Obaka-chan Vol.7 - Actualité manga

Obaka-chan Vol.7 : Critiques

Obaka-chan - Koigatariki

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 06 Décembre 2012

Après avoir mis le lycée en ruine à force de se battre, Neiro et Tokio se reposent tranquillement en déjeunant en amoureux sur le toit du bâtiment, jusqu'à ce que le jeune garçon ait une idée : pourquoi ne pas aller profiter du Hawai Center avec sa petite amie ? C'est décidé, ils iront là-bas ensemble ? Mais tout ce se passe pas comme prévu : au moment de partir, un jeune homme du nom de Toma sort de nulle part pour embarquer de force les deux amoureux jusqu'à... la maison familiale de Neiro ?!
Pendant ce temps, Nijiko apprend que Shin est sur le point de partir en Allemagne...

Après un avant-denier tome un peu poussif, ce dernier volume revient un peu plus vers le n'importe quoi... au risque de se perdre en route !

Il faut avouer que pendant une bonne partie du tome, on s'amuse en retrouvant Neiro et Tokio dans des situations idiotes comme on les aime. Notamment, après avoir découvert la famille de la jeune fille, vous pourrez vous régaler devant le côté coincé des deux amoureux au love hotel.
Mais pendant ce temps, Shin se prépare au départ, mettant sens dessus dessous Nijika, qui aimerait prévenir Neiro... Mais est-ce une bonne idée ? Tout en enchaînant des débilités amusantes, Zakuri Sato amène le final avec le départ de Shin, sans oublier de développer vaguement plus certains de ses autres personnages : ainsi découvre-t-on la mentalité déjà crétine de Tokio en sixième, tandis que se dévoile un peu plus les origines du fonctionnement de cette chère Nijika.

Ainsi arrive-t-on jusqu'à la fin sans problème, grâce à un humour idiot qui reste bien présent et à un ensemble plutôt rythmé. Et pourtant, difficile d'être pleinement satisfait en refermant ce dernier tome, car de nombreux éléments laissent un arrière-goût de trop peu. Ainsi, le final très ouvert peut laisser un peu le lecteur sur sa faim . Les apparitions de Toma et de la famille de Neiro, finalement peu exploités alors que l'auteure semblait vouloir en faire quelque chose, laissent le lecteur sur sa faim. De même, difficile d'être satisfait par le traitement offert à Nijiko : alors que la mangaka semblait vouloir la développer un peu plus et travailler sa relation avec Jugo, elle finit par tout laisser en plan. Et que penser d'un personnage comme Saburo, totalement transparent ?

Au final, si on ne passe pas un mauvais moment (car l'humour crétin est toujours là), on ne peut pas être satisfait par cette fin qui bâcle un peu tout. Cela n'efface en rien les bons moments que l'on a pu passer sur la série précédemment, mais il est dommage de finir cette sympathique aventure sur cette conclusion à moitié ratée.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs