Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 04 Février 2019
« Mon ex-petit ami m'a jeté une terrible malédiction. La voici... Personne n'aimera jamais une fille comme toi. »
Mon ex est un manga en deux tomes créé par Mizuki Hoshino, une mangaka encore inconnue chez nous. Au Japon, ses œuvres précédentes sont uniquement sorties en format numérique, il s'agit donc là de sa première série éditée en volume relié. La parution française de ces deux tomes aux éditions Kana s'est fait en simultanée pour bien démarrer l'année 2019.
Momori Harusawa est une jeune fille très naïve. Quand elle était au collège, elle est tombée amoureuse et s'est laissée berner par la sincérité apparente d'Eisaku Kushimoto, qui avait en réalité fait un pari avec ses copains... Depuis, elle s'est fait larguer plusieurs fois, toujours pour des motifs stupides. Alors qu'elle essuie un nouvel échec amoureux, ses amies et elle se rendent à une soirée de rencontre avec des garçons. Mais les choses se compliquent : en effet, l'un d'eux n'est autre que le fameux ex de Momori !
Au début de l'histoire, Momori est si naïve qu'elle en est presque un peu nunuche. Elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez et tire des conclusions hâtives : « Il m'a sauvée, il ne peut qu'être gentil. ». Toutefois, elle évolue rapidement puisque elle réfléchit davantage pour prendre la meilleure décision. Quand l'un des lycéens présents à la rencontre lui propose de la rendre heureuse après l'avoir défendue, elle voit tout de suite en lui le garçon qui lèvera enfin sa malédiction et est prête à accepter de sortir avec lui. Heureusement, elle creuse un peu plus la question pour se rendre compte qu'il est en réalité vraiment tordu ! Aussi, elle se remet en question concernant son ex et on apprécie la voir essayer de faire le point sur ses souvenirs. Eisaku quant à lui est difficile à cerner pour l'instant. Il se montre à la fois protecteur, dragueur, tout en affichant parfois un grand trouble qui perd Momori.
A côté de nos deux héros, les personnages secondaires ne passent pas inaperçus pour autant. Mizuki Hoshino n'a évidemment pas, dans une histoire en douze chapitres seulement, le temps de les approfondir. Toutefois elle a trouvé une très bonne solution pour remédier à ce problème et éviter de les rendre creux : elle les a dotés d'une personnalité déjantée ! Que ce soit le gérant complètement farfelu, le lycéen qui cumule les petites amies et Miko, tous marqueront et étonneront le lecteur à leur façon.
« Tatsu ! Tu pourrais me prêter ta batte en métal, s'te plaît ? Momori ? J'arrive tout de suite ! »
Miko, la meilleure amie de Momori, est autoritaire, protectrice, cynique... Elles ont une relation qui va bien au delà de la simple amitié. D'ailleurs, notre héroïne considère comme normal – et même plus ou moins obligatoire – de prévenir son amie et lui demander conseil avant d'agir, au point de culpabiliser si elle ne le fait pas. Mais si Miko semble très directive, elle tient énormément à Momori et à son bonheur. Ses réactions excessives font sourire et elle n'a pas fini de nous surprendre.
On retrouve des strips de quatre cases entre chaque chapitre : soit des petits bonus, soit des explications – comme pourquoi Eisaku travaille dans cette supérette –, qui viennent clarifier ou compléter les événements sans alourdir le scénario. Les dessins sont très shojo et on notera une quasi absence de décors qui sont d'ailleurs très basiques. Mais ça ne gène pas la lecture, au contraire cela vient renforcer l'immersion dans cette romance. Le papier quant à lui est très fin, ce qui le rend trop souple.
Mon ex est un manga en deux tomes créé par Mizuki Hoshino, une mangaka encore inconnue chez nous. Au Japon, ses œuvres précédentes sont uniquement sorties en format numérique, il s'agit donc là de sa première série éditée en volume relié. La parution française de ces deux tomes aux éditions Kana s'est fait en simultanée pour bien démarrer l'année 2019.
Momori Harusawa est une jeune fille très naïve. Quand elle était au collège, elle est tombée amoureuse et s'est laissée berner par la sincérité apparente d'Eisaku Kushimoto, qui avait en réalité fait un pari avec ses copains... Depuis, elle s'est fait larguer plusieurs fois, toujours pour des motifs stupides. Alors qu'elle essuie un nouvel échec amoureux, ses amies et elle se rendent à une soirée de rencontre avec des garçons. Mais les choses se compliquent : en effet, l'un d'eux n'est autre que le fameux ex de Momori !
Au début de l'histoire, Momori est si naïve qu'elle en est presque un peu nunuche. Elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez et tire des conclusions hâtives : « Il m'a sauvée, il ne peut qu'être gentil. ». Toutefois, elle évolue rapidement puisque elle réfléchit davantage pour prendre la meilleure décision. Quand l'un des lycéens présents à la rencontre lui propose de la rendre heureuse après l'avoir défendue, elle voit tout de suite en lui le garçon qui lèvera enfin sa malédiction et est prête à accepter de sortir avec lui. Heureusement, elle creuse un peu plus la question pour se rendre compte qu'il est en réalité vraiment tordu ! Aussi, elle se remet en question concernant son ex et on apprécie la voir essayer de faire le point sur ses souvenirs. Eisaku quant à lui est difficile à cerner pour l'instant. Il se montre à la fois protecteur, dragueur, tout en affichant parfois un grand trouble qui perd Momori.
A côté de nos deux héros, les personnages secondaires ne passent pas inaperçus pour autant. Mizuki Hoshino n'a évidemment pas, dans une histoire en douze chapitres seulement, le temps de les approfondir. Toutefois elle a trouvé une très bonne solution pour remédier à ce problème et éviter de les rendre creux : elle les a dotés d'une personnalité déjantée ! Que ce soit le gérant complètement farfelu, le lycéen qui cumule les petites amies et Miko, tous marqueront et étonneront le lecteur à leur façon.
« Tatsu ! Tu pourrais me prêter ta batte en métal, s'te plaît ? Momori ? J'arrive tout de suite ! »
Miko, la meilleure amie de Momori, est autoritaire, protectrice, cynique... Elles ont une relation qui va bien au delà de la simple amitié. D'ailleurs, notre héroïne considère comme normal – et même plus ou moins obligatoire – de prévenir son amie et lui demander conseil avant d'agir, au point de culpabiliser si elle ne le fait pas. Mais si Miko semble très directive, elle tient énormément à Momori et à son bonheur. Ses réactions excessives font sourire et elle n'a pas fini de nous surprendre.
On retrouve des strips de quatre cases entre chaque chapitre : soit des petits bonus, soit des explications – comme pourquoi Eisaku travaille dans cette supérette –, qui viennent clarifier ou compléter les événements sans alourdir le scénario. Les dessins sont très shojo et on notera une quasi absence de décors qui sont d'ailleurs très basiques. Mais ça ne gène pas la lecture, au contraire cela vient renforcer l'immersion dans cette romance. Le papier quant à lui est très fin, ce qui le rend trop souple.
En bref, un premier tome agréable aux graphismes mignons et aux personnages dynamiques.
01/02/2019 