One piece - 1re édition Vol.56 : Critiques Merci

Wahou ! C’est le premier mot à peu prés censé et construit qui nous vient à la conclusion de la lecture de ce tome !
Il n’y a pas à dire, aucune série ne peut prétendre rivaliser avec autant d’ingéniosité et de trouvailles, en particulier regroupé sur un seul et même tome.

On assiste ici à la conclusion de l’évasion épique de la redoutable prison d’Impel Down, et alors que l’on croyait que maintenant que la plus puissante des alliances jamais vu dans la série avait été constituée (Luffy accompagné de deux Capitaines Corsaires, du légendaire roi des travelos, (ne riez pas) et de deux puissants lieutenants de Baroque Works), que les choses iraient d’elles mêmes, que sortir de cette prison ne serait qu’une formalité, on était loin du compte ! Oda nous sort pour l’occasion le plus puissant des adversaires jamais vu, pas un seul des monstres de puissances qui accompagnent Luffy n’est en mesure de lui tenir tête…à croire qu’on a là l’adversaire ultime. Et encore une fois Oda nous bluffe, car on se persuade que malgré tout, Magellan, le fameux directeur de la prison finira par mordre la poussière, et bien il n’en est rien, il reste jusqu’au bout invincible !
Tous les personnages qui sont présents dans cette lutte brillent tour à tour, Mr 3 en particulier a son heure de gloire et redore son blason ! Baggy également mais lui est plus pathétique qu’autre chose, mais qu’est ce qu’on rigole ! Subitement, ce pauvre Baggy qui n’a fait que subir les évènements devient un des hommes les plus recherchés de toutes les mers…à mourir de rire !
Mais cette évasion se termine surtout sur un fort moment d’émotion qui mêle à la fois le comique et le dramatique, dont seul Oda a le secret ! C’est l’un des personnages les plus charismatiques et drôle de la série qui nous quitte (mais nous quitte t-il réellement ?).

Et le pire c’est que tout ceci n’est que le prélude à quelque chose de plus grandiose, une bataille dantesque qui va réunir les pirates les plus puissants et redoutés du monde, pour sauver un seul jeune homme, Ace, dont on apprend les troublantes origines ! Oda ne nous épargne donc rien, il continue de distiller ses éléments toujours plus surprenants en plein milieu de cette action démente.

Encore une fois il se passe mille choses en un seul volume, et ce tome est d’une incroyable densité, il est presque trop chargé, il se dégage une impression de fouillis mais cela colle tellement avec le désordre qui règne dans la prison qu’il ne pouvait en être autrement. Si l’auteur nous avait ménagé, s’il ne nous avait pas secoué, l’immersion aurait été moins grande.

Une claque, une fois de plus ! Rien d’autre à ajouter !