Otomen Vol.2 : Critiques

Otomen

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 23 Décembre 2008


Le premier volume d'Otomen semblait avoir un peu de mal à choisir sa voie. Ce deuxième tome, quant à lui, est clairement axé sur l'humour et la parodie. Et avec brio, s'il vous plaît !

Ce tome s'ouvre sur un premier chapitre assez irrésistible: Asuka y est pris pour modèle par Yamato, un jeune garçon de seconde qui est son exact contraire: se voulant doté d'un véritable caractère de garçon, il a, à son insu, une apparence tout ce qu'il y a de plus féminine ! Yamato voit en notre otomen préféré l'exemple parfait de la virilité, et, pour que l'on arrête de le considérer comme une fille et pour pouvoir se déclarer à celle qu'il aime, il souhaite donc devenir comme Asuka. Notre héros va donc tenter de cacher son côté féminin à ce jeune garçon pour ne pas briser ses espoirs.
Un chapitre rendu très amusant par ce nouveau personnage, qui vole un peu la vedette à Asuka et nous prouve à nouveau, à travers son hilarant délire romantico-viril où il s'imagine en train de se déclarer, qu'ici, les rôles sont bel et bien inversés: les filles sont peu féminines, et les garçons un peu trop romantiques ! Ce qui est confirmé lorsque l'on découvre le langage un peu plus fleuri que prévu de la demoiselle aimée par Yamato, et qui ne manque pas de remballer le pauvre garçon. Une bien bonne entrée en matière pour ce volume.
Le deuxième chapitre, quant à lui, est, pourrait-on dire, celui qui fait tâche dans ce volume, en rangeant la parodie au placard pour nous proposer un épisode de Noël certes moins drôle et plus classique, mais qui reste agréable à suivre malgré tout et met parfaitement en avant le caractère d'otomen d'Asuka.
Enfin, les deux derniers chapitres sont clairement les plus poussés du tome au niveau de la parodie: la mère d'Asuka est de retour... et a décidé de fiancer son fils ! Laissant Ryo et Tachibana dans l'interrogation, Asuka doit alors rendre visite à la famille de sa "fiancée" Iruka. Et là, la parodie bat son plein: après avoir découvert la maison-palace et le physique old school (rappelant allègrement les personnages de Yumiko Igarashi) des parents d'Iruka, nous sommes plongés dans l'univers de cette dernière, où règne en maître l'imaginaire des contes de fées. La mangaka prend alors un malin plaisir à parodier le genre, et à ce titre, l'image de princesse à moitié niaise que reflète Iruka est assez hilarante. Tout ceci pour le plus grand bonheur du lecteur, qui referme le volume sur une dernière scène réellement cocasse, où les rôles fille/garçon sont à nouveaux inversés.

C'est donc un volume fortement axé sur l'humour parodique léger qui nous attend, et qui exploite de façon plus marquante le caractère d'otomen d'Asuka.
malgré tout, on pourrait regretter le fait que les relations entre les personnages soient ici mises aux oubliettes. Sur ce point, ce deuxième opus ne fait pas avancer les choses d'un seul millimètre. Cela dit, nous ne sommes qu'au deuxième volume, cela ne nuit en rien au plaisir de lecture, et l'annonce du tome 3 faite par Delcourt en fin de volume nous laisse penser que les choses vont commencer à évoluer très prochainement.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs