Monde de Ran (le) Vol.4 - Actualité manga

Monde de Ran (le) Vol.4 : Critiques

Ran to Haiiro no Sekai

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 09 Juin 2016

Dans le monde qui entoure cette chère Ran, il se passe toujours des choses. Après une petite introduction aux côtés de l'adorable Sango, la petite fille doit se confronter à un problème : son manque d'amis. Bien qu'elle soit heureuse de pouvoir désormais compter Hibi comme tel, son caractère plutôt... exubérant, fait qu'elle peine encore et toujours à se rapprocher des autres sans passer pour une allumée. Et Hibi lui-même a parfois du mal à suivre cette jolie petite boule d'énergie qui le charme tant. Dans le registre de ses amis, Ran pourra-t-elle bientôt inclure la dénommée Nio Gekkôin, nouvelle venue sur qui elle décide de jeter son dévolu ? Rien n'est moins sûr...

Tandis que le lien d'amitié et de confiance de Ran et Hibi continue d'évoluer maladroitement, c'est bien l'apparition de Nio qui capte l'attention. D'apparence sérieuse et stricte, cette jeune fille à lunettes s'annonce plus comme une rivale que comme une amie, pour des raisons que l'on découvrira un peu, et qui ont le mérite d'inclure la trop discrète Tamao dans l'affaire.
Toutefois, en attendant d'en voir plus sur le rôle de cette nouvelle venue plutôt bien mise en place, c'est encore un autre personnage qui intrigue, et qui inquiète : Ôtarô, loin d'être guéri, s'enfonce petit à petit dans une spirale qui n'augure rien de bon pour la suite... Pourra-t-il être sauvé ? Est-il déjà trop tard ? Quelles conséquences cela aura-t-il sur Ran et ses proches ? Autant d'interrogations qui amènent de fortes promesses pour la suite.

Ici, le talent de narratrice d'Aki Irie s'illustre dans sa faculté à alterner sans mal les phases plus sérieuses et inquiétantes, comme ce qui se déroule autour d'Ôtarô, aux passages nettement plus enjoués et qui sont surtout portés par une Ran toujours aussi délicieuse. Toujours très vive, un peu décalée, empreinte d'une innocence mêlée de malice, mais aussi d'un début de maturité quand elle est face à Ôtarô, elle ne manque d'emmener à nouveau son entourage dans son sillage. Et cela, qu'elle soit sous sa forme enfant ou adulte.
Les dessins de la talentueuse illustratrice, eux, continuent de faire des merveilles d'ambiance et de rythme. Ses chevelures virevoltantes, ses yeux qui fourmillent, l'expressivité de son trait, la beauté et la sensualité qui se dégagent régulièrement, la finesse et la richesse de ses décors et de ses créatures (comme l'animal de Nio) sont autant d'éléments qui nous happent sans le moindre mal.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs