My dear - Actualité manga

My dear : Critiques

Itoshii, Hito

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 12 Novembre 2015

Motoki attend tous les soirs après ses heures de consultation la venue de Kashima, un yakuza, dont il est éperdument amoureux. Mais, il sait qu’il ne peut envisager une relation amoureuse avec Kashima, car ce dernier est épris d’un autre homme, Mitake. Alors, quand Kashima lui propose un jour d’être son sex friends, Motoki ne peut refuser. Cependant, au fil du temps, la douleur de ne pas être aimé en retour devient insupportable. Pourra-t-il continuer encore à l’aimer ainsi en silence ? Quand arrivera le point de rupture ?

L’entrée en matière de My Dear n’a absolument rien de romantique et dès le départ, nous avons le droit à des scènes érotiques qui peuvent surprendre par les proportions disproportionnées des attributs masculins. Point de romantisme de la part de l’auteur qui nous fait plonger directement dans une relation sex friends où les sentiments ne semblent pas avoir leur place aux premiers abords. Pourtant, dans cet univers rempli de sexe et de désir, Tamaki Kirishima arrive à parler de sentiments. Celui qui est pris au piège par les méandres de l’amour est Motoki. Il est comme pris au piège dans cette relation dominant/dominé où il appartient corps et âme à Kashima. Tel un bourreau, Kashima n’hésite pas à jouer avec Motoki sur leur relation de sex friends. En effet, Kashima ne cesse de lui répéter qu’il lui appartient et qu’il a interdiction de le tromper. Mais à l’inverse, il n’appartient pas à Motoki et si l’envie lui prend d’aller voir ailleurs, il le fera. La crainte de perdre Kashima ronge continuellement Motoki au point de l’étouffer sentimentalement, car à part du sexe, Kashima ne montre aucun sentiment envers Motoki. Une relation dominant/dominé qui est poussée à l’extrême par le sexe jusqu’à ce que l’un craque sous la pression et le non-retour de ses propres sentiments. Ce point de rupture pourrait finalement être salutaire au bien-être de Motoki…

Concernant les graphismes, les personnages ont des visages assez carrés et peuvent manquer par moment d’harmonie. Les scènes érotiques, très présentes, souffrent de problèmes de proportion ce qui rend les scènes assez brutales que ce soit au niveau visuel qu’au niveau du ressenti à la lecture. Quant à l’édition, elle est correcte.

Dans « My dear » nous voyons jusqu’à quel point par amour nous pouvons supporter d’être rabaissé et humilier. Mais, la souffrance psychologique que cela inflige est grande et un moment donné le point de rupture peut arriver.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs