Montage Vol.9 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 14 Août 2015

Après un huitième tome plus que médiocre, Yamato et Miku arrivent enfin à Okinawa avec la ferme intention d'approcher leur seule piste importante : Kyôko Gibson, qu'ils soupçonnent d'avoir participé au vol des 300 millions. Pendant ce temps, de son côté, le policier Mizuhara poursuit aussi son enquête. En compagnie de Natsumi, il remontes ses pistes, interroge Shota, puis se met en quête de lever une partie du voile sur Shinnosuke Sawada, le politicien président du parti Minwato. L'heure de plusieurs révélations a enfin sonné...

Car oui, après plusieurs tomes en dents de scie qui faisaient beaucoup trop trainer les choses et qui étiraient inutilement certaines pistes, la rencontre de nos héros avec Kyôko et l'enquête de Mizuhara permettent enfin de concrétiser certaines hypothèses, notamment sur les auteurs du vol des 300 millions, sur la possible innocence du père de Yamato, et sur l'implication de Sawada dans l'affaire. Il ne s'agit là que de confirmations d'hypothèses quasiment sûres, mais il était plus que temps qu'elles arrivent, d'autant qu'elles relancent efficacement l'intrigue sur quelques nouvelles énigmes. Qu'est devenu Ryû ? Qu'est-ce que ces pierres trouvées par Yamato et Mizuhara ? Comment relier Sawada, Yûdai Kawasaki et Gunkanjima ? On reste également dans l'attente concernant les futurs méfaits du père adoptif de Taisei, le rôle qu'aura l'inspecteur découvert dans le tome précédent et que l'on revoit ici brièvement, et la fracassante révélation de la dernière page. C'est sûr, cette fois la tension et le suspense sont bien là.

On ne peut pourtant pas dire que ce tome n'est pas entaché par quelques éléments toujours aussi irritants, en tête l'aspect désespérément cliché et caricatural des personnages. Natsumi énerve, tant parfois elle ne semble pas avoir conscience de la situation. La déclaration de Mizuhara tombe comme un cheveu sur la soupe. Kyôko accepte finalement un peu trop facilement de tout (ou presque) révéler. Quant au vieux Suzuki, son comportement de vieux libidineux reste tellement too much qu'il en devient ridicule. Enfin, no comment sur les nouveaux venus, entre les militaires américains qui sont des caricatures de gros bras décérébrés mais gentils, ou Catherine la serveuse américaine aux boobs surdimensionnés qui s'amuse à allumer un peu Yamato... Néanmoins, tout cela n'entache que partiellement un tome efficace, qui apporte enfin les informations et les nouvelles interrogations dont la série avait besoin pour se relancer. Pourvu que ça dure !
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction