Montage Vol.12 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 31 Mars 2016

La menace Suzuki s'est achevée par la mort brutale de ce dernier, et Yamato et Miku peuvent désormais reprendre leurs investigations pour se rapprocher de la vérité concernant le vol des 300 millions. Aux côtés de Kyôko Gibson, au sein de la base américaine qui les place temporairement à l'abri de la police japonaise et notamment de Madanbashi, ils peuvent mieux faire connaissance avec Harry Stanley, l'ancien militaire américain épris de Kyôko et qui les a aidés avec l'hélicoptère, et celui a nombre de choses à leur avouer. Car il s'avère qu'il sait pas mal de choses sur l'affaire des 300 millions, lui qui a eu l'occasion de côtoyer certaines des personnes qui y sont impliquées. Retour en décembre 1968...

Dans un douzième tome essentiellement voué à amener bon nombre d'éclaircissements sur ce qui s'est passé les jours suivant le vol des 300 millions, on pourra trouver un peu gros le fait que Harry ait justement eu l'occasion de côtoyer autant de personnes mêlées à l'affaire, tout comme on pourra trouver curieux qu'il connaisse autant de petits détails sur certains événements, même si Yûdai Kawasaki lui a sans doute raconté pas mal de choses. Mais lui-même n'a pas pu assister à tout...
Reste qu'une fois ces petites facilités passées, on a droit à un tome qui s'avère intéressant à plus d'un égard, puisqu'il amène des informations plus ou moins longtemps attendues, comme le rôle qu'a eu le dénommé Suguro à l'époque, ou, surtout, ce qu'est devenu Ryû, l'ancien amoureux de Kyôko que celle-ci a toujours espéré revoir... L'ensemble se tient, apporte des confirmations parfois prévisibles, mais nécessaires, se permet également de consolider les motivations poussant Yûdai Kawasaki à agir encore aujourd'hui, et intrigue à nouveau sur l'enjeu qui se cachait exactement derrière le vol à l'époque, ce qui permet à Jun Watanabe de surfer légèrement sur le contexte de cette fin des années 1960 marquée par les révolutions étudiantes et radicales.

Enfin, en amenant Kyôko à faire un choix important, en offrant un rôle grandissant à Harry, et en voyant revenir à la charge un ennemi important, la fin de tome conclut une partie à Okinawa qui, malgré ses errances pas toujours heureuses, s'achève ici en apportant bel et bien sa pierre à l'édifice tout en préparant une suite qui devrait nous amener jusqu'à l'opposé parfait de la méridionale Okinawa : Hokkaidô !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction