Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 01 Juin 2009
Petit à petit, et en ne suivant pas toujours des règles très strictes, Tatsuaki se fait une place au sein de la troupe. Tandis que ses progrès sont considérables et rapides (tellement rapides que l'éventuel aspect réaliste du titre en pâtit), il se fait des amis fidèles, et voit certains camarades qui s'opposaient à lui l'accepter de mieux en mieux. Certains personnages secondaires, comme Honran, Yuan et le nouveau venu Brian, sont un peu plus développés et voient quelques mystères les entourant se lever. Malheureusement, la plupart des autres protagonistes restent peu charismatiques. En parallèle, la recherche du grand-père de Tatsuaki se poursuit, et une piste fait son apparition. Mais les ennuis ne font que commencer, puisqu'une mystérieuse et dangereuse organisation semble le poursuivre...
L'évolution de Tatsuaki dans le monde du Kyougeki se poursuit donc, et si les informations sur l'art théâtral chinois, au coeur du récit, sont toujours présentes, on constate que Hiroshi Ueda parvient à aborder, même si ce n'est que brièvement, d'autres thèmes, comme les préjugés de l'époque entre chinois et japonais.
Héros intrépide et un brin rebelle, dépassement de soi, acceptation par les autres, quête semée d'embûches... L'opéra de Pékin regroupe pas mal de caractéristiques des shonen basiques, mais le milieu dans lequel il se déroule continue d'en faire un titre pour le moins intéressant.