Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 09 Octobre 2020
Chronique 2 :
Deux groupes de vilains s'affrontent, dans l'indifférence la plus totale des super héros: L'alliance des super vilains et le Front de libération luttent dans un combat à mort pour la suprématie, et ce combat atteint son apogée lorsque les deux leaders entament leur face à face! Mais Tomura est bien loin d'avoir exploré tout son potentiel...en se remémorant le passé il va franchir un nouveau cap et laisser exploser sa puissance...
La première partie du tome (un bon gros tiers) va directement faire suite au combat entamé dans le volume précédent, et il s'agit clairement de la partie la plus marquante du tome, la plus violente également...
L'affrontement touche à sa fin lorsque les deux chefs de gangs se font face et c'est bien entendu Tomura qui va tirer son épingle du jeu...personne n'a jamais cru le contraire! Si Re-Destro nous a été présenté comme un fin tacticien doublé d'un monstre de puissance ce n'était que pour donner plus d'importance à la victoire de Tomura, les lecteurs ne pouvaient être dupes.
Mais cette partie a également contribué à rendre plus humain ce groupe de vilains, les rendre attachants, ce qui va à l'encontre de leur nature de super vilains justement. Et c'est là toute la force de la mise en scène de Kohei Horikoshi, donnant toute sa saveur à cette partie!
Et après avoir développé les autres personnages, c'est au tour de Tomura de dévoiler son passé, un passé aussi sombre que tragique, absolument traumatisant, justifiant presque son malaise et sa colère, et surtout expliquant comment il est tombé dans les filets de All for One!
Suite à ce combat dantesque opposant deux groupes de super vilains, un seul sortira vainqueur, mais grandement renforcé, le petit groupe est devenu une armée et désormais, les quelques membres sont devenus des lieutenants dirigeants des divisions entières...la menace s'intensifie!
Les héros reviennent sur le devant de la scène dans la deuxième partie du tome, qui se veut bien entendu plus légère, avec une petite transition amusante, permettant de recentrer les choses autour des protagonistes.
Et une nouvelle phase débute alors, avec les stages de nos jeunes héros, et les missions des héros confirmés...mais maintenant plus rien n'est pareil, la menace est toute autre, le danger bien plus important...et si les personnages ne peuvent que le supposer, le lecteur sait désormais que le combat s'annonce toujours plus déséquilibré pour les héros!
Hawk joue double jeu et va forcément avoir un rôle clé dans tout ça...mais on redoute déjà les pertes parmi les héros; il parait improbable que le combat qui s'annonce se termine sans mort!
Un volume excellent, comme d’habitude, qui se paye le luxe d'être encore plus stimulant pour la suite!
Chronique 1 :
Dans la ville isolée de Deika, l'Alliance des Super-Vilains affronte le Front de Libération des Facultés Para-Humaines, un assaut qui permettra, à termes, à Tomura de gagner un pouvoir encore plus grand auprès du mystérieux professeur. Lors de son affrontement contre Re-Destro, le leader du Front de Libération, Tomura recouvre sa mémoire. Et tandis qu'il se souvient de l'enfant en soif de destruction qu'il était autrefois, il retrouve la toute-puissance enfouie en lui. De cet événement se décidera l'issue de cette bataille destructrice, mais peut-être aussi celle du monde...
Kôhei Horikoshi surprenait avec ses deux tomes précédents, en mettant l'accent sur l'Alliance des Super-Vilains. Une belle mise en avant qui les rendait plus attachants et humains malgré leur qualité d'ennemis, mais on ne s'attendait certainement pas à ce que le mangaka préparait avec cette manœuvre. Ainsi, nous assistant à la fin du sombre flashback de Tomura, un retour vers le passé qui dévoile un enfant autrefois déjà tourmenté, et le coup de maître qu'il réalise en s'opposant à Re-Destro. La fin de la bataille est époustouflante tant elle est spectaculaire, montrant visuellement la puissance d'un Tomura que le lecteur avait peut-être trop sous-estimé jusque-là. Puis, l'auteur fait bien plus fort encore dans l'issue de cet arc, lui donnant un lourd sens à l'égard de toute la trame de My Hero Academia. Le rebondissement, en plus d'être bien trouvé, chamboule le rapport de forces et amorce une nouvelle ère sombre pour la série. Si on voulait jouer les devins, on pourrait même croire que la phase finale du manga est amorcée, mais il semble encore trop tôt pour l'affirmer.
Après un passage aussi brillant et intense, on pouvait se questionner sur le retour à la quiétude du côté des héros en herbe. Et effectivement, la transition en est presque déroutante : La 2nde A de Yûhei reprend le cours de son apprentissage, avec au programme un énième stage scolaire. Dans un premier temps, difficile de ne pas regretter une certaine redondance... Sauf que Kôhei Horikoshi a conscience de ça. Bien que le nouveau stage d'Izuku semble tout de même intéressant en surface, tout ce qui se trame derrière cette phase est beaucoup plus captivant. Car la contre-attaque doit se préparer du côté des héros, aussi ce « stage » n'a rien d'un simple hasard. Globalement, toute la seconde moitié du tome traite avec une belle intelligence la double tonalité de la série. Car derrière le côté scolaire et héroïque se cache une progression bien plus lourd tant les enjeux sont immenses. L'auteur nous prépare inéluctablement à quelque chose de plus grand, et ne semble rien laisser au hasard.
Certains lecteurs pouvaient reprocher à la série son manque de punch depuis l'exaltant arc Overhaul. Qu'à cela ne tienne, Kôhei Horikoshi semble s'être seulement laissé une étape d'accalmie pour mieux préparer une suite plus soutenue. Si les deux derniers volumes en date étaient déjà très bon dans leurs propositions, ce vingt-cinquième tome est un déluge d'intensité, aussi bien visuel que scénaristique. Le récit progresse énormément en peu de temps, et de manière habile puisqu'il ne fait que jouer avec des éléments plantés dans la série depuis quelques temps. Une véritable claque qu'est cet opus, dont les chamboulements nous feront attendre la suite avec une grande impatience.
Deux groupes de vilains s'affrontent, dans l'indifférence la plus totale des super héros: L'alliance des super vilains et le Front de libération luttent dans un combat à mort pour la suprématie, et ce combat atteint son apogée lorsque les deux leaders entament leur face à face! Mais Tomura est bien loin d'avoir exploré tout son potentiel...en se remémorant le passé il va franchir un nouveau cap et laisser exploser sa puissance...
La première partie du tome (un bon gros tiers) va directement faire suite au combat entamé dans le volume précédent, et il s'agit clairement de la partie la plus marquante du tome, la plus violente également...
L'affrontement touche à sa fin lorsque les deux chefs de gangs se font face et c'est bien entendu Tomura qui va tirer son épingle du jeu...personne n'a jamais cru le contraire! Si Re-Destro nous a été présenté comme un fin tacticien doublé d'un monstre de puissance ce n'était que pour donner plus d'importance à la victoire de Tomura, les lecteurs ne pouvaient être dupes.
Mais cette partie a également contribué à rendre plus humain ce groupe de vilains, les rendre attachants, ce qui va à l'encontre de leur nature de super vilains justement. Et c'est là toute la force de la mise en scène de Kohei Horikoshi, donnant toute sa saveur à cette partie!
Et après avoir développé les autres personnages, c'est au tour de Tomura de dévoiler son passé, un passé aussi sombre que tragique, absolument traumatisant, justifiant presque son malaise et sa colère, et surtout expliquant comment il est tombé dans les filets de All for One!
Suite à ce combat dantesque opposant deux groupes de super vilains, un seul sortira vainqueur, mais grandement renforcé, le petit groupe est devenu une armée et désormais, les quelques membres sont devenus des lieutenants dirigeants des divisions entières...la menace s'intensifie!
Les héros reviennent sur le devant de la scène dans la deuxième partie du tome, qui se veut bien entendu plus légère, avec une petite transition amusante, permettant de recentrer les choses autour des protagonistes.
Et une nouvelle phase débute alors, avec les stages de nos jeunes héros, et les missions des héros confirmés...mais maintenant plus rien n'est pareil, la menace est toute autre, le danger bien plus important...et si les personnages ne peuvent que le supposer, le lecteur sait désormais que le combat s'annonce toujours plus déséquilibré pour les héros!
Hawk joue double jeu et va forcément avoir un rôle clé dans tout ça...mais on redoute déjà les pertes parmi les héros; il parait improbable que le combat qui s'annonce se termine sans mort!
Un volume excellent, comme d’habitude, qui se paye le luxe d'être encore plus stimulant pour la suite!
Chronique 1 :
Dans la ville isolée de Deika, l'Alliance des Super-Vilains affronte le Front de Libération des Facultés Para-Humaines, un assaut qui permettra, à termes, à Tomura de gagner un pouvoir encore plus grand auprès du mystérieux professeur. Lors de son affrontement contre Re-Destro, le leader du Front de Libération, Tomura recouvre sa mémoire. Et tandis qu'il se souvient de l'enfant en soif de destruction qu'il était autrefois, il retrouve la toute-puissance enfouie en lui. De cet événement se décidera l'issue de cette bataille destructrice, mais peut-être aussi celle du monde...
Kôhei Horikoshi surprenait avec ses deux tomes précédents, en mettant l'accent sur l'Alliance des Super-Vilains. Une belle mise en avant qui les rendait plus attachants et humains malgré leur qualité d'ennemis, mais on ne s'attendait certainement pas à ce que le mangaka préparait avec cette manœuvre. Ainsi, nous assistant à la fin du sombre flashback de Tomura, un retour vers le passé qui dévoile un enfant autrefois déjà tourmenté, et le coup de maître qu'il réalise en s'opposant à Re-Destro. La fin de la bataille est époustouflante tant elle est spectaculaire, montrant visuellement la puissance d'un Tomura que le lecteur avait peut-être trop sous-estimé jusque-là. Puis, l'auteur fait bien plus fort encore dans l'issue de cet arc, lui donnant un lourd sens à l'égard de toute la trame de My Hero Academia. Le rebondissement, en plus d'être bien trouvé, chamboule le rapport de forces et amorce une nouvelle ère sombre pour la série. Si on voulait jouer les devins, on pourrait même croire que la phase finale du manga est amorcée, mais il semble encore trop tôt pour l'affirmer.
Après un passage aussi brillant et intense, on pouvait se questionner sur le retour à la quiétude du côté des héros en herbe. Et effectivement, la transition en est presque déroutante : La 2nde A de Yûhei reprend le cours de son apprentissage, avec au programme un énième stage scolaire. Dans un premier temps, difficile de ne pas regretter une certaine redondance... Sauf que Kôhei Horikoshi a conscience de ça. Bien que le nouveau stage d'Izuku semble tout de même intéressant en surface, tout ce qui se trame derrière cette phase est beaucoup plus captivant. Car la contre-attaque doit se préparer du côté des héros, aussi ce « stage » n'a rien d'un simple hasard. Globalement, toute la seconde moitié du tome traite avec une belle intelligence la double tonalité de la série. Car derrière le côté scolaire et héroïque se cache une progression bien plus lourd tant les enjeux sont immenses. L'auteur nous prépare inéluctablement à quelque chose de plus grand, et ne semble rien laisser au hasard.
Certains lecteurs pouvaient reprocher à la série son manque de punch depuis l'exaltant arc Overhaul. Qu'à cela ne tienne, Kôhei Horikoshi semble s'être seulement laissé une étape d'accalmie pour mieux préparer une suite plus soutenue. Si les deux derniers volumes en date étaient déjà très bon dans leurs propositions, ce vingt-cinquième tome est un déluge d'intensité, aussi bien visuel que scénaristique. Le récit progresse énormément en peu de temps, et de manière habile puisqu'il ne fait que jouer avec des éléments plantés dans la série depuis quelques temps. Une véritable claque qu'est cet opus, dont les chamboulements nous feront attendre la suite avec une grande impatience.
01/02/2024 
06/06/2024 Univers
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