My Dear Detective Vol.5 - Actualité manga
My Dear Detective Vol.5 - Manga

My Dear Detective Vol.5 : Critiques

Kimi wa Nazotoki no Ma Cherie

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 23 Septembre 2025

Après un excellent quatrième volume qui a éclairé pas mal de choses sur notre héroïne, ce sont des affaires un peu plus modestes qui, dans l'ensemble, attendent Mitsuko et Saku au fil de ce cinquième tome. Ici, un jeune homme aveugle et sa soeur tentent de retrouver la trace d'un film dont ils n'ont jamais pu voir la fin au cinéma à cause d'un incident. Là, il est question de retrouver la trace d'un homme ayant récemment disparu d'une pension où la gérante accueille avec gentillesse et sans préjugés tout le monde, y compris les personnages ayant un casier judiciaire. Puis il faudra gérer un imprévu touchant les anciens camarades de Saku au sein d'un club de kendo.

Ne durant à chaque fois qu'un ou deux chapitres, ces affaires restent alors plut^to simples dans leur déroulement, notre chère Mitsuko n'ayant jamais de grosses difficultés à remonter les pistes, mue par son sens aiguisé de l'observation et de la déduction. Mais cela ne veut pas pour autant dire que ces récits ont peu d'intérêt, loin de là ! Tout d'abord car, sous le dessin clair et expressif de Natsumi Ito, il y a toujours un réel plaisir entraînant à suivre les avancées des protagonistes et leurs complicité. Ensuite, parce que les personnages secondaires, figures centrales le temps d'une enquête, sont généralement bien campées et facilement touchantes quand il le faut au vu de leur histoire personnelle. Et enfin car chacun de ces récits a toujours quelque chose à nous dire: Quand la troisième histoire joue efficacement sur une nouvelle facette du background de Saku, les deux premières affaires, elles, éclairent de nouveaux aspects de la vie à cette époque aux alentours du quartier de Ginza. Ainsi a-t-on, dans la deuxième histoire, un certain aperçu des difficultés à se réintégrer quand on a un casier judiciaire et qu'on n'a jamais eu la chance d'avoir une vie "normale". Mais c'est surtout le premier récit qui captive le plus puisque, de fil en aiguille, il va nous faire découvrir, à travers la passion de ses personnages, un travail méconnu et typiquement nippon : celui de narrateur lors des séances de films muets au cinéma, un travail aussi nommé "benshi" pour la petite info supplémentaire, ensuite tombé en désuétude avec l'arrivée du cinéma parlant, mais que certains passionnés entretiennent toujours pour en faire vivre l'héritage.

A l'arrivée, un tome comme celui-ci, c'est-à-dire un peu plus simple, n'est pas forcément un mal après le volume précédent, d'autant qu'on se régale toujours grâce aux personnages bien campés, au dessin de l'autrice et au portrait de l'époque. Qui plus est,le dernier chapitre, que nous n'avons pas encore évoqué jusque-là car il entame tout juste une affaire autour d'un pigeon voyageur, nous laisse sur un bon petit suspense où les choses semblent cette fois-ci moins faciles pour notre chère détective... Affaire à suivre !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction