Muses de l'onsen (les) - Actualité manga

Muses de l'onsen (les) : Critiques

Yukemuri Harem Monogatari

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 06 Octobre 2020

Actif au Japon depuis le début des années 2010 dans le milieu du manga X, Tachibana Omina est un auteur qui, en une poignée d'oeuvres, s'est spécialisé dans le hentai à harem, tous les noms de ses publications papier au Japon contenant d'ailleurs le mot "harem". Dans le registre, le mangaka s'est déjà essayé à différents thèmes spécifiques, comme l'inceste avec des soeurs ou l'isekai avec son lot de fille de fantasy... Avec sa première publication française qu'est Les Muses de l'Onsen, il suit globalement le même principe en se penchant globalement sur des femmes déjà bien adultes pour la plupart, le tout dans un cadre typiquement japonais.

Paru au Japon en 2018 aux éditions Ti-net sous le nom Yukemuri Harem Monogatari après une prépublication dans le magazine Comic Mugen Tensei, ce récit en 5 chapitres (plus un petit prologue en couleurs) et d'environ 200 pages nous invite à suivre l'été tout à fait particulier du jeune étudiant Takumi en tant que travailleur saisonnier dans un onsen. Entre la gérante aussi élégante que sérieuse et sa collègue de travail un tout petit peu plus âgée que lui et très taquine, le jeune garçon toujours vierge ne sait pas toujours où se mettre, mais travaille avec application. Du moins, jusqu'à ce que débarque à l'auberge une nouvelle cliente, Saki, une jeune écrivaine en recherche d’inspiration, qui semble bien connaître la gérante... mais qui écrit un type d'oeuvres très spécifique, à savoir des romans érotiques, et qui pour trouver l'inspiration et enfin connaître un plus grand succès a à tout prix besoin d'observer voire de vivre le sexe de ses propres yeux ! Autant dire qu'en tant que seul garçon de l'auberge, Takumi va vite se retrouver sollicité par la belle jeune femme... et pas que. Car en plus de la gérante et de sa lubrique collègue, l'onsen accueille également trois femmes adultes qui n'ont pas connu la chose depuis un moment...

L'oeuvre ici présente nous narre donc un récit simple mais efficace où, les unes après les autres, les 6 héroïnes vont faire tomber sous leur charme notre héros... qui ne va évidemment pas s'en plaindre, d'autant que malgré sa virginité initiale il démontrera vite nombre de prouesses satisfaisant complètement ces dames, une bonne vieille recette ayant déjà souvent fait ses preuves dans ce type de lecture. Les Muses de l'Onsen sera donc un joli petit défilé de parties de jambes en l'air, d'abord à deux, puis à trois, à plusieurs, et tous ensemble, les tabous n'ayant bien vite plus court au coeur de cette auberge.

Takumi découvrira alors 6 femmes ayant chacune leurs petites spécificités: la collègue taquine et coquine qui s'assume bien, la gérante cachant derrière son sérieux et son élégance un côté très maso, la femme divorcée ayant besoin de renouer avec le contact masculin, la femme plus expérimentée et persuadée au départ que le jeune garçon ne pourra jamais la satisfaire, la femme sans expérience malgré son âge et qui ne pensait pas forcément attirer un jour un garçon... sans oublier, bien sûr, l'écrivaine Saki, à l'origine de tout ça, et qui finira par occuper une place à part dans le coeur de Takumi. Ces personnages féminins ont beau avoir toutes un peu le même gabarit (l'auteur semble aimer les gros seins), elles s'avèrent donc suffisamment différentes, autant dans leur personnalité que dans leurs pratiques (certaines aiment le sexe ayant une pointe de douceur, d'autres le sexe complice, d'autres encore quand c'est un eu plus sauvage...) ou dans leur allure, avec pour chacune des coiffures et des tenues bien reconnaissables.

Qui plus est, sur le plan visuel il n'y a rien à reprocher au mangaka, qui livre une copie pleine de charme. Le cadre traditionnel de l'onsen est suffisamment bien croqué (juste, peut-être aurait-on aimé un peu plus de scènes dans l'eau) pour porter le charme nippon de ces femmes assez mûres. Les pratiques restent dans le classique (pénétration vaginale, branlette espagnole, fellation, et c'est à peu près tout) mais sont sans cesse renouvelées dans les positions et dans les angles de vue. Et grâce aux formes de ses héroïnes, à des trames leur apportant plus de substance/profondeur, à un trait un peu rond et à des parties intimes dessinées avec précision, Tachibana Omina n'a aucun mal à faire ressortir un côté très charnel dans ses planches.

Les Muses de l'Onsen est donc un très bon cru dans une catégorie de hentai à harem, et donne facilement envie de retrouver une jour cet auteur dans nos contrées. Quant à l'édition française, elle est très belle avec son grand format, ses 4 premières pages en couleurs, sa très bonne qualité de papier et d'impression et sa traduction efficace assurée par le studio Charon.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction