Moi quand je me réincarne en slime Vol.25 : Critiques

Vouée à présenter à la fois, aux yeux de tout le monde, Limule en tant que nouveau roi-démon et la nation de Tempest en tant que pays où les monstres cohabitent en harmonie, le festival de la fondation de Tempest démarre enfin, et ses enjeux s'annoncent évidemment assez importants.

D'un côté, il est question pour notre héros de consolider certaines alliances et de faire comprendre aux contrées encore réticentes, notamment chez les humains, que Tempest ne souhaite rien d'autre qu'une bonne entente avec autant de pays et de peuples que possible

Et de l'autre côté, il faut se préparer à gérer certaines situations qui pourraient devenir plus délicates: tout porte à croire que quelqu'un veut dévaloriser Tempest auprès des autres sur le plan économique, Limule veut trouver les bons concurrents pour le tournoi afin de défaire le fameux Masayuki et d'éviter à avoir à accepter sa proposition de duel (aaah, si notre héros savait la vérité sur Masayuki ! ) , et certains invités pourraient devenir plus compliqués que d'autres à gérer, comme Yûki qui risquerait de tenter quelque chose, Frey qui a son caractère, Luminus et ses taquineries et caprices, ou encore Elmecia El Ru Salion, figure important qui fait son entrée en scène pour l'occasion.

Entre les retrouvailles joyeuses (avec Millim, avec les enfants du groupe de Chloé...), les retours plus riches en enjeux et les nouvelles rencontres, le début du festival se veut naturellement assez animé, à grand renfort de premiers événements aussi classiques que sympathiques et exploitant très correctement certains visages, que ce soit les talents culinaires de Hakurô et de Shuna lors du banquet d'inauguration, l'harmonie de la prêtresse et de Shion lors d'un joli duo musical pendant le concert, ou bien sûr les débuts du très attendu tournoi qui, tout en suivant pour l'instant un déroulement convenu, ne manque ni de petits rebondissements, ni d'attentes assez bien entretenues, ni d'une part d'humour bienvenue (ne serait-ce qu'à travers les commentaire tantôt pétillants tantôt gênants de Sôka).

Les festivités démarrent donc de manière somme toute agréables. Taiki Kawakami prend son temps dans son adaptation pour les faire décoller, mais les différents enjeux sont honnêtement précisés et entretenus au fil des pages, en attendant la suite qui devrait en tout logique aller crescendo.