la présence de Sasha. Entre amitié ou amour refoulé, toutes les filles aux abords de notre héros aux cheveux argentés va faire parler sa puissance destructrice et sa soif de réussite dans sa quête.

Sans laisser au lecteur le moment de souffler, ce premier volume se termine sur une note maîtrisée de narration, en aguichant le chaland sur les dernières pages du tome ! En nous rendant une copie on ne peut plus claire, Hiroyuki Hoshino et Kenetsu Sato livre ici un manga fantastique au graphisme des plus réussi à travers une mise en page rarement égalée, mais avec une histoire qui doit encore trouver et convaincre ses lecteurs... On ne peut qu'espérer un décollage imminent pour un titre osant là où d'autres se sont assagis !!


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs