Mokke Vol.8 - Actualité manga

Mokke Vol.8 : Critiques

Mokke

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 02 Février 2015

Chacune de leur côté, Mizuki et Shizuru continuent à apprendre la maîtrise de leur pouvoir et à découvrir ce qu'il implique, parfois de façon douloureuse.


Alternant tour à tour d'héroïne, les chapitres de ce volume laissent d'abord entrevoir une Mizuki en plein changement. Bien que sa faculté à attirer les esprits lui joue encore et toujours des tours, elle est désormais déterminée à faire face, et cela passe en premier lieu par une volonté d'affronter ses plus profondes peurs. Ici, sa phobie de l'eau est face à elle, réveille ses peurs du passé, et attire immanquablement les esprits marins, qu'elle décide d'affronter de face, malgré les mies en garde de son grand-père. Il s'agit d'un témoin de son évolution, de son gain de maturité, mais plus encore, c'est la suite qui confirme cela : l'arrivée d'Atsumi, un garçon plus jeune qu'elle et attirant lui aussi les yôkai, pour lequel elle décide de jouer le rôle de grande soeur. Elle se montre pleine de bonne volonté dans ce rôle qu'elle s'est fixé, mais elle a encore beaucoup à apprendre, comme le confirmera le danger planant au-dessus du gamin plus tard. Dans tous les cas, on se rend bien compte que la fillette est sur la bonne voie, que son apprentissage porte ses fruits de façon globalement positive.


La situation est plus délicate du côté de sa grande soeur Shizuru, qui subit le contrecoup du tome précédent, où elle était venue en aide à son amie Momose. Depuis, cette dernière est persuadée que Shizuru peut voir les esprits, mais notre héroïne ne peut le lui avouer, ce qui provoque une situation délicate et un cruel éloignement... Tôko avait-elle raison en conseillant à Shizuru de ne pas se mêler aux autres ? En tout cas, voici la jeune fille dans une situation difficile, où son pouvoir l'empêche de nouer une amitié sincère... Heureusement, le dernier chapitre, non sans quelques notes d'humour bienvenues après ces épisodes peu joyeux, vient redonner un peu de réconfort à Shizuru, et c'est avec plaisir que l'on y voit le rôle des deux soeurs s'inverser un peu, puisque c'est cette fois-ci la plus jeune qui vient veiller sur la plus âgée.


Face aux difficultés, les deux soeurs font face de jolie manière, on ressent très bien leur évolution plus ou moins dure, et l'ambiance générale est toujours très bien portée par les créatures surnaturelles et par le cadre général assez calme et ancré dans le Japon folklorique. Takatoshi Kumakura nous offre un très bon avant-dernier tome, même si l'on se demande comment les choses se concluront dans le prochain volume.


Dommage, toutefois, que la traduction souffre de plusieurs erreurs d'inattention, comme des oublis de mots de liaison...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs