Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 10 Août 2010
Himé et Natsuno coulent de jours heureux en couple, dans un quotidien agréable et bien huilé. Mais quand l’état de la mère de Natsuno se dégrade, c’est la panique ! Himé refuse catégoriquement que le jeune homme subisse ce qu’elle-même a connu après la mort de sa mère, dont elle n’a encore jamais parlé auparavant. Dans la douleur, les deux jeunes gens se soutiennent tant bien que mal grâce à des perspectives possibles pour gagner de quoi payer l’opération … Heureusement, la particularité d’Himé qui lui a valu tant de méchancetés peut parfois servir, puisque son père peut sans doute débloquer les fonds nécessaire. Reste à le persuader de le faire … Et à reprendre une vie tranquille où les principales peurs se situent dans la rentrée des classes et sur le regard que les autres poseront sur ce couple atypique mais si harmonieux … Meilleur que les précédents tomes, ce volume saura en convaincre certaines, et a le mérite d’être plus agréable à la lecture, sans les habituels soupirs désespérés devant la platitude de l’histoire et ses dérives.
Ici, l’auteur termine bien son manga en fermant les portes qu’elle a ouverte et ainsi ne pas se perdre et offrir une fin précipitée. Certes, les sentiments un peu trop purs de l’héroïne qui convainc son père de lui prêter une somme astronomique pour sauver la mère de son petit ami est chose assez larmoyante et convenue, mais de bons sentiments arrivent tout de même à passer, notamment par Yama ou même Natsuno. En somme, l’auteur arrive à finir honorablement son récit en fermant un scénario mené jusqu’au bout. Si l’’ensemble n’est pas grandiose, on pourra facilement se prêter au jeu des dernières pages plutôt sympathiques. Les trois bonus sont quant à eux plutôt inégaux : le premier, qui met en scène l’échange des corps entre Yama et Tama est fantaisiste et inintéressant au possible. Les deux autres improvisent deux histoires d’amour pleines de bons sentiments, l’une dans le cadre d’un adolescent écrivain qui n’ose pas se déclarer à la fille qu’il aime, qui est également une de ses plus grandes fans, et l’autre aux alentours de Noël, où des liens se tissent entre deux amis apparemment destinés à être ensemble … Ces nouvelles sont à peine agréables mais permettent de meubler les pages supplémentaires sans trop de fausses notes.