Otaku Otaku Vol.2 - Actualité manga
Otaku Otaku Vol.2 - Manga

Otaku Otaku Vol.2 : Critiques

Wotaku ni Koi wa Muzukashii

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Mars 2020

Chronique 2

Entre la naissance étonnante du couple Hirotaka/Narumi qui ressemble surtout à un duo bien assortis d'otakus vivant à fond leur passion, et les incessantes piques et rixes du duo Hanako/Tarô qui ne semblent pourtant pas les empêcher de s'aimer dans le fond, les relations sentimentales des deux couples adultes d'Otaku Otaku ne manquent pas de piquant ni de surprises ! Et ce deuxième volume de la série en est un nouvel exemple.

Si l'on regrettera éventuellement que les références et clins d'oeil soient moins prégnants que dans le premier volume (même s'il y en a quand même plusieurs plus ou moins discrètes, comme Splatoon entre autres), cela n'empêche pas Fujita de continuer à bien équilibrer ses chapitres humoristiques, aucun ne se ressemblant vraiment pour l'instant (même si l'humour autour de prises de bec Hanako/Tarô pourraient finit par tourner en rond), et la mangaka s'appliquant toujours à mettre en scène la façon dont les différentes passions otakus de chacun des 4 personnages prennent bien souvent le dessus sur le reste, y compris pour désamorcer malicieusement des situations qui auraient pu être plus sérieuses. C'est bien tourné, et on apprécie vraiment que ces quatre jeunes adultes et deux couples parviennent à s'entendre à leur manière, quand bien même il y a de grands écarts entre eux dans leur otakisme-même. Cela donne lieu à certains situations vraiment funs, à l'image de l'insistance des femmes pour pousser Tarô à faire du cosplay, ou de tous les petites délires boy's love qu'elles s'imaginent, en particulier Narumi.

Et puis, histoire d'être sûr que les choses ne deviennent pas déjà répétitives, Fujita a la bonne idée de déjà glisser un nouveau personnage: Naoya, le petite frère de 19 ans de Hirotaka, qui a pour particularité de ne pas du tout baigner dans la culture otaku. Ne captant pas les références, méconnaissant totalement le MMORPG auquel les quatre autres jouent... Il reste un peu trop discret parfois, mais les passages où il intervient amènent déjà de nouvelles choses, de nouveaux angles, l'autrice jouant bien et sans parti-pris négatif sur son côté "extérieur" à la culture otaku, ce qui donne lieu à quelques très chouettes situations, y compris concernant la considération que s'accordent Naoya, Hirotaka et Narumi (il suffit de voir à quel point Naoya est heureux en apprenant que les deux autres sont ensemble, lui qui a toujours pensé qu'ils iraient bien l'un avec l'autre).

La série reste donc globalement sur une bonne dynamique avec ce deuxième opus assez enlevé. Sans jugement de valeur et avec une bonne dose de fun, Fujita exploite pour l'instant efficacement cette petite galerie de personnages facilement attachants.


Chronique 1

La vie de nos quatre otaku continue dans ce second tome.

Ici, on découvre un peu plus la relation amoureuse entre Koyanagi et Kabakura qui sont toujours aussi fusionnels. De leur côté, Hirotaka et Narumi avancent tranquillement, n'empêchant pas de revenir sur quelques petits souvenirs d'enfance. Et un nouveau personnage fait son apparition, Nifuji Naoya.

Encore une fois, Fujita nous plonge dans l'univers quotidien d'otaku de tout poil. En effet, dans ce volume on se rend davantage compte que le terme otaku, bien que désignant des fans de mangas, n'empêche en rien les uns et les autres de posséder des loisirs et des intérêts totalement divergents. Chose que l'on peut remarquer IRL.

Koyanagi est une fan de cosplay, contrairement à son petit ami qui, lui, ne manque pas d'enregistrer ses animés pour les mater le week-end. Hirotaka aime jouer sur sa console n'importe où, alors que Narumi se pose pour lire ses mangas. Et n'oublions pas les petites réactions de fujoshi des héroïnes dès que des sous-entendus entre garçons apparaissent.

L'auteure démontre bien que rien n'empêche l'amitié ou l'amour d'éclore entre des gens aux goûts différents. Sans compter le pauvre Nao qui n'est absolument « pas de notre galaxie » et passe pour un véritable OVNI parmi eux, inversant totalement le cliché de l'otaku au milieu d'un groupe plus conventionnel.

Les références sont moindres dans ce tome, ce qu'on pourrait regretter. Et pourtant on rit toujours autant. Aucun personnage ne reste sérieux bien longtemps, même quand la situation le demande, sans que cela paraisse ridicule. Le désamorçage se fait tout en douceur...ou trop brutalement pour qu'on ait le temps de comprendre, nous poussant au rire. Tout est admirablement dosé. Une série à suivre !
   

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

15.25 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Persmegas
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs