Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 29 Avril 2020
Alors que les choses n'avaient pas du tout démarré de la meilleure des manières, la cohabitation forcée du peu sociable et banal étudiant Hitoshi avec le colossal mais un eu gamin criminel surdoué Ma-kun a fini par prendre une tout autre tournure, les deux hommes étant devenus amis, voire plus encore... à tel point que Ma-kun décide d'accompagner Hitoshi pour voir sa mère quand il apprend que celle-ci a fait un malaise ! Et si le malaise n'est finalement pas grave, un autre problème de taille finit par apparaître: la mère de Hitoshi aurait contracté une dette de 30 millions de yens auprès d'agences de prêt aux taux exorbitants, alors qu'elle n'a absolument rien fait, et en plus en ayant mis son fils comme garant ?! Ca sent l'arnaque, et Ma-kun a une petite idée de qui pourrait être derrière tout ça... Pour éponger la dette de Hitoshi, Ma-kun devra-t-il se résoudre à s'éloigner de ce dernier et à retourner dans ses manigances d'avant ? Hitoshi pourrait-il seulement accepter ça ?
Comme prévu, après un premier volume intrigant qui finissait par très bien exposer les talents de hacker de génie de Ma-kun auprès de son ancien comparse Tatsumi, le deuxième et dernier volume de My Little Inferno vient donc accentuer des problèmes plus embêtant avec l'affaire de la dette de la mère du jeune étudiant, une affaire où elle est parfaitement innocente. Bien sûr, Nemui Asada pense très bien les choses et évoque le milieu du hacking et des falsifications de données avec une crédibilité confinant à l'effroi, d'autant plus que les notes de traduction viennent consolider le tout, elles aussi. Mais cette affaire, pas plus sombre que de raisons, est surtout un excellent moyen de consolider la relation que Ma-kun a bâtie avec Hitoshi, quand bien même son ancien compagnon de crime fait du pied pour qu'il reviennent avec lui.
Tout du long, la mangaka joue alors à merveille sur les différences évidentes entre nos deux héros: d'un côté un jeune garçon on ne peut plus lambda et ayant des rêves bien sages, et de l'autre un homme ayant profiter de son génie pour vivre au-dessus des règles, quitte à devenir un criminel... Deux parcours aussi différents peuvent-ils vraiment se rejoindre ? C'est aussi en répondant à cette question que l'autrice brille. On adore observer les réactions de Hitoshi, comme son inquiétude quand Ma-kun est absent plusieurs jours, ou encore son désir de l'épauler alors qu'il n'a rien d'un criminel (si bien qu'il a des clichés sur le milieu criminel et que lui-même adopte quelques comportements clichés comme s'habiller en noir), tout comme on adore voir les réaction aussi hilares qu'attendries de Ma-kun face à lui. Il y a alors de moins en moins de doutes quant aux sentiments de ces deux-là, et l'atmosphère reste finalement plus guillerette qu'on aurait pu le croire.
L'ancien criminel s'adoucit tandis que l'étudiant passif gagne gentiment en caractère (et prend même des décisions !), e ton suit tout ça avec intérêt jusqu'au bout, y compris lors de l'astucieuse "fausse fin" de l'autrice aboutissant ensuite sur une scène érotique totalement soft, où on se plaît, avec malice, à voir Ma-kun se plier avec amusement aux exigences de Hitoshi.
Servi jusqu'au bout par une excellente patte graphique (notamment les scènes de nuit, avec des noirs et des jeux de clarté canons), My Little infenro se révèle alors être un vrai petit bijou dans son domaine. Tout en offrant une petite intrigue pleine de charme et à l'ambiance réussie, l'oeuvre doit surtout beaucoup à ses deux personnages principaux parfaitement campés.
Comme prévu, après un premier volume intrigant qui finissait par très bien exposer les talents de hacker de génie de Ma-kun auprès de son ancien comparse Tatsumi, le deuxième et dernier volume de My Little Inferno vient donc accentuer des problèmes plus embêtant avec l'affaire de la dette de la mère du jeune étudiant, une affaire où elle est parfaitement innocente. Bien sûr, Nemui Asada pense très bien les choses et évoque le milieu du hacking et des falsifications de données avec une crédibilité confinant à l'effroi, d'autant plus que les notes de traduction viennent consolider le tout, elles aussi. Mais cette affaire, pas plus sombre que de raisons, est surtout un excellent moyen de consolider la relation que Ma-kun a bâtie avec Hitoshi, quand bien même son ancien compagnon de crime fait du pied pour qu'il reviennent avec lui.
Tout du long, la mangaka joue alors à merveille sur les différences évidentes entre nos deux héros: d'un côté un jeune garçon on ne peut plus lambda et ayant des rêves bien sages, et de l'autre un homme ayant profiter de son génie pour vivre au-dessus des règles, quitte à devenir un criminel... Deux parcours aussi différents peuvent-ils vraiment se rejoindre ? C'est aussi en répondant à cette question que l'autrice brille. On adore observer les réactions de Hitoshi, comme son inquiétude quand Ma-kun est absent plusieurs jours, ou encore son désir de l'épauler alors qu'il n'a rien d'un criminel (si bien qu'il a des clichés sur le milieu criminel et que lui-même adopte quelques comportements clichés comme s'habiller en noir), tout comme on adore voir les réaction aussi hilares qu'attendries de Ma-kun face à lui. Il y a alors de moins en moins de doutes quant aux sentiments de ces deux-là, et l'atmosphère reste finalement plus guillerette qu'on aurait pu le croire.
L'ancien criminel s'adoucit tandis que l'étudiant passif gagne gentiment en caractère (et prend même des décisions !), e ton suit tout ça avec intérêt jusqu'au bout, y compris lors de l'astucieuse "fausse fin" de l'autrice aboutissant ensuite sur une scène érotique totalement soft, où on se plaît, avec malice, à voir Ma-kun se plier avec amusement aux exigences de Hitoshi.
Servi jusqu'au bout par une excellente patte graphique (notamment les scènes de nuit, avec des noirs et des jeux de clarté canons), My Little infenro se révèle alors être un vrai petit bijou dans son domaine. Tout en offrant une petite intrigue pleine de charme et à l'ambiance réussie, l'oeuvre doit surtout beaucoup à ses deux personnages principaux parfaitement campés.