Nabari Vol.5 - Actualité manga

Nabari Vol.5 : Critiques

Nabari no Oh

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 14 Juin 2013

Critique 1


Cette fois ci les plans de Miharu sont clairs : aider Yoite dans son mal être, et cela peu importe ce qu'en pensent ses acolytes.
Raïmei hospitalisée suite à l'affrontement l'opposant à Raïko, laisse paraître un sentiment de culpabilité. La tournure de son passé prend alors forme, et ce qui semblait n'être qu'un combat, dégage finalement un goût de vengeance ancrée au plus profond de l'histoire du clan Shimizu.
Sous forme de flashbacks habilement éparpillés, le lecteur découvre la genèse de cette opposition entre les deux héritiers du clan, seul l'acharnement de Gau du clan des Kaïroshu va permettre de mettre à plat tous les problèmes et ainsi de vivre malgré tout avec le passif des ninjas.

Un tome qui pèse lourd cette fois ci, les acteurs sont tous déterminés à faire valoir leur opinion et à s'affranchir des autres. Chacun prend sur soi imaginant que tout aurait pu aller mieux s'il n'avait pas été là.
Finalement, les deux seules personnes ne regardant pas derrière elle font figure de proue : Miharu et Yoite, toujours en quête des techniques interdites.

L'auteur joue habilement de la situation et nous pose des personnages hauts en couleur, mais incertains au plus profond d'eux mêmes. Les personnages pourraient être comparés à des adolescents en émoi qui se retrouvent rapidement désorientés dans le monde qui les entoure.

L'histoire passe avant tout dans ce titre, et l'action vient après, les relations entre les personnages évoluent rapidement. Un titre qui peut prendre au fil des parutions le pendant de l'autre thématique.
Un titre à lire à tête reposée pour ne rien manquer, tant les mots comptent !


 


 


Critique 2


Raimei est vaincue par son frère Raikô qui prend la fuite avec le Gamon Noir. Blessée aussi bien physiquement que dans son orgueil, l’héritière des Shimizu ne compte pas en rester là. Au même moment, Miharu dévoile à Thobari qu’il compte bien utiliser le Shinrabanshô pour aider Yoite…

Suite logique de l’opus précédent, ce tome 5 vient conclure l’arc sur le passé du clan Shimizu. Il faut dire que le tome dernier ne nous avait pas épargné : La tension montait de tous les côtés, et Raimei se confrontait à son destin, en l’occurrence son frère dont elle a juré de se venger. Pourtant, le volume s’ouvre sur la dispute entre Miharu et Tobari. Peu d’action et de révélations pour ce chapitre, nous nous contentons de contempler l’évolution d’un Miharu un peu plus affirmé et le fossé qui séparent ses idéaux de ceux de son professeur. Ce segment du volume associée à la conclusion de celui-ci, l’auteure avait prévu son coup et compte bien apporter de grands chamboulements à son intrigue…

Mais le cœur de volume, c’est bien entendu la suite de la confrontation entre Raimei et Raikô. Attendue au tournant, ce scénario de trahison d’un jeune ninja contre son clan ne déçoit pas une seule seconde ! Bien sûr, cela passe par un flashback qui revient en détail sur ce jour fatidique où le destin de tout un clan a été chamboulé, et la chose est très bien traitée ! Ce retour vers le passé se noue avec le présent de bien des manières. D’une part, tous les secrets de l’histoire semblent associés à une certaine nuit qui a tout chamboulé, et dont nous connaitrons très certainement la vérité vers la fin de la série, belle preuve que l’auteure sait où elle va ! Mais aussi, la mangaka nous dépeint plus en profondeur le personnage de Raikô et fait évoluer par la même occasion sa relation avec Raimei. Le personnage s’avère ainsi attachant, crédible, loin de l’image du tueur sanguinaire dont on aurait pu l’affubler. Oui, il se passe énormément de choses dans ce volume. Entre flashback, personnages qui évoluent, l’aspect relationnel entre différents protagonistes mis en avant… il est conseillé de lire ce volume en étant plongé dans l’opus pour ne pas en perdre une miette. Il se dégage énormément de choses à chaque page, tout va assez vite… mais reste suffisamment développé et passionnant ! Le thème de la famille brisée n’est pas rare mais est ici très bien traité. Ce n’est pas seulement la détresse de Raimei que nous ressentons au fil des pages, mais aussi celle de Raikô qui a su gagner notre estime.
On aurait tort de déclarer que seuls Raimei et Raikô sont mis en avant dans ce tome qui laisse une place d’honneur au personnage de Gau. Insupportable au volume précédent, le personnage se rattrape afin de devenir attachant, même s’il occupe un rôle évident de faire valoir…

Encore une fois, l’auteur a fait un grand pas en avant graphiquement. Le tome étant axé sur l’émotion, Yuhki Kamatani arrive parfaitement à retranscrire celle-ci par sa mise en scène et son travail graphique sur les personnages. Peu marquant sur le premier tome, le dessin de la mangaka paraît maintenant très maitrisé et agréable !

Plus on avance dans l’histoire, et plus Nabari devient passionnant… Ce volume aurait pu être un amas de clichés mais il n’en est rien : l’histoire est maitrisée, les évènements correctement développés, les personnages fouillés comme il se doit… Ce tome est d’une grande qualité, et on en redemande ! Gageons qu’étant donné le final de ce volume, l’intrigue va peut-être prendre un tournant différent au prochain volet.


 


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs