Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 14 Décembre 2021
Chronique 2 :
L'affrontement fait rage entre Izuku et Tomura Shigaraki...ils vont tous deux puiser dans leurs dernières forces...mais le pouvoir de Tomura est si terrifiant qu'il pourrait bien mettre fin à l'ère des héros.
Que se soit du coté des héros ou de celui des vilains, tout le monde tente de faire pencher la balance, et l'élément clé pourrait bien être le surpuissant Gigantomakia...
Trois dizaines! C'est avec ce chiffre symbolique que l'auteur va nous offrir une fois de plus un volume d'une intensité incroyable!
L'action sera omniprésente mais comme à son habitude, Kohei Horikoshi n'en oubliera pas de développer ses personnages et les différentes intrigues.
On va encore une fois revenir dans la psyché de Izuku en compagnie des anciens possesseurs du One For All, tous unis pour lutter contre l'héritier de All For One!
L'affrontement est tout simplement dingue avec de nouveaux paliers qui sont franchis, l'auteur se lâche complètement et l'intensité n' jamais été aussi grande (j'ai l'impression de dire ça à chaque tome...mais c'est à chaque fois vrai!).
Mais tout ne va pas tourner qu'autour de Izuku et de Tomura! On va retrouver Endeavor qui va faire face à Crematorium...il paraissait évident que les deux détenteurs de pouvoir de feu finissent par se croiser, voire s'affronter...mais on ne s’attendait certainement pas à une telle révélation! C'est le choc! On est d'autant plus bluffé que l'auteur ait gardé ça sous le coude pendant si longtemps...car l'un comme l'autre les personnages ont été introduits il y a bien longtemps, et que Horikoshi ait à ce point anticipé (sans même savoir si sa série allait pouvoir aller aussi loin et donc lui permettre de développer ce point) à quelque chose de bluffant!
Et même si ça a été improvisé par l'auteur et que ce n'était pas réellement prévu de longue date, je suis clairement fan de ce genre de choses qui laisse malgré tout supposer que tout était prévu!
Et comme il nous faut notre dose de moments épiques, on va assister à deux retours de personnages qu'on ne pensait pas revoir en action avant un bon moment (voire pas du tout...je pensais même que le premier d'entre eux était mort)...alors certes cela n'a rien d'original mais cela fonctionne toujours aussi bien avec moi, d'autant que l'auteur possède l'art et la manière d'intégrer ce genre de scène pile quand il faut, avec un timing parfait!
Un volume 30 qui fait honneur à la série, sans la moindre fausse note, prenant et passionnant du début à la fin! Une grande claque...une de plus!
Chronique 1 :
La grande bataille opposant les héros à l'Alliance des vilains semble atteindre son point culminant, via une situation presque désespérée. Izuku est à bout de force mais doit affronter un Tomura qui ne s'avoue pas vaincu. Lors d'un nouveau choc, un événement étrange se poursuit : Accompagné par les anciens détenteurs du One For All, le jeune héros fait face à Tomura habité par son mentor, All For One.
Au même moment, l'avancée de Gigantomakhia ne ralentit pas, ce dernier atteignant cette fois la ville.
Arc exceptionnel de My Hero Academia, cette grande bataille conserve son intensité, quand bien même Kôhei Horikoshi la dirige vers sa conclusion. Une fin qui survient avec les dernières pages, et pourtant les rebondissements restent légion dans ce trentième opus.
L'auteur continue ainsi de jouer ses cartes visant à renforcer l'intensite dramatique des différents fronts, à commencer par la dualité entre Izuku et Tomura qui prend des élans presque mystiques dans les premières pages du volume. L'opposition est toujours plus forte est censée, et l'auteur la cristallise même dans les dernières pages du tome. L'idée est bonne, et permet une fin de bataille qui n'a pas le goût d'une grande victoire, et qui semble déjà teintée d'amertume tandis que les retombées ne nous ont pas encore été explicitement montrées.
Et malgré que ce volume conclue la grande bataille contre l'Alliance, les deux antagonistes ne sont pas forcément les têtes d'affiches. Kôhei Horikoshi trouve l'occasion de développer davantage la relation entre Himiko et Ochaco, là aussi très opposée et fascinante, quand il ne joue pas tout bonnement un autre atout majeur qu'il gardait en réserve. On comprend alors la nécessité d'aborder la rédemption d'Endeavor dans les arcs qui ont précédé, tant cette intrigue prend encore plus d'ampleur et de poids. Ici, l'auteur continue de traiter la situation familiale du personnage comme une fatalité, les actions passées du nouveau numéro 1 des héros ayant mené à une partie du chaos actuel. Des personnages, qu'on pouvait juger comme très secondaires, prennent ainsi du sens.
Encore une fois, My Hero Academia ne laisse donc pas le temps de souffler tant il y a de points à traiter et d'oppositions à aborder dans un tome qui achève ce véritable conflit entre héros et vilain. Les retournements de situation restent nombreux et contribuent à une bonne part de spectacle émotionnel des événements, tout étant toujours justifié car préparé en amont, preuve que le mangaka posait ses pions depuis un moment déjà. L'ensemble est d'une grande générosité et doté d'une adrénaline fou, demeurant alors dans la veine des quelques volumes qui ont précédé.
Après une telle bataille, la plus grande et la plus longue de la série à l'heure actuelle, My Hero Academia ne pourra plus être comme avant. On attend de la suite qu'elle dresse un vilan de ces événements, ce qui occasionnera un 31e tome dont on voit mal une légèreté potentielle. Encore un excellent volume, donc, pour un titre qui parvient encore à progresser, même avec le cap des trente opus atteints. Maintenant, on se questionne sur ce que la suite nous réserve.
A noter quen comme pour le tome 27, ce volume nous est proposé dans une édition collector qui vient inclure le cinquième roman de la série, un joli ex-libris et une silhouette en acrylique d'Izuku, le tout dans un fourreau souple. Le tout profite d'une illustration inédite signée Jorge Jimenez, un artiste de comics de l'écurie DC qui a notamment œuvré sur Batman et The Justice League. Un système de couverture alternative loin d'être absurde puisque Ki-oon ne fait qu'appuyer l'éternel rapport entre l'oeuvre de Kôhei Horikoshi et l'industrie du comic book. Pour quelques centimes de plus, les lecteurs intéressés par le manga et le roman auraient tort de ne pas craquer, d'autant plus que l'éditeur semble avoir prévu de grandes quantités, anticipant les potentielles ruptures provoquées par les spéculateurs sans jugeote ni morale.
L'affrontement fait rage entre Izuku et Tomura Shigaraki...ils vont tous deux puiser dans leurs dernières forces...mais le pouvoir de Tomura est si terrifiant qu'il pourrait bien mettre fin à l'ère des héros.
Que se soit du coté des héros ou de celui des vilains, tout le monde tente de faire pencher la balance, et l'élément clé pourrait bien être le surpuissant Gigantomakia...
Trois dizaines! C'est avec ce chiffre symbolique que l'auteur va nous offrir une fois de plus un volume d'une intensité incroyable!
L'action sera omniprésente mais comme à son habitude, Kohei Horikoshi n'en oubliera pas de développer ses personnages et les différentes intrigues.
On va encore une fois revenir dans la psyché de Izuku en compagnie des anciens possesseurs du One For All, tous unis pour lutter contre l'héritier de All For One!
L'affrontement est tout simplement dingue avec de nouveaux paliers qui sont franchis, l'auteur se lâche complètement et l'intensité n' jamais été aussi grande (j'ai l'impression de dire ça à chaque tome...mais c'est à chaque fois vrai!).
Mais tout ne va pas tourner qu'autour de Izuku et de Tomura! On va retrouver Endeavor qui va faire face à Crematorium...il paraissait évident que les deux détenteurs de pouvoir de feu finissent par se croiser, voire s'affronter...mais on ne s’attendait certainement pas à une telle révélation! C'est le choc! On est d'autant plus bluffé que l'auteur ait gardé ça sous le coude pendant si longtemps...car l'un comme l'autre les personnages ont été introduits il y a bien longtemps, et que Horikoshi ait à ce point anticipé (sans même savoir si sa série allait pouvoir aller aussi loin et donc lui permettre de développer ce point) à quelque chose de bluffant!
Et même si ça a été improvisé par l'auteur et que ce n'était pas réellement prévu de longue date, je suis clairement fan de ce genre de choses qui laisse malgré tout supposer que tout était prévu!
Et comme il nous faut notre dose de moments épiques, on va assister à deux retours de personnages qu'on ne pensait pas revoir en action avant un bon moment (voire pas du tout...je pensais même que le premier d'entre eux était mort)...alors certes cela n'a rien d'original mais cela fonctionne toujours aussi bien avec moi, d'autant que l'auteur possède l'art et la manière d'intégrer ce genre de scène pile quand il faut, avec un timing parfait!
Un volume 30 qui fait honneur à la série, sans la moindre fausse note, prenant et passionnant du début à la fin! Une grande claque...une de plus!
Chronique 1 :
La grande bataille opposant les héros à l'Alliance des vilains semble atteindre son point culminant, via une situation presque désespérée. Izuku est à bout de force mais doit affronter un Tomura qui ne s'avoue pas vaincu. Lors d'un nouveau choc, un événement étrange se poursuit : Accompagné par les anciens détenteurs du One For All, le jeune héros fait face à Tomura habité par son mentor, All For One.
Au même moment, l'avancée de Gigantomakhia ne ralentit pas, ce dernier atteignant cette fois la ville.
Arc exceptionnel de My Hero Academia, cette grande bataille conserve son intensité, quand bien même Kôhei Horikoshi la dirige vers sa conclusion. Une fin qui survient avec les dernières pages, et pourtant les rebondissements restent légion dans ce trentième opus.
L'auteur continue ainsi de jouer ses cartes visant à renforcer l'intensite dramatique des différents fronts, à commencer par la dualité entre Izuku et Tomura qui prend des élans presque mystiques dans les premières pages du volume. L'opposition est toujours plus forte est censée, et l'auteur la cristallise même dans les dernières pages du tome. L'idée est bonne, et permet une fin de bataille qui n'a pas le goût d'une grande victoire, et qui semble déjà teintée d'amertume tandis que les retombées ne nous ont pas encore été explicitement montrées.
Et malgré que ce volume conclue la grande bataille contre l'Alliance, les deux antagonistes ne sont pas forcément les têtes d'affiches. Kôhei Horikoshi trouve l'occasion de développer davantage la relation entre Himiko et Ochaco, là aussi très opposée et fascinante, quand il ne joue pas tout bonnement un autre atout majeur qu'il gardait en réserve. On comprend alors la nécessité d'aborder la rédemption d'Endeavor dans les arcs qui ont précédé, tant cette intrigue prend encore plus d'ampleur et de poids. Ici, l'auteur continue de traiter la situation familiale du personnage comme une fatalité, les actions passées du nouveau numéro 1 des héros ayant mené à une partie du chaos actuel. Des personnages, qu'on pouvait juger comme très secondaires, prennent ainsi du sens.
Encore une fois, My Hero Academia ne laisse donc pas le temps de souffler tant il y a de points à traiter et d'oppositions à aborder dans un tome qui achève ce véritable conflit entre héros et vilain. Les retournements de situation restent nombreux et contribuent à une bonne part de spectacle émotionnel des événements, tout étant toujours justifié car préparé en amont, preuve que le mangaka posait ses pions depuis un moment déjà. L'ensemble est d'une grande générosité et doté d'une adrénaline fou, demeurant alors dans la veine des quelques volumes qui ont précédé.
Après une telle bataille, la plus grande et la plus longue de la série à l'heure actuelle, My Hero Academia ne pourra plus être comme avant. On attend de la suite qu'elle dresse un vilan de ces événements, ce qui occasionnera un 31e tome dont on voit mal une légèreté potentielle. Encore un excellent volume, donc, pour un titre qui parvient encore à progresser, même avec le cap des trente opus atteints. Maintenant, on se questionne sur ce que la suite nous réserve.
A noter quen comme pour le tome 27, ce volume nous est proposé dans une édition collector qui vient inclure le cinquième roman de la série, un joli ex-libris et une silhouette en acrylique d'Izuku, le tout dans un fourreau souple. Le tout profite d'une illustration inédite signée Jorge Jimenez, un artiste de comics de l'écurie DC qui a notamment œuvré sur Batman et The Justice League. Un système de couverture alternative loin d'être absurde puisque Ki-oon ne fait qu'appuyer l'éternel rapport entre l'oeuvre de Kôhei Horikoshi et l'industrie du comic book. Pour quelques centimes de plus, les lecteurs intéressés par le manga et le roman auraient tort de ne pas craquer, d'autant plus que l'éditeur semble avoir prévu de grandes quantités, anticipant les potentielles ruptures provoquées par les spéculateurs sans jugeote ni morale.