My lovely bitch - Actualité manga

My lovely bitch : Critiques

Aisare Seiaku Love Bitch

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Avril 2013

Inaugurant en compagnie de How Good Was I !? la collection Hentai sans Interdits des éditions Taifu, My lovely Bitch cache derrière son titre raffiné un contenu qui se veut un peu plus extrême et dégoulinant que son camarade de lancement.

Au programme de ce recueil, sept histoires, dont une en trois chapitres pour une longueur de 80 pages, où un lycéen voit se concrétiser l'insatiable appétit sexuel de sa délicieuse amie d'enfance, Neiko, devenue une pulpeuse jeune fille à la limite de la nymphomanie qui va se faire un plaisir de réaliser ses fantasmes. Jolie et très coquine mais malgré tout folle amoureuse de son ami d'enfance, n'hésitant pas à jouer sur certains fantasmes comme celui de la femme à lunettes, ou même à aller plus loin en impliquant dans ses jeux sexuels une camarade de classe amoureuse d'elle, Neiko devrait ravir les lecteurs avides de sensations, qui verront peut-être en quelque sorte en elle l'amie d'enfance idéale...

Les histoires suivantes sont dans la même veine, ne prenant aucun prétexte côté histoire et se contentant de nous offrir du sexe très charnel et bien dégoulinant au fil de situations exploitant divers fantasmes : la femme mariée délaissée par son mari et qui décide alors d'aller voir ailleurs, la prof particulière prête à n'importe quelle récompense pour motiver son élève, un étudiant qui profite de la naïveté de sa cousine (mais est-elle si naïve que ça ?)... Le mangaka Akewo Amatake s'extrait volontiers de toute morale comme dans ce chapitre où un jeune homme fait l'amour avec la femme de son défunt frère sur laquelle il a toujours fantasmé, et atteint même certaines extrémités dans cette voie, à l'image du chapitre où un jeune garçon connaît avec sa grande soeur un coït à la limite du viol...

La couverture ne mentait donc pas, et l'auteur n'a pas peur d'aller assez loin dans l'immoral et l'amoral, au risque de faire lâcher prise à certains lecteurs en cours de route, tandis que les autres se réjouiront.
Pour souligner le contenu, on a droit à un style graphique qui donne tout dans les formes, au risque de très peu se diversifier : hormis la camarade de classe du troisième chapitre, toutes les filles ont des obus à la place des seins, et sont bien en chair, au point d'avoir parfois quelques erreurs de proportion très flagrantes. Quant aux visages, ils possèdent un certain charme dû à des yeux perçants ou un peu sévères, mais malheureusement là aussi c'est peu varié : enlevez-leur leur coupe de cheveux respective, et toutes les filles se ressemblent. Enfin, côté mise en scène, l'auteur offre quelque chose qui ne fait pas semblant, et qui est porté par un découpage plutôt correct, qui met assez bien en valeur les courbes généreuses des filles.

Avec My Lovely Bitch, les éditions Taifu proposent un hentai qui divisera les foules, mais qui s'avère tout à fait honorable dans son genre, flirtant régulièrement avec l'immoral et proposant des filles aux formes aussi extrêmes que certains chapitres.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs