One-Punch Man Vol.4 - Actualité manga
One-Punch Man Vol.4 - Manga

One-Punch Man Vol.4 : Critiques La météorite géante

One Punch Man

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 26 Septembre 2016

Critique 3


Placé en classe C, Saitama fait piètre allure face à Genos, directement assigné à la classe S, et ce même si le héros eu point ultime grappille les places doucement, mais sûrement. Ainsi, lorsque la ville Z est menacée de destruction par une énorme météorite qui fonce vers la Terre, c’est l’élite des super-héros qui est appelée, et Saitama n’en fait pas partie. Mais le danger est important si bien que même le vieux et redoutable Bang ne serait peut-être pas en mesure de faire face à cette menace… Qu’en sera-t-il de Genos, et quel rôle jouera Saitama dans ce combat ?

Pour l’heure, One-Punch Man continue d’enchaîner les courts arcs, et c’est tout naturellement que différentes aventures de Saitama façonnent ce quatrième opus, divertissant à souhait et qui, à sa manière, apporte ses pierres à l’édifice pour permettre à l’œuvre de développer son univers. On n’est donc pas surpris de toutes les prouesses du protagoniste (peut-on vraiment l’appeler héros ?) que rien n’arrête, pas même une météorite ! Le concept ne surprend toutefois plus vraiment tant on s’attend à ce que dès que Saitama entre en scène, le souci se retrouve réglé à coups de poing, littéralement. Alors, le récit en profite pour s’enrichir de nouveaux super-héros, pour mettre en avant Genos, pour garnir son univers de concepts qui permettent d’affirmer son identité, et surtout pour montrer tout le talent de Yusuke Murata qui montre plus que jamais qu’il est un mangaka d’exception dans la première partie de ce volume. Ce qui surprend le plus dans le passage de la météorite, c’est bien le style de l’auteur, précis, riche, dense et dynamique, laissant bouche bée sur de nombreuses planches. Rien que ça permet à la première moitié du tome de se montrer particulièrement savoureuse.

Cette partie en amène d’ailleurs une autre et la seconde bonne idée est de remettre en question le rôle, l’identité et la psychologie de super-héros. On sent presque une volonté chez One et Murata de remettre en question la figure du héros classique, adulé et aimé par le peuple sans tenir compte d’éléments rationnels qui l’entourent. Ainsi, pour les dégâts causés, Saitama doit faire face à la réalité du peuple, ingrat et nombriliste, des réactions peut-être plus crédibles que ce qu’on peut voir dans certains comics de super-héros.

Toutes ces péripéties ne se font toutefois pas sans humour, marque de fabrique du manga et qui fait toujours mouche. C’est bien la nonchalance de Saitama et les personnalités décalées de ceux qui l’entourent que chaque chapitre permet d’amuser, ce même quand le plus grand des dangers menace la planète. On ne s’inquiète pas là-dessus et même dans quelques opus, on sait bien que One-Punch Man continuera de faire rire aux éclats.

Ainsi, ce quatrième volume de One-Punch Man continue de développer un schéma classique tout en parvenant à s’enrichir de multiples facettes qui le rendent efficace d’un bout à l’autre. Si on aimerait qu’un scénario plus dense se dessine, le spectacle qui nous est proposé est réussi pour le moment, et la lassitude n’est toujours pas présente. Pourvu que ça dure.


Critique 2


Saitama et Génos sont entrés dans le classement des héros après des tests bien peu fructueux pour le premier, pourtant l'être le plus puissant qui soit...mais il y avait également des tests écrits! Génos est donc entré directement dans la classe S, l'élite des super héros, et fait donc grandement parler de lui, alors que Saitama se retrouve au fin fond du classement, dans les derniers de la classe C, les héros simplement considérés comme de bons combattants sans pouvoir spécifique...peu glorieux! Mais l'arrivée d'une météorite menaçant de détruire sa ville et celles alentours pourrait peut être lui permettre de gagner quelques places...

Quatrième opus des aventures de notre héros chauve et feignant, et enfin une sorte de but se dessine, à savoir gagner des places dans le classement des héros, et toutes les péripéties qui se produiront ne serviront alors que de prétexte pour ça!
C'est toujours fait avec autant de brio, tant dans la trame de One qui se veut déjantée et loufoque que dans le trait de Murata qui est tout simplement remarquable, de la mise en scène  au design des personnages, qu'il s'agisse des héros ou des monstres toujours plus impressionnants et imposants (ou ridicules suivant les cas)... une parfaite combinaison! Mais ce qui manquait jusque là, c'était un objectif à la série, une succession de chapitres sans but, aussi plaisants et amusants soient-ils, pouvaient finir par lasser; le simple fait de rajouter un objectif à notre héros, en agrémentant tout ça de nouveaux personnages, y compris des rivaux, ne pouvaient être que salutaires à la série, et cela fonctionne!

Très rapidement une menace de niveau "Dragon" (niveaux qui seront expliqués plus tard dans le tome) est sur le point de s'abattre sur Terre, et notamment sur la ville de Z, celle de nos héros. C'est l’occasion de mettre en scène de nouveaux personnages, au design classieux, des personnages que nous reverrons sans nul doute, c'est aussi l'occasion de creuser un peu le personnage de Génos, amusant malgré lui, et surtout l'occasion une nouvelle fois de nous faire rire avec un Saitama qui ne prend pas grand-chose au sérieux et qui se défait des pires menaces sans le moindre effort!
Ensuite, peut être pour la première fois depuis le début de la série, les agissements de Saitama vont avoir des conséquences sur la suite et le déroulement des événements à venir: non seulement il grimpe dans le classement, mais il est surtout pris pour un imposteur, ce qui provoque la colère d'autre héros...
Et enfin, une nouvelle menace, des profondeurs cette fois-ci, surgit et bien entendu nos héros vont intervenir...

Tout cela est fait avec beaucoup d'humour, on prend toujours autant de plaisir à suivre les péripéties de ces personnages loufoques, mais on en prend d'autant plus maintenant que ces derniers semblent posséder un objectif, aussi ridicule soit-il, au moins cela donne un véritable fil conducteur à la série...

On termine sur le retour de Sonic (pas le hérisson, mais le ninja) ainsi qu'un chapitre lui étant consacré qui introduit un autre personnage n'étant pas sans rappeler Mr2 de One Piece, donc autant dire un personnage haut en couleur et particulièrement truculent qu'on attend de découvrir davantage!


Critique 1


Maintenant qu'il a pris connaissance de l'existence de l'association des héros et qu'il en a passé le test d'admission avec succès, Saitama va enfin pouvoir voir sa popularité s'accroître, d'autant qu'il vient de rétamer sa face à Sonic le Foudroyant ! Voici donc son nom fièrement affiché à la... 342ème place de la classe C, ce qui est plutôt tout pourri. D'autant qu'à côté, Genos, en plus d'être dernier et 17ème de la classe S (ce qui est quand même très très bien), laisse surtout notre crâne d'oeuf estomaqué parce qu'il est 6ème dans le classement de popularité ! Le chemin semble encore long pour que notre One-Punch Man soit un minimum reconnu...

Avec ce quatrième tome, la série confirme que pour l'instant elle s'engage dans un schéma on ne peut plus simple, où Saitama, au gré de ses faits de gloire (ou pas), pourra progresser dans le classement (ou non). Sur cette base simple, One et Yûsuke Murata parviennent sans mal à éviter la répétitivité et l'impression de routine, grâce à plusieurs choses.

Les nouvelles missions de ce tome, mine de rien, amènent pas mal de nouvelles choses. Des nouveaux superhéros qui ont plutôt de la gueule et semblent voués à avoir un certain rôle (comme Bang), d'autres qui intriguent de par leur comportement et leur façon de se battre (comme Bofoy, alias Metal Knight), d'autres encore qui pour l'instant font plutôt de la figuration (comme Stinger), et certains qui s'inscrivent dans la droite lignée de ce que la série à pu proposer de plus ridiculement marrant jusqu'à présent (dites bonjour à Blackhole Marcel, un type qui porte juste un marcel noir).
Mais aussi quelques nouveaux concepts, à commencer par la division des fléaux en différents niveaux selon leur puissance (le plus puissant, le fléau de type Dragon, pouvant juste menacer d'anéantir l'humanité, rien de grave quoi).
Et enfin de nouveaux problèmes pour Saitama, qui va devoir se confronter, via le gang des marcels, à une facette moins glorieuse des superhéros : la concurrence, la jalousie, le désir de se mettre en valeur au détriment des autres. Mais heureusement, vu la dégaine des marcels, ça marche pas trop trop.

Les nouveaux ennemis de ce tome s'avèrent réussis en allant toujours plus loin dans le potentiel de dangerosité, et tout commence pour Saitama par trois fois rien : juste une météorite géante menaçant de s'écraser à toute allure sur la ville Z... Une simple grosse caillasse pourrait-elle mettre à mal la puissance du One-Punch Man ? Au vu du résultat, on tend à penser que le pire ne viendra pas de l'espace... mais peut-être plutôt des fonds marins, au vu des grosses bébêtes aquatiques venant semer la zizanie sur la terre ferme dans une dernière partie de tome voyant débarquer un adversaire qui semble plus redoutable que tout ce qu'on a vu avant...

Enfin, il y a l'humour, omniprésent, comme toujours, ne serait-ce que par le décalage total de bon nombre de situations.
Quand on voit la surenchère de puissance des menaces et la façon dont Saitama les affronte pépère, on se demande forcément jusqu'où les auteurs pourront aller comme ça. Une météorite géante quand même, c'est pas de la gnognotte. Rappelons que Bruce Willis, lui, il a dû réunir toute une équipe pour parvenir à en bousiller une. Ce qui voudrait dire que Saitama est même plus fort que Bruce Willis. C'est pas rien.
De même, difficile de se retenir de sourire face à une situation aussi décalée que celle où Saitama affiche un pur sentiment de satisfaction face au travail accompli, pendant que la ville derrière elle se fait à moitié ravager. Et que penser de sa déclaration forte et... euh... héroïque ? sur ses motivations de superhéros ?
Sans oublier l'avalanche de petites situations loufoques, comme la toute dernière page du chapitre 23, ou l'exploitation habile de Genos qui, candide, continue de considérer Saitama comme son maître alors qu'il est largement plus populaire et mieux classé que lui.

Et visuellement, Murata fait toujours des merveilles. Le dessinateur continue d'impressionner dans son aisance pour faire ressortir le physique humoristique de Saitama, dans la précision de décors qu'il utilise toujours intelligemment, dans la richesse des designs des monstres et de certains éléments comme les parties mécaniques du corps de Genos, ou dans ses angles de vue régulièrement très bien avisés (comme la vue en contreplongée sur Saitama dans le 1er chapitre).

On reste donc sur une lecture sympathique, qui profite bien de son schéma assez simple pour enrichir encore un petit peu plus les choses et pour offrir son lot d'humour et de planches impressionnantes. On attend toujours un petit peu plus de OPM, mais en attendant on passe toujours un bon moment.

N'oubliez pas de déplier le rabat de la jaquette en 4ème de couverture, et aussi de retirer la dite jaquette, histoire de profiter de quelques illustrations supplémentaires fort sympathiques.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Takato

16 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs