Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 30 Juin 2021
Bien malin, Sasuke a profité de la faible condition actuelle d'Orochimaru pour le tuer. Libérant les otages de son ancien « maître », l'information se répand comme une trainée de poudre, et parvient aux oreilles de Tsunade qui transmet l'information à Naruto et Sakura. Désormais, l'objectif est clair : Pour ramener Sasuke, l'objectif sera de dénicher Itachi Uchiwa.
De son côté, le garçon en quête de vengeance se forge une fine équipe constituée des meilleurs éléments de feu Orochimaru. Après avoir recruté Suigetsu et Karin, son troisième et dernier homme sera Jûgo, un garçon à la force féroce et qui peine à réprimer ses pulsions meurtrières. Dangereux, celui-ci est à l'origine de la marque que l'ancien ninja du trio de la légende a infligé à ses subalternes...
Depuis l’opus précédent, on sentait que Masashi Kishimoto passait à la vitesse supérieure. Les événements proposés étaient majeurs à l'égard de l'intrigue de Naruto, et cette suite (composée des tomes 39 et 40 de l'édition classique) ne déroge pas à la règle, bien au contraire.
Car la situation évolue grandement, puisque l'information de la mort d'Orochimaru est maintenant connue dans tous les pays. Le statut de Sasuke a grandement évolué, ce qui chamboule tous les objectifs des différentes factions. Akatsuki doit continuer sa quête des bijû tout en prenant garde à leur nouvel ennemi et en assumant les pertes dans ses rangs quand Sasuke continue de forger sa propre petite alliance, et que Konoha met sur pied une escouade destinée à mettre la main sur Itachi avant le jeune renégat. Tout un programme que ce double volume vient aborder avec un rythme assez intense, tant l'auteur joue habilement avec les enjeux actuels de son intrigue.
Si elle peut paraître longuette, l'étape de formation du camp « Hebi » amène ses petites nouveautés, notamment à travers le personnage de Jûgo qui justifie quelques aspects de l'univers, tandis que d'autres menus développements viennent concerner l'influence du clan Uchiwa. Qu'ils soient improvisés ou non, ces rajouts permettent à ce monde fictif de se densifier, ce qu'on apprécie dans cette étape de transition charnière où l'action se fait plus discrète. Et en parallèle, la mise en place d'une nouvelle équipe du côté de Konoha a de quoi faire saliver tant elle met en avant des ninjas bien connus et d'autres qui n'avaient pas vraiment eu droit à leurs moments de gloire depuis la fin du premier cycle du manga. Pour l'heure, la nouvelle team doit faire ses preuves, mais on apprécie que l'auteur n'oublie personne.
Il en résulte une sorte de course contre la montre dans laquelle Sasuke et Itachi constitue les objectifs définis. Il n'en faut pas tellement plus pour aboutir à un fort suspense, tout en mêlant cette quête à un combat d'envergure pour l'héritier des Uchiwa dont on attendait de voir avec plus de précision l'étendue de sa puissance. Il semble alors clair que Masashi Kishimoto poursuit sa surenchère du côté de ses jeunes ninjas, chose assumée puisque cette nouvelle génération est vouée à surpasser les précédentes, conformément aux thématiques du titre. L'affrontement en lui-même se révèle spectaculaire et prenant dans sa globalité, et intense dans son issue. Un passage hautement saisissant donc, bien qu'il ne soit pas présenté comme un combat charnière.
Mais si Sasuke est l'objectif bien défini, Akatsuki est loin d'être en retrait. L'auteur en profite clairement pour enrichir l'ennemi de multiples mystères supplémentaires avec, au programme, quelques révélations concernant leur leader dont on ne pouvait soupçonner toute la portée politique des actions. Cet aspect manquait un peu au manga dans les derniers tomes en date, aussi revoir cette dimension remise en avant se révèle profitable aussi bien pour le lecteur que pour l'univers qui continue de prendre de la force. Entre conflits entre nations et autres guerres civiles, le monde des ninjas a largement de quoi justifier la montée de terroriste et belligérants tels qu'Akatsuki. Aussi, la fin du tome ouvre une nouvelle étape qui sera clé, aussi le prochain volume s'annonce déjà palpitant. Naruto a certes atteint la quarantaine de tomes (20 pour cette édition grand format double), mais son récit ne cesse de s'étoffer.
De son côté, le garçon en quête de vengeance se forge une fine équipe constituée des meilleurs éléments de feu Orochimaru. Après avoir recruté Suigetsu et Karin, son troisième et dernier homme sera Jûgo, un garçon à la force féroce et qui peine à réprimer ses pulsions meurtrières. Dangereux, celui-ci est à l'origine de la marque que l'ancien ninja du trio de la légende a infligé à ses subalternes...
Depuis l’opus précédent, on sentait que Masashi Kishimoto passait à la vitesse supérieure. Les événements proposés étaient majeurs à l'égard de l'intrigue de Naruto, et cette suite (composée des tomes 39 et 40 de l'édition classique) ne déroge pas à la règle, bien au contraire.
Car la situation évolue grandement, puisque l'information de la mort d'Orochimaru est maintenant connue dans tous les pays. Le statut de Sasuke a grandement évolué, ce qui chamboule tous les objectifs des différentes factions. Akatsuki doit continuer sa quête des bijû tout en prenant garde à leur nouvel ennemi et en assumant les pertes dans ses rangs quand Sasuke continue de forger sa propre petite alliance, et que Konoha met sur pied une escouade destinée à mettre la main sur Itachi avant le jeune renégat. Tout un programme que ce double volume vient aborder avec un rythme assez intense, tant l'auteur joue habilement avec les enjeux actuels de son intrigue.
Si elle peut paraître longuette, l'étape de formation du camp « Hebi » amène ses petites nouveautés, notamment à travers le personnage de Jûgo qui justifie quelques aspects de l'univers, tandis que d'autres menus développements viennent concerner l'influence du clan Uchiwa. Qu'ils soient improvisés ou non, ces rajouts permettent à ce monde fictif de se densifier, ce qu'on apprécie dans cette étape de transition charnière où l'action se fait plus discrète. Et en parallèle, la mise en place d'une nouvelle équipe du côté de Konoha a de quoi faire saliver tant elle met en avant des ninjas bien connus et d'autres qui n'avaient pas vraiment eu droit à leurs moments de gloire depuis la fin du premier cycle du manga. Pour l'heure, la nouvelle team doit faire ses preuves, mais on apprécie que l'auteur n'oublie personne.
Il en résulte une sorte de course contre la montre dans laquelle Sasuke et Itachi constitue les objectifs définis. Il n'en faut pas tellement plus pour aboutir à un fort suspense, tout en mêlant cette quête à un combat d'envergure pour l'héritier des Uchiwa dont on attendait de voir avec plus de précision l'étendue de sa puissance. Il semble alors clair que Masashi Kishimoto poursuit sa surenchère du côté de ses jeunes ninjas, chose assumée puisque cette nouvelle génération est vouée à surpasser les précédentes, conformément aux thématiques du titre. L'affrontement en lui-même se révèle spectaculaire et prenant dans sa globalité, et intense dans son issue. Un passage hautement saisissant donc, bien qu'il ne soit pas présenté comme un combat charnière.
Mais si Sasuke est l'objectif bien défini, Akatsuki est loin d'être en retrait. L'auteur en profite clairement pour enrichir l'ennemi de multiples mystères supplémentaires avec, au programme, quelques révélations concernant leur leader dont on ne pouvait soupçonner toute la portée politique des actions. Cet aspect manquait un peu au manga dans les derniers tomes en date, aussi revoir cette dimension remise en avant se révèle profitable aussi bien pour le lecteur que pour l'univers qui continue de prendre de la force. Entre conflits entre nations et autres guerres civiles, le monde des ninjas a largement de quoi justifier la montée de terroriste et belligérants tels qu'Akatsuki. Aussi, la fin du tome ouvre une nouvelle étape qui sera clé, aussi le prochain volume s'annonce déjà palpitant. Naruto a certes atteint la quarantaine de tomes (20 pour cette édition grand format double), mais son récit ne cesse de s'étoffer.
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