Negima - Le maitre magicien Vol.6 : Critiques

Negi et quelques unes de ses charmantes élèves arrivent à destination, le siège de l'organisation de magie du Kansai, dirigé par le père de Konoka. Entre révélations et repos, tout semble se dérouler pour le mieux, mais c'est sans compter le groupe de Chigusa, prêt à passer une nouvelle fois à l'action...

Après un précédent volume qui faisait monter crescendo l'intensité de l'action, le sixième volume se place dans la même veine, mais en mieux et bien plus impressionnant. Le début de ce sixième opus offre un temps de répit à Negi et ses élèves, permettant de présenter le père de Konoka ainsi que d'apporter quelques explications au problème entre magiciens du Kanto et du Kansai, et sur la nature des opposants à nos héros, apparus depuis le volume 4. Mais rapidement, l'action prend le dessus et une nouvelle bataille débute, entamée par un classique kidnapping pour petit à petit se diriger vers un gigantesque affrontement mettant au clair les véritables intentions de Chigusa et faisant intervenir de nombreux combattants. On s'en doutait déjà depuis quelques volumes mais certaines des élèves de Negi ne sont pas seulement vouées à être la cible d'une dose de coquinerie, à être dévoilées dénudées sous tous les angles, et se voient dotées de certaines capacités de combat. Asuna participe ainsi à sa première bataille avec des pouvoirs que nul n'aurait imaginé, et d'autres figures bien connues des lecteurs se joignent au champ de bataille, pour un affrontement des plus intenses ! Aussi les ennemis qui se dévoilent semblent loin d'être des amateurs. Les plans de ces derniers, bien que très classique tant dans le fond que dans la mise en scène, montrent bien que Ken Akamatsu essaie de s'éloigner de la simple comédie romantique à tendances ecchi qu'il avait signé avec Love Hina, et que le désir d'apporter un shônen d'action pure avec quelques coquineries est bien là. Dans ce tome, le talent de l'auteur est présent, c'est indéniable. On en oublie presque le côté ecchi de l'œuvre, bien que l'auteur sait se faire plaisir et nous faire plaisir à certains moments, et on se délecte de cet affrontement dévoilant un Negi qui se détache de son étiquette de magicien de pacotille qu'on pouvait lui assigné, à la vue de ses déboires narrés dans le premier volume.

Aussi, on connaissait le style graphique de Ken Akamatsu détaillé et vraiment maitrisé, chose qu'il doit à sa maitrise de logiciels informatiques. L'action du volume est ainsi rendue de toute beauté, ce qui participe grandement à l'intensité omniprésente dans ce volume. Après tout, on savait bien dès le départ que le dessin du manga serait un atout majeur de celui-ci, et que l'auteur se devra de briller par son scénario, chose qu'il fait dans ce tome. Dommage que le long arc qui suivra ne sera pas forcément dans cette veine là, rendant la relecture de cet opus encore plus savoureuse...