Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.3 - Manga

Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.3 : Critiques Prénoms

Nisekoi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 20 Janvier 2014

Tsugumi s’est avéré être… une fille, à la surprise générale de tous ! Ainsi, Chitoge décide de l’aider à assumer sa féminité et dans le même temps, Tsugumi semble développer des sentiments que l’on appelle « amour ». Mais le retour du garçon manqué permet à Chitoge de se remémorer une promesse vieille de 10 ans…

Le rebondissement survenu dans les dernières pages du tome précédent poursuit son développement dans les premiers chapitres de ce troisième opus. Naoshi Komi a donné de la couleur au personnage de Tsugumi qui va désormais évoluer. Celle-ci prend le chemin de la féminité, non sans mal, et va même découvrir ses premiers émois amoureux ! Pour autant, le personnage ne change pas du tout au tout de manière radicale, il garde un certain ressentiment vis-à-vis de Raku et compte découvrir la vérité autour du couple formé entre lui et Chitoge. A première vue, tous ces chamboulements s’avèrent très classiques et n’innovent pas vraiment le genre. Seulement, l’auteur parvient à s’en sortir en développant autant que possible les situations, engendrant souvent de drôles de quiproquos tout le long du tome, et en l’étalant sur le volume entier. Même à l’avenir, le personnage de Tsugumi sera très certainement appuyé et on espère que cela sera fait sans tomber dans certaines facilités scénaristiques. Pour le moment, l’évolution de la jeune Tsugumi semble juste bien qu’un brun caricaturale.

Au final, Tsugumi n’est qu’un prétexte pour introduire un enjeu scénaristique plus grand : La promesse qu’aurait fait Chitoge à un jeune garçon dix ans auparavant, ce qui n’est pas sans rappeler celle de Raku. L’auteur ne cesse de rappeler la clef de l’intrigue et épaissit une nouvelle fois les pistes afin que le lecteur se trouve désemparé, et les personnages aussi. Le procédé est simple et à l’heure actuelle, nous restons dans la confusion la plus totale. Le tome 2 laissait croire qu’Onodera était la fille de la promesse de Raku, tandis que la balance penche maintenant vers Chitoge. Contrairement à d’autres séries du style, on ne tourne pour le moment pas en rond et de nouveaux éléments à l’intrigue sont introduits régulièrement. On ressent que cette quête amoureuse n’est pas seulement qu’un prétexte pour enchainer les scènes de gags et quiproquos amoureux mais qu’elle a un réel impact sur le récit. Le ton devient ainsi plus doux et mélancolique lorsque l’auteur revient sur les différents aspects de cette intrigue, certaines cases sont même réellement touchantes. Ainsi, on en viendrait même à préférer Chitoge plutôt qu’Onodera en tant qu’élue du cœur de Raku !

Cette intrigue amoureuse et les quelques personnages hauts en couleur représentent les principaux atouts de Nisekoi à l’heure actuelle. Le fond est donc appréciable, la forme se révèle néanmoins plus que classique. Les histoires sont des plus classiques dans la comédie sentimentale : garçon manqué étant en fait une fille, Raku malade, voyage scolaire, scène de bain dans laquelle Raku se retrouve piégé dans le bain féminin… Des recettes très classiques mais qui fonctionnent correctement, attention toutefois à ne pas trop abuser de ce genre de facilité.

Au final, ce troisième tome confirme les qualités de Nisekoi comme ses limites. D’un côté, les histoires s’avèrent ultra classiques mais ce défaut est rattrapé par une intrigue amoureuse toujours mise en avant et des personnages aussi farfelus qu’attachants. Les amateurs de scènes coquines pourront même profiter d’une scène de bain mettant en avant tous les protagonistes aux chromosomes XX. Le constat est donc toujours plaisir et à l’heure actuelle, Nisekoi est une œuvre qui assume son rôle de divertissement sans en faire trop. La lecture reste ainsi des plus plaisantes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs