Monde de Ran (le) Vol.5 - Actualité manga

Monde de Ran (le) Vol.5 : Critiques

Ran to Haiiro no Sekai

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 02 Août 2016

L'oeuf d'insecte pondu dans le corps d'Ôtaro a eu raison de lui, et le jeune homme voit son esprit anéanti petit à petit. Son corps ne devient plus qu'une coquille permettant à l'insecte de détruire la porte scellée qui avait été créée par les sorciers il y a des centaines d'années. Tandis que le menace des insectes est désormais imminente, les sorciers, contraints d'abandonner leurs terres, ont trouvé refuge à Haimachi... pour une cohabitation pas toujours facile !

Les choses ont beau devenir critiques, Aki Irie n'a pas son pareil pour continuer de croquer quelques événements qui prêtent à sourire et sont portés par des personnages toujours aussi hauts en couleur. C'est surtout le cas dans le début du tome, qui montrent quelques exemples de la cohabitation un peu trop serrée entre les habitants de Haimachi et les sorciers. Que ce soit via les soeurs Sumeragi ou avec l'arrivée de nouveaux "élèves" à l'école, on se régale d'autant plus que la dessinatrice offre des planches toujours aussi riches et bourrées de vie (il suffit de voir le plat géant cuisiné pour s'en convaincre). Mais ce début de tome a aussi un autre intérêt, en dévoilant une bribe de l'enfance de Jin, et en concrétisant encore un peu plus sa relation avec une Sango toujours aussi adorable.

Mais l'ambiance a beau être vive et plutôt chaleureuse et conviviale en début de tome, la situation est de plus en plus critique : il ne reste guère longtemps avant que les insectes ne puissent envahir Haimachi, et il faut alors s'organiser pour empêcher cela. Pendant que les ailes noires tentent de contrer l'ennemi en allant directement l'affronter, il faut organiser l'évacuation de la ville, qui pourrait bientôt être le théâtre d'un terrible conflit... Mais, et Ran dans tout ça ? Quelle réaction aura-t-elle en découvrant enfin que son ami Ôtarô est sur le point de disparaître ? La réponse ne se fait pas attendre : accompagnée d'un Makoto décidé à l'aider, la jeune fille se précipite au secours de son ami... Mais n'est-il pas déjà trop tard ? Plus rien ne semble pouvoir sauver Ôtarô...
Dans la suite de ce tome, il y a beau y avoir encore quelques notes humoristiques, et même quelques évolutions sentimentales sympathiques porté par un Makoto qui gagne beaucoup dans sa volonté d'aider Ran, l'ambiance devient clairement plus tendue, car la menace des insectes est bien là, se concrétise, et sème déjà la mort sur son passage... Les planches enlevées, riches et vives d'Aki Irie témoignent encore et toujours de tous ses talents d'illustratrice, on apprécie également de voir certains personnages (Zen et Menô en tête) se montrer un peu plus, mais on reste surtout captivé par une Ran qui, au-delà de son caractère d'enfant, montre dans son désir de sauver Ôtarô une détermination qui accentue encore son charisme. En quelque sorte, cette héroïne décidément emballante montre une autre facette d'elle... Quand on pense que, dans ce corps adulte, c'est bel et bien une petite fille qui montre autant de détermination, difficile de ne pas craquer.

Le récit décolle clairement avec ce tome, sans pour autant trahir l'esprit qui a fait le charme des précédents volume. La suite promet d'être passionnante.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs