Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.2 - Actualité manga
Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.2 - Manga

Monster Musume - Everyday Life with Monster Girls Vol.2 : Critiques

Monster Musume no Iru Nichijou

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 28 Novembre 2017

En plus de s'être vu imposer la cohabitation avec une lamia, une harpie et une centauresse par Madame Smith, Kimihito apprend par cette dernière qu'il a été choisi comme cobaye pour tester le mariage interespèces : il va devoir choisir une épouse entre Miia, Papi et Centorea ! Autant dire que son quotidien n'a pas fini d'être complètement chamboulé... Mais s'en plaindra-t-il vraiment ?


La nouvelle donne, celle du mariage, balancée par une Smith toujours aussi exquise au fil du tome via ses négligences et ses élans de laxisme, va pour l'instant surtout animer les tout débuts de ce deuxième tome de Monster Musume, où les trois Monster Girls déjà présentes chez Kimihito ne vont pas manquer de rivaliser entre elles, parfois au risque de mettre en péril la vie du jeune homme ! Et pourtant, notre héros ne se plaint pas, et continue du mieux qu'il peut de cohabiter avec ces demoiselles  la fois si atypiques et si attachantes, en apprenant également à découvrir certaines de leurs spécificités, comme la mue de serpent de Miia...


C'est ainsi que le nouveau quotidien du jeune homme, bien mouvementé, mais également empli d'une certaine bienveillance envers ces Monster Girls qu'il accepte comme des filles à part entière, se poursuit... et s'enrichit forcément encore de nouveaux visages très prometteurs. Ainsi, avant que la toute fin du tome n'amorce l'arrivée de Mero la sirène, une bonne partie de ce volume est surtout marquée par l'arrivée insolite d'une slime vraiment à part. Car Sû, puisque c'est le nom qu'on lui choisit, s'avère insaisissable, autant physiquement que mentalement, cette créature n'ayant pour ainsi dire absolument aucune connaissance du monde humain, et se comportant donc souvent de façon très décalée. Découvrir Sû est un vrai plaisir, car Okayado exploite déjà très bien certaines de ses spécificités. Sa nature liquide fait qu'elle peut se transformer facilement (en femme bien en formes, en jeune fille, ou en simple boule que l'auteur sait rendre très mimi et drôle visuellement), qu'elle peut parfois mettre en danger son entourage (par exemple, si Kimihito se retrouve avec la tête dans son corps, il ne peut plus respirer, forcément...), qu'elle a besoin de petites quantités d'eau pour se nourrir, et qu'à l'inverse la plonger dans de trop vastes étendues d'eau la tuerait, car elle s'y dissoudrait. Et sa méconnaissance totale du monde humain et de tout bon principe fait qu'elle a tout à découvrir : par exemple, elle commence d'abord par reproduire ce que les autres font, expérimente des choses, apprend petit à petit à communiquer à sa manière, et montre plus d'une fois qu'au-delà de son apparente "dangerosité" elle développer déjà un réel bon fond, comme quand elle sauve une petite fille en danger de mort. En somme, elle s'"humanise" aussi vite que bien, dans un certain mélange de force et de fragilité, et un peu à la manière d'une enfant qui découvrirait un monde inconnu, ce qui la rend vraiment très attachante.


Bien sûr, au-delà de la nouvelle donne qu'est le mariage et des nouvelles venues que sont Sû et Mero, Okayado joue toujours autant la carte de l'érotisme, celui-ci restant assez poussé et pouvant compter sur la nature de la slime pour se renouveler. Mais aussi celle de l'humour assez décalé, voire parfois absurde. Le trait du mangaka souffre encore d'inégalités et de carences par moment, mais se peaufine tranquillement.


Après deux volumes, Monster Musume a bien posé un style et un univers assez uniques dans le paysage du manga en France, à base d'érotisme peu commun, d'humour frais, et de tranche de vie loin d'être bête. Autour d'un héros efficace, ces Monster Girls savent facilement se faire attachantes, et c'est avec beaucoup de plaisir que l'on découvrira la suite de leurs péripéties.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs