Negima - Le maitre magicien Vol.30 : Critiques

Durant la Grande Guerren la reine Arica, aussi appelée « Reine du malheur », a endossé la responsabilité de la tragique destruction de la cité flottante. Condamnée à mort et désormais haïe de tous, son vœu était de simplement disparaître… mais Nagi était contre cette idée et sauva la reine avant de s’enfuir avec elle. Suite à ces révélations de la part de Kurt Gödel, Negi s’en retrouve chamboulé. Décidera-t-il alors de rejoindre le gouverneur dans sa lutte face à Megalomesembria ? A moins que l’individu n’ait d’autres projets en tête…

Comme nous pouvions le penser, ce trentième opus est dans la droite lignée du précédent et oppose Negi à Kurt Gödel, un personnage apparaissant tantôt bon, tantôt malveillant. L’intrigue nous mène en bateau et change notre point de vue à chaque page, ceci grâce à une intrigue qui commence vraiment à mettre au clair tous ses mystères et à en dire davantage sur des questions que nous nous posions jusqu’à présent. Le passé de Nagi et Arica, les parents de Negi, est désormais clair et l’intrigue politique ne cesse de se complexifier entre ces histoires de trahison et de revanche de la part de Kurt Gödel. Mais Ken Akamatsu, non satisfait de surprendre son lecteur dans ce volet, garde encore quelques mystères sous le coude, car en effet, nombre de questions entourent encore le scénario de Negima !.

Et c’est notamment le cas de Fate Averruncuns et sa faction, grand point d’ombre de la série avec la réapparition d’un antagoniste dont on ne sait pas trop quoi penser pour le moment. Le combat entre Fate et Rakan introduit au tome précédent prend un sens, car il soulève une menace bien plus grande qu’un simple conflit entre nations. Difficile alors de savoir où le récit va nous mener, mais le scénario avance à grands pas et devrait nous surprendre encore plus dans les volumes suivants.

L’apothéose du volume est bien dans sa finalité, véritablement riche en action et en surprise vue qu’une bataille démarre et met à contribution des personnages que nous n’avions pas aperçu depuis un moment. L’auteur utilise toujours aussi habilement ses figurants tout en faisant preuve de cohérence puisque les personnages justifient le lien entre le monde magique et le campus Mahora qui n’a décidément rien d’un établissement scolaire ordinaire. Gageons que l’action présente nous happe facilement par son spectaculaire et les rebondissements proposés. Les toutes dernières pages du tome s’avèrent ainsi très frustrantes tant, encore une fois, on en redemande…

Des révélations, un maintien de grands mystères et des combats maniant toujours aussi bien les personnages de la série… Les arguments en faveur de Negima ! ne changent pas depuis quelques tomes, mais Ken Akamatsu les soutient grâce à une maîtrise habile de l’ensemble de sa série. L’arc du monde magique reste donc d’un très haut niveau, si bien qu’on regrette que l’œuvre se termine dans à peine huit volumes…