Our Little Secrets Vol.1 - Actualité manga
Our Little Secrets Vol.1 - Manga

Our Little Secrets Vol.1 : Critiques

Aoba-kun ni kikitai koto

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Avril 2019

Ema Toyama, pionnière du genre shôjo aussi bien au Japon qu’en France revient aujourd’hui avec un nouveau titre, Our Little Secrets. Ce n’est pas moins d’une quinzaine d’histoires qui embellissent le pays du soleil levant contre seulement quatre en France. Mais avec cette cinquième œuvre publiée dans l’Hexagone, sortant le même jour que le spin-off Love Mission Impossible, l’autrice fait son retour en beauté !

Tout part d’un souvenir, une oreille attentive qui a été la seule à entendre la maigre voix de Mayo. Actuellement lycéenne, Mayo est une élève discrète malgré elle. Éprouvant des difficultés pour communiquer avec les autres, elle trouve néanmoins, un boulot parfait pour son tempérament. Tout simplement, elle s’assoie et écoute des personnes ressentant le besoin de se confier, elle n’écoute seulement ! Il est interdit d’essayer de jouer la pseudo psychologue ou de croire qu’il y a une solution, non, son rôle est uniquement de servir d’oreille. Une aubaine pour Mayo, quasi muette.
Sauf que son premier client, n’est d’autre que la star du club de basket de son lycée, Aoba, un garçon admiré par tous, les professeurs, ses coéquipiers ou encore les filles qui accourent voir ses entraînements. Il est super populaire, comment un type comme lui pourrait avoir des problèmes ?

Grâce à cette ouverture, démarre le scénario. Nous comprenons de suite de la lycéenne a le privilège de devenir sa confidente. Encore, faut-il qu’il accepte de parler ! Mayo qui connaît son camarade depuis le collège sent que quelque chose le tracasse, et poussé par celle-ci, il dévoilera qu’il n’aime pas le basket. Mais est-ce vraiment le cas ? Ou alors, peu être aime-t-il trop le basket pour oser le dire de vive voix ? Une mission que Mayo devra assurer pour le « bien » de son client.

D’ailleurs Mayo passe complètement inaperçue devant Aoba ! Nous reconnaissons bien la main de Toyama pour ce genre de scène, mais c’est un gros point frustrant. Il suffit à la jeune fille de se vêtir d’une longue robe noire et d’une paire de lunettes pour que personne ne la reconnaisse… Vu et revu dans ses différentes œuvres, ceci devient vraiment très lassant en terme de scénario. Surtout ici, vu que ce double jeu est le cœur même engageant toute évolution.
Après, l’assemblage des deux personnage colle assez bien. Lui est plutôt impulsif alors que Mayo est inoffensive, à force, nous avons l’habitude des styles de caractères venant de l’autrice, ils sont tous à peu de choses près, égaux parmi les registres parus en France.

Venons au cœur du sujet : la sociabilisation. C’est quasiment sur ça que tournent toutes les planches d’Ema Toyama en général, donc pourquoi changer ? Que cela soit du côté d’Aoba ou de Mayo, c’est un point difficile pour les deux. Non pas qu’ils n’ont pas l’envie de communiquer, ils sont juste chacun, rempli d’une certaine pudeur qui se reflète de différente manière mais qui rassemble en générale les mêmes peurs ; l’acceptation d’autrui. Nous comprendrons par la suite qu’avant d’être dans la situation actuelle, par l’apparition d’un court flash back, que Mayo avait déjà crier haut et fort son ressenti mais que le seul à l’avoir entendu était Aoba. Justement, voici la raison qui pousse cette dernière à vouloir faire son maximum pour aider son camarade.

Les dessins, les traits, la finesse d’écriture... Toyama reste fidèle à elle même. Par rapport à Love Hotel Princesse, dernière œuvre en date de l’autrice en France, aucun point ne se démarque en particulier. C’est sûrement du au fait, que ces deux histoires ont des dates de parutions communes dans leur pays natal.
Côté Pika, nous sommes sur du traditionnel. C’est-à-dire, aucune page couleur, une impression habituelle est une couverture sur fond blanc. Il n’y a pas quoi de payer de mine. On notera malgré ça, l’effort pour l’arrière qui n’est pas dénudé de toute image.

Pour conclure, Our Little Secrets commence en douceur. Le scénario prend son petit temps pour démarrer, chose essentielle qui n’apparaît que de rares fois chez l’autrice, c’est donc une belle réussite ! Nous finirons sur une note sucrée apporter par Pika : un marque-pages magnétique à l’effigie de Mayo et Aoba.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koalam
13.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs