Nudist Beach : Critiques

Nudist Beach ni Shūgaku Ryokō de!!

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 25 Mars 2025

Un an après la sortie en mai 2023 du deuxième et dernier volume de sa très réputée (à juste titre) Peace Hame, Shiwasu no Okina, l'un des auteurs de hentai les plus populaires qui soient, a fait son retour dans la collection Seiko des éditions Dynamite en mai de l'année dernière avec une autre de ses oeuvres les plus plus incontournables de sa carrière: Nudist Beach, récit se composant de huit chapitres et d'un bonus pour un total d'environ 230 pages, qui fut initialement prépublié au Japon en 2014-2015 dans le magazine Comic Aun avant de paraître là-bas en un seul volume broché chez l'éditeur Hit Publishing, et dont le succès fut tel qu'il a également connu une adaptation animée sous forme d'OVA.

Cette histoire nous immisce auprès d'une classe qui a la chance d'avoir une enseignante principale pour le moins pas banale en la personne de madame Suomi, puisque celle-ci convie tous ses élèves à une sortie scolaire hors-du-commun, sur une plage naturiste ! L'objectif de cette prof déjantée et très libre est simple: à la fois pousser les étudiants à mieux faire connaissance sans chichis, et leur offrir des souvenirs qui risquent d'être impérissables. Au vu de son influence, Suomi exige même que tous les élèves soient présents, la moindre personne absente étant destinée à être exclue de l'école. Et il va sans dire qu'au vu de toutes les beautés féminines de la classe, aucun garçon ne compte rater l'événement pour bien se rincer l'oeil... Et pourtant, sur place, inexplicablement, aucun garçon ne bande à la vue de tous ces ravissants corps exposés, sauf Naotatsu, le délégué habituellement si sérieux qui, en plus de peiner à contrôler son insatiable libido, risque de faire frémir d'excitations les filles avec son corps étonnamment bien bâti et son énorme engin. Et étant donné que Suomi a même prévu une tente pour d'éventuels ébats, il va de soi que chacune des filles, qu'elles soient initialement curieuses, timorées voire amoureuses, vont vite avoir envie de se laisser aller, seules ou à plusieurs, avec ce délégué révélant enfin sa vraie nature, pour un maximum de plaisir.

Avec son concept de base délicieusement improbable et son enseignante totalement délurée, Shiwasu no Okina n'a aucune difficulté à poser immédiatement un récit qui se veut 100% fun, sans prise de tête et surtout décomplexé. Et à partir de là, c'est avec le talent qu'on lui connaît qu'il déroule une oeuvre qui suit un schéma très simple puisque, au fil des chapitres, les diverses beautés féminines de la classe vont simplement se succéder dans la tente pour, toutes, goûter au plaisir avec le chanceux Naotatsu. En en matière de beautés diverses, comme toujours le mangaka démontre toutes ses qualités en variant autour les personnalités que les physiques: de la sérieuse et sensuelle déléguée à la petite mignonnette au physique de poupée et adulée par tous, en passant par la fille élancée au physique de mannequin, celle qui fait bien plus jeune que son âge, les deux otakus à lunettes et un peu en chair, la beauté lunaire qui plane un peu, la joviale spontanée à couettes, la sportive à cheveux courts et finement musclée, la miss ultra sérieuse et en même temps hyper intriguée envers le sexe, celles qui ont ou avaient un petit copain et qui ont donc de l'expérience... ce sont près d'une quinzaine de figures féminines qui vont se succéder, en comptant la prof elle-même qui n'est pas oubliée lors d'un bonus très hot !

Le déroulement a beau être linéaire et l'histoire a beau tenir sur trois fois rien malgré sa longueur, Shiwasu no Okina fait des merveilles par la force de la variété de son casting, où absolument aucune fille ne se ressemble en termes de caractère, de physiques et de formes, et où chacune a donc ses propres atouts-charme à faire-valoir, pour un résultat où chaque lecteur aura assurément sa ou ses filles préférées. Et l'expérience de l'auteur est telle que, alors qu'on aurait pu craindre que les différents ébats passent trop vite au vu du vaste casting, il n'en est rien: même si certaines sont légèrement moins en vue, chacune est soigneusement exploitée... chose qui se confirme pleinement dans le travail visuel de l'artiste. Et l'essentiel se trouve dans ce dernier point: à chaque fois Naotatsu tâche de titiller au mieux se qui fait le charme propre de chacune de ses "conquêtes", en donnant ainsi lieu à des pratiques assez variées, à plein de petits fétiches stimulants et à un plaisir mutuel pour les partenaires, pour un ensemble qui a de quoi ravir les yeux puisque le mangaka ne perd également rien de ses expressions faciales pétillantes et de son talent pour moult détails coquins (ne serait-ce qu'un téton qui pointe en gros plan).

Déjanté, décomplexé, fun et divinement dessiné, Nudist Beach a alors de quoi ravir tout bon client du genre malgré la simplicité de son déroulement. un très bon cru dans la carrière d'un auteur bourré de talent dans le domaine !

Enfin, côté édition française la copie est assez satisfaisante: le papier bien blanc et opaque permet une bonne qualité d'impression, les neuf pages en couleurs (une au tout début et huit à la toute fin) sur papier glacé sont très plaisantes, la traduction et le lettrage du Studio Makma sont plutôt corrects pour un ouvrage de ce type, et les onomatopées ont bien été sous-titrées.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs