Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 22 Avril 2016
Encore jeune et ne maîtrisant pas ses pouvoirs, la petite Ran crée autant d'événements surprenants qu'elle charme son entourage ! Makoto Hibi, son camarade de classe qui passe son temps à l'embêter, semble surtout cacher en lui beaucoup d'intérêt pour cette jeune fille si étrange, tandis que le prétentieux Ôtarô semble bien décidé à faire tomber son envelopper adulte dans ses filets. Mais entre tout ça, l'heure est venue pour Ran de peut-être apprendre à mieux maîtriser sa magie, car sa mère Shizuka lui a trouvé une prof !
Cette prof, Tamao, vient assez rapidement animer les pages dans ce tome, mais moins pour ses leçons que pour son caractère. En effet, hormis à quelques courts moments, l'apprentissage de Ran est pour l'instant en retrait, ce qui permet à Aki Irie de plutôt bien faire entrer en scène une Tamao prometteuse. Car à première vue, cette jeune femme semble surtout nonchalante et dilettante, ce qui s'avère plutôt amusant.
En attendant de voir l'apprentissage de Ran se consolider et donc de voir le rôle de Tamao s'étoffer, la mangaka préfère continuer de peaufiner certains personnages, en tête Ôtarô qui s'avère plutôt plaisant dans sa petite vengeance en début de tome, Makoto qui découvre un peu plus Ran en même temps qu'il découvre ses sentiments, et Jin qui laisse entrevoir l'une des facettes de son statut de sorcier bestial. On appréciera aussi l'entrée en scène réussie de la mignonne et gentille Sango, et l'apparition de l'intrigante Ryôko Tennôji qui pour l'instant un peu en retrait. Mais les personnages qui s'avèrent les plus approfondis ici sont sans doute les parents de Ran et Jin : Shizuka et Zen, réunis pour une sombre affaire. C'est l'occasion de découvrir les capacités du papa et son rôle de chef, tandis que Shizuka, elle, reste exquise dans sa sensualité et son caractère un peu léger, et amuse dès que l'on découvre son secret de beauté.
Enfin, la prise d'importance de Zen amène également l'arrivée d'une atmosphère plus sombre, dès lors que vient planer sur nos héros une dangereuse menace qui, si elle n'est pas maîtrisée, pourrait mettre en péril leur existence... Au coeur d'un récit léger et virevoltant, Aki Irie immisce avec talent une part un peu plus inquiétante, qui visiblement ne demande qu'à grandir... Affaire à suivre !
Après un premier tome très réussi, ce deuxième volume ne fait donc que confirmer le charme de cette lecture. Tandis que le coup de crayon d'Aki Irie fait toujours des merveilles, l'univers autour de Ran continue de s'enrichir et d'évoluer. Les nouveaux personnages sont bien mis en place, d'autres se dévoilent un peu plus ou commencent à évoluer, l'apparition d'un danger inquiétant amène un début de suspense en toile de fond... L'oeuvre affirme toutes ses qualités, d'autant que l'édition reste aussi plaisante à prendre en main que pour le premier tome. On y regrette simplement quelques légers décalages au niveau de l'incursion des textes dans les bulles, ainsi que l'absence totale de synopsis (c'était déjà le cas sur le premier tome, et c'est un peu dommage, car il est moins aisé pour les lecteurs d'avoir une première idée de l'histoire en librairie).
Cette prof, Tamao, vient assez rapidement animer les pages dans ce tome, mais moins pour ses leçons que pour son caractère. En effet, hormis à quelques courts moments, l'apprentissage de Ran est pour l'instant en retrait, ce qui permet à Aki Irie de plutôt bien faire entrer en scène une Tamao prometteuse. Car à première vue, cette jeune femme semble surtout nonchalante et dilettante, ce qui s'avère plutôt amusant.
En attendant de voir l'apprentissage de Ran se consolider et donc de voir le rôle de Tamao s'étoffer, la mangaka préfère continuer de peaufiner certains personnages, en tête Ôtarô qui s'avère plutôt plaisant dans sa petite vengeance en début de tome, Makoto qui découvre un peu plus Ran en même temps qu'il découvre ses sentiments, et Jin qui laisse entrevoir l'une des facettes de son statut de sorcier bestial. On appréciera aussi l'entrée en scène réussie de la mignonne et gentille Sango, et l'apparition de l'intrigante Ryôko Tennôji qui pour l'instant un peu en retrait. Mais les personnages qui s'avèrent les plus approfondis ici sont sans doute les parents de Ran et Jin : Shizuka et Zen, réunis pour une sombre affaire. C'est l'occasion de découvrir les capacités du papa et son rôle de chef, tandis que Shizuka, elle, reste exquise dans sa sensualité et son caractère un peu léger, et amuse dès que l'on découvre son secret de beauté.
Enfin, la prise d'importance de Zen amène également l'arrivée d'une atmosphère plus sombre, dès lors que vient planer sur nos héros une dangereuse menace qui, si elle n'est pas maîtrisée, pourrait mettre en péril leur existence... Au coeur d'un récit léger et virevoltant, Aki Irie immisce avec talent une part un peu plus inquiétante, qui visiblement ne demande qu'à grandir... Affaire à suivre !
Après un premier tome très réussi, ce deuxième volume ne fait donc que confirmer le charme de cette lecture. Tandis que le coup de crayon d'Aki Irie fait toujours des merveilles, l'univers autour de Ran continue de s'enrichir et d'évoluer. Les nouveaux personnages sont bien mis en place, d'autres se dévoilent un peu plus ou commencent à évoluer, l'apparition d'un danger inquiétant amène un début de suspense en toile de fond... L'oeuvre affirme toutes ses qualités, d'autant que l'édition reste aussi plaisante à prendre en main que pour le premier tome. On y regrette simplement quelques légers décalages au niveau de l'incursion des textes dans les bulles, ainsi que l'absence totale de synopsis (c'était déjà le cas sur le premier tome, et c'est un peu dommage, car il est moins aisé pour les lecteurs d'avoir une première idée de l'histoire en librairie).
18/07/2016 