Mirai no utena - La melodie du futur Vol.3 - Actualité manga

Mirai no utena - La melodie du futur Vol.3 : Critiques

Mirai no Utena

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 26 Octobre 2011

La première chose qui nous surprend dans ce tome 3 de Mirai no Utena, c’est la couverture. A la différence des deux premières couvertures, celle-ci se veut fantastique avec l’apparition d’une sorte de dragon poilu et cornu, elle se veut également « futuriste » avec le fusil de chasse que tient Takeru dans sa main droite, son écouteur et son revolver qu’il porte à la ceinture. A quoi doit-t-on nous attendre avec ce tome-ci ?

Par inadvertance, Takeru lâche à Ichigo qu’elle lui plaît. Pris dans un cul de sac, Takeru se sent forcé d’avouer ses sentiments à Ichigo. Etrangement, elle le prend plutôt bien et l’encourage même. Ce qui fait naître dans le cœur de notre cher héros beaucoup d’espoirs. Pourtant, lorsque les amies d’Ichigo et de Takeru apprennent l’affaire, elles semblent craindre quelque chose. De plus, Ichigo semble avoir quelqu’un d’autre dans son cœur…

Ce troisième tome se consacre au thème de l’amour. En apparence l’amour se montre sous des aspects angéliques, pourtant ils se cachent bien des choses qui noircissent pas mal ce beau tableau. On pourrait citer les rumeurs tournant autour du grand frère d’Ichigo, les doutes planant sur les sentiments réels d’Ichigo, le traumatisme de l’ex-petit ami d’Ichigo, etc. Mais dans tous ces problèmes, un émerge de manière plus évidente : le grand frère d’Ichigo.

Plus tard, on apprend que notre héros est au courant qu’Ichigo garde encore quelques sentiments envers son ex, ce qui a l’air de le rendre encore plus déterminé à cueillir au bon moment sa belle. On se rend compte alors que Takeru a bien mûri après la mort de sa mère. Un Takeru plus confiant, plus déterminé et joyeux à nouveau. Pourtant, Takeru découvre quelque temps plus tard la relation ambigüe entre Ichigo et son grand frère. Takeru, loin d’être effrayé, décide de faire front. Mais est-ce que cela suffira pour affronter le robuste grand frère, qui a déjà détruit toutes les relations de sa jeune sœur ?

Du côté de notre cher mystérieux petit garçon Zen, il finit par rappliquer pour faire valoir son intérêt disproportionné par rapport à la relation amoureuse entre Takeru et Ichigo. Dans sa discussion avec Takeru, Zen finit par dire une drôle de chose : « Si vous ne vous mariez pas… « Lavie » ne pourra pas naître ! ». Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ?

Au sein de la fratrie de Zen, les sœurs apprennent que Zen a fait référence de « Lavie » à Takeru. La réaction est immédiate : engueulade et privation de sorties pour Zen. Il est fait aussi référence des « parasites » qui en auraient après Takeru. Pourquoi la référence de « Lavie » est-elle autant un tabou ? Qui sont ces parasites ? Que veulent-ils ? Bien des questions se bousculent dans nos pauvres petites têtes, où veut en venir Saki Hiwatari (l’auteure)? Le plus frustrant dans tout cela, c’est qu’on a l’impression que l’auteure a tout prévu, et s’amuse comme une petite folle à nous faire naviguer entre la vie normale et de mystérieuses choses fantastiques.

Saki Hiwatari, comme dans les tomes précédents, se concentre sur la vie quotidienne de Takeru tout en y insérant des éléments étranges, des choses au-delà de la réalité. Dans les volumes précédents, les mystères tournaient surtout autour de Zen, mais dans ce volume-ci, l’auteure décide de lever quelque peu le voile du mystère entourant Zen. Pour pouvoir ainsi mettre en place une plus grande intrigue (ce qui est sans nous rappeler Please save my earth) !

En conclusion, Saki Hiwatari gère comme personne son récit en nous insufflant petit à petit des révélations pour satisfaire notre curiosité, tout en insérant de plus grands mystères. N’est-ce pas digne d’un maître ça ? Bien sur, nous sommes déjà impatient de connaître ce que nous mijote l’auteure dans le tome suivant !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
18 20
Note de la rédaction