Nés pour cogner Vol.7 : Critiques

Masuraoh

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 30 Mars 2009

C'est encore un pavé que ce septième et dernier tome de Nés pour cogner (et sans augmentation de tarif !). Sur plus de 250 pages, vous assisterez à la fin de ce tournoi destiné à satisfaire l'instinct le plus basique du mâle : prouver sa force. Quand on part avec un scénario aussi léger, on peut s'attendre au pire et pourtant Sakamoto a réussi à conserver une part d'originalité de bout en bout de son histoire.
L'humour aura été le grand point fort de ce titre et c'est encore le cas ici (le labyrinthe des puceaux est un passage hilarant). La virilité et la force aura été mise en avant tout autant qu'elle a été tournée en dérision (à commencer par la discussion masculine par excellence : la taille du sexe).
C'est sans surprise que Yamato arrive en finale face à un adversaire inconnu. Difficile de lui donner du crédit alors que ce personnage n'est jamais apparu. C'est pour ça que l'auteur prend le temps de présenter ce dernier combattant (en plus d'utiliser une petite pirouette scénaristique, un peu facile mais qui renforce le propos du personnage). Ce Yamaki fait donc son effet et on a moins l'impression d'un personnage sorti de nulle part.
Les scènes de combat sont aussi une marque de fabrique du titre, très impressionnantes et vivantes sous le crayon de Sakamoto. Le dernier round fait place à la force brute plutôt qu'à la technique. Il ne s'éternise pas : l'auteur a su rester réaliste et c'est à une fin logique que l'on a droit. Une fin satisfaisante pour une série ni trop courte ni trop longue.

En fin de tome vous trouverez le prototype de la série. Sympa sans plus, on est content de ce que la série est devenue par la suite.
En conclusion, Nés pour cogner s'avère être un titre plus qu'agréable : graphiquement époustouflant, sachant rester original malgré un pitch des plus convenus et soutenu par une édition de qualité que ce soit au niveau des couvertures (parodies de magazines de free fight) ou dans le travail d'adaptation graphique.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs