Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 05 Janvier 2022
Dans leur expédition pour son confronter aux Wolang, Akira et son escouade a perdu bien des hommes, y compris Emi. Mais la jeune femme n'est pas morte, au contraire. Aussi surprenant que ce soit, elle a développé une résistante au sang des hommes-loup, véritable fléau pour un humain ordinaire en temps normal. Emi revêt alors une importante capitale pour la survie de cette nouvelle espèce...
De son côté, en traquant un fugitif, Ken tombe sur son autre ami d'enfance, Isaku, ce dernier appartenant au côté Nord du pays et souhaitant tout ce qu'il y a de mieux pour les Wolang. De son côté, Akira et les siens échafaudent un plan pour tirer Emi des griffes de l'ennemi...
Le récit de Yû Ito a montré une étonnante complexité sur son premier volume, alliant intrigue militaire au récit d'anticipation, en passant par un zeste de SF et une relation particulière entre ses trois protagonistes, aujourd'hui dans des factions différentes. Sans vraiment savoir où le manga nous menait, on en attendait donc plus, notamment parce que le bout de flashback autour de l'enfance de Ken, Akira et Isaku poussait à l'envie de découvrir le tournant de leur amitié, un événement dont on attendait forcément un certain drame.
Et si la mangaka aborde en partie ce moment fatidique, c'est d'abord l'évolution des relations entre les différents camps qu'elle aborde, ce en se servant de la capture d'Emi. Simple humaine, celle-ci est capable de résister au sang des Wolang, aussi il n'en faut pas plus pour un faire un vrai centre d'intérêts qui varie d'un groupe à l'autre. Toute la complexité de l'univers est représenté par le personnage, une figure pourtant secondaire du récit et qui nous captive beaucoup moins que le trio dont les relations continuent de porter le récit.
Jusqu'ici en retrait (puisque nous l'avons surtout découvert dans le début de flashback), Isaku amène un juste équilibre dans les rapports avec Ken, humain autrefois docile devenu le porte étendard des Wolang. A côté, la dualité avec Akira se fait encore plus forte, et c'est par notre incompréhension que Yû Ito amène peu à peu des éléments de réponses en prolongeant son retour vers le passé des personnages. Un retour beaucoup plus riche qu'on pouvait le penser et qui ne repose d'ailleurs pas que sur le relationnel des personnages. Ainsi, entre les événements qui menèrent Akira dans le fameux camp aux origines réelles des Wolang, ce second tome distille comme il se doit les informations essentielles. Le tout est alors rythmé par des phases d'action qui profitent de la mise en scène très violente et haletante de l'autrice, là où les moments plus posés appuient davantage les avancées scénaristiques. L'équilibre étant très bien entretenu, la lecture se fait toute seule et nous laisse même sur notre faim. Car il y a encore bien des points à résoudre dans Ookami Rise, d'autant plus qu'il ne reste déjà que trois tomes avant le fin mot de l'histoire. On s'attend déjà à une suite au moins aussi nerveuse et riche dans l'intrigue abordée.
De son côté, en traquant un fugitif, Ken tombe sur son autre ami d'enfance, Isaku, ce dernier appartenant au côté Nord du pays et souhaitant tout ce qu'il y a de mieux pour les Wolang. De son côté, Akira et les siens échafaudent un plan pour tirer Emi des griffes de l'ennemi...
Le récit de Yû Ito a montré une étonnante complexité sur son premier volume, alliant intrigue militaire au récit d'anticipation, en passant par un zeste de SF et une relation particulière entre ses trois protagonistes, aujourd'hui dans des factions différentes. Sans vraiment savoir où le manga nous menait, on en attendait donc plus, notamment parce que le bout de flashback autour de l'enfance de Ken, Akira et Isaku poussait à l'envie de découvrir le tournant de leur amitié, un événement dont on attendait forcément un certain drame.
Et si la mangaka aborde en partie ce moment fatidique, c'est d'abord l'évolution des relations entre les différents camps qu'elle aborde, ce en se servant de la capture d'Emi. Simple humaine, celle-ci est capable de résister au sang des Wolang, aussi il n'en faut pas plus pour un faire un vrai centre d'intérêts qui varie d'un groupe à l'autre. Toute la complexité de l'univers est représenté par le personnage, une figure pourtant secondaire du récit et qui nous captive beaucoup moins que le trio dont les relations continuent de porter le récit.
Jusqu'ici en retrait (puisque nous l'avons surtout découvert dans le début de flashback), Isaku amène un juste équilibre dans les rapports avec Ken, humain autrefois docile devenu le porte étendard des Wolang. A côté, la dualité avec Akira se fait encore plus forte, et c'est par notre incompréhension que Yû Ito amène peu à peu des éléments de réponses en prolongeant son retour vers le passé des personnages. Un retour beaucoup plus riche qu'on pouvait le penser et qui ne repose d'ailleurs pas que sur le relationnel des personnages. Ainsi, entre les événements qui menèrent Akira dans le fameux camp aux origines réelles des Wolang, ce second tome distille comme il se doit les informations essentielles. Le tout est alors rythmé par des phases d'action qui profitent de la mise en scène très violente et haletante de l'autrice, là où les moments plus posés appuient davantage les avancées scénaristiques. L'équilibre étant très bien entretenu, la lecture se fait toute seule et nous laisse même sur notre faim. Car il y a encore bien des points à résoudre dans Ookami Rise, d'autant plus qu'il ne reste déjà que trois tomes avant le fin mot de l'histoire. On s'attend déjà à une suite au moins aussi nerveuse et riche dans l'intrigue abordée.
16/11/2022 
