No Money - Okane ga nai Vol.7 : Critiques

Après de nombreux mois d’attente, pour certains insoutenables pour d’autres passés comme deux minutes, voilà la suite de No Money ! Nous en étions à ... ah, oui. Ayase qui se fait faire une gâterie de force par Kano avec quelqu’un juste de l’autre côté de la porte. Et Ayase qui croit que l’invité en question, Yamato, ne va rien entendre. Jusque-là, rien de bien nouveau sous le soleil, donc. Sauf que, sauf que ce tome-là est un opus décisif pour la série, limite révolutionnaire. En effet, on reprochait beaucoup à la série d’être répétitive et lente, sans aucune évolution dans les sentiments de notre petit uke chétif. Alors que au final il est tout de même passé à : « j’ai peur, je le déteste » à « il est spécial pour moi mais bon j’ai toujours un peu peur quand il me viole à moitié sans mon avis ». Et là, on passe un nouveau cap après tout un tas de péripéties, dont certaines sans aucun intérêt. On pourra par exemple oublier bien volontiers l’épisode de la fac, d’Ayase qui se met dans une situation pas possible ... Mais retenons l’action qui suit, qui permet au tome de se montrer un peu dynamique, avec de nouveaux personnages. Presque intéressant, cet interlude a le mérite de faire bouger quelque peu le récit, d’autant que Yamato se rapproche d’une certaine pertinence au vu de son complexe d’infériorité, donc de sa jalousie et donc de son inconscience.

Ce qui suit, en revanche ... Ayase comprend d’un coup qu’il est ... employons le mot « amoureux » de Kano, et c’est la consécration de leur amour. Kano réussit à être –enfin !- un minimum touchant avec sa maladresse, sa brusquerie face à la récompense de ses efforts maladroits. Ayase, par contre, est assez ridicule en amoureux larmoyant et encore plus quand l’auteur trouve utile de mettre ENCORE un personnage à ses basques, prêt à se l’approprier. Pauvre gamin, harcelé de toutes parts. Heureusement qu’à présent il éprouve des sentiments pour ce qui a été son bourreau ! Mais du coup, on se demande comment l’auteur va réussir à construire la suite de son scénario, qui se basait jusque-là sur l’incertitude des deux protagonistes principaux. A voir ... dans un certain temps. En attendant, on peut toujours retourner voir du côté de la scène de fin, parce que c’est presque émouvant de les voir si proches.