Otomen Vol.12 - Actualité manga

Otomen Vol.12 : Critiques

Otomen

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 18 Octobre 2011

Asuka se retrouve à suivre un stage de pâtisserie réservé aux hommes. Mais alors qu’il est censé s’entraîner au kendo, sa mère le soupçonne de lui cacher quelque chose. C’est pourquoi, elle décide de se déguiser en homme pour mieux suivre son fils. L’arrivée en trombe de sa mère au stage de pâtisserie risque à coup sûr de chambouler Asuka, mais pas seulement lui…

Comment pourrait-on qualifier ce tome ? Moi, le premier mot qui me vienne à l’esprit c’est le terme « émouvant », bien que la série garde son côté décalé et hilarant. Il y a donc de quoi se réjouir après toute la lassitude des tomes précédents, qui n’arrêtaient pas de montrer le même schéma lancinant : « les Otomens sont en danger, mais ils finissent toujours pas vaincre !!!! », mais pendant ce temps l’intrigue n’avançait pas d’un pouce. On désespérait donc de retrouver la fraîcheur des premiers tomes. Mais Aya Kanno se décide enfin à aller au fond des choses, en faisant avancer son intrigue d’un grand coup de fouet. Ce revirement est sûrement dû au fait qu’elle a décidé d’achever sa série. Ce qui nous ravit beaucoup. Il faudra juste qu’elle fasse attention à ne pas trop se dépêcher en bâclant la fin. Mais vu le niveau du présent tome, on part assez confiant.

Le tome se divise en deux histoires : la première s’intéresse aux parents d’Asuka (elle prend le trois quart du tome) et la seconde se consacre « au poète du lycée ».

Pour ce qui est de la première histoire, qui nous intéressera davantage que la seconde, Aya Kanno décide, dès le début du tome, de révéler au lecteur l’identité du père d’Asuka, mais sans que les protagonistes ne soient au courant. Donnant ainsi au lecteur, le plaisir de découvrir toutes les pensées secrètes du père. Un père qui essayera désespérément de se rapprocher de sa femme et de son fils, tout en gardant le secret de son identité. Cependant, le père d’Asuka est vite entredéchiré par l’envie de révéler son identité et la peur d’être rejeté pour ce qu’il a fait, c'est-à-dire avoir abandonné sa femme et son fils. L’auteure nous raconte tout cela avec beaucoup d’émotion, tout en conservant ce qui a fait le succès de la série : la mentalité bizarre et hilarante des Otomens.

Après le caractère émouvant de l’histoire sur les parents, on pouvait s’attendre à ce que l’auteure décide de nous refaire le coup de la dose abusive des drôleries otomesques dans la seconde histoire. Cependant (pour notre plus grand plaisir), l’auteure continue dans sa voie en mêlant habilement loufoqueries otomesques et émotion. Cette seconde histoire se consacre donc au « poète du lycée » qui sera cette fois confronté à une personne qui le poussera dans ces derniers retranchements. Ce qui risque de chambouler à tout jamais sa vie.

En conclusion, après des tomes décevants de part des répétitions dans le schéma scénaristique Aya Kanno se décide enfin d’aller au fond des choses. Et le résultat est remarquable, un tome mêlant habilement émotion et humour décalé et loufoque. Tout ce qu’on espère c’est que notre chère mangaka puisse continuer dans cette voie !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs