Mirai no utena - La melodie du futur Vol.1 - Actualité manga

Mirai no utena - La melodie du futur Vol.1 : Critiques

Mirai no Utena

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 11 Octobre 2011

Nous connaissions déjà Saki Hiwatari dans nos contrées avec des œuvres telles que Global Garden, Please save my earth, …Elle nous revient donc avec Miraï no Utena. Que nous réserve-t-elle donc avec ce premier opus ?

Nous suivons Takeru Matsuyuki, garçon débordant d’imagination, dans sa vie de tous les jours. Son existence bascule du jour au lendemain lorsqu’il apprend que sa mère subit un grave accident. Avant de mourir, celle-ci lui révèle qu’il a une demi-sœur qui vit seule à Londres. Elle lui fait part de son désir qu’elle rejoigne la famille au Japon. Confronté à une telle révélation, et attristé par la mort de sa mère, il finira par s’opposer durement à l’arrivée de sa demi-sœur au Japon, alors que son père désire respecter les dernières volontés de sa défunte femme.

Ce qui est désopilant dans ce premier volume de Miraï no Utena, c’est qu’en surface, on est face à un tome dramatique, ancré dans la réalité complexe de la vie. Pourtant, nous sommes confrontés à certaines zones d’ombres bien étranges, comme le fait qu’un drôle de petit garçon tourne autour de Takeru. Et il a l’air de savoir plus d’une chose sur notre cher héros. Alors que Takeru ne le connaît ni d’Eve ni d’Adam. Que doit-on comprendre ?

L’auteure nous apprend (dans ses divagations) que sa nouvelle œuvre sera fortement influencée par sa série phare Please save my earth, à la seule différence que Miraï no Utena se tournera vers le futur (puisque sa série précédente se tournait vers le passé). On se demande alors comment la mangaka va réussir à faire basculer son récit « dans le futur » ? Tout ce que l’on sait alors, c’est que le très étrange petit garçon aura un rôle primordial dans la suite des évènements !

Pour ce qui est des dessins, Saki Hiwatari est reconnaissable d’entre tous pour le design de ses personnages fort particulier et les modes d’expressions qu’elle utilise. Ce qui ne plaît souvent pas à tout le monde. Mais à force de s’y imprégner, cela finit par passer (ou pas). Comme la plupart des shojos, le décor est relégué au second plan, mais l’auteure introduit un minimum de détails.

Du côté de l’édition, delcourt est irréprochable ! Comme à son habitude, le papier et le lettrage sont de bonnes factures, et je n’ai rien à reprocher à la traduction.

En somme, nous ne savons toujours pas où Saki Hiwatari veut nous emmener, et donc nous ne savons pas si la série évoluera en bien ou en mal. Cependant, ce premier tome nous parle avec beaucoup d’émotions et de pudeur de Takeru confronté à la perte de sa mère. Ce qui mérite amplement de réserver toute notre attention aux tomes à venir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
16 20
Note de la rédaction