Minuscule Vol.10 - Actualité manga
Minuscule Vol.10 - Manga

Minuscule Vol.10 : Critiques

Hakumei to Mikochi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Novembre 2022

Surprise par la pluie, Konju se réfugie sous un abri pour y découvrir avec étonnement Hakumei qui est en train de chantonner comme une casserole, si bien que la diva entreprend de lui donner un petit cours de chant, avec à la clé deux choses à retenir: la gentillesse de la chanteuse professionnelle envers son amie et cassant encore un peu plus l'allure un petit peu orgueilleuse qu'elle a parfois, et les vertus du chant qui permet d'exprimer librement des sentiments qui n'appartiennent qu'à soi.

Après cette rapide et sympathique entame de volume, la suite attaque un problème un petit peu plus épineux, dès lors que les qualités de charpentière de Hakumei sont remarquées par une entreprise "concurrente" du Fend-la-roche qui souhaite alors la débaucher ! Et si cette perspective pourrait offrir de nouvelles expériences à notre héroïne et mettre encore plus en valeur ses qualités, elle interroge aussi notre cher Sardine qui, pour la première fois, prend réellement conscience que son amie et protégée ne fait pas pleinement partie du Fend-la-roche. Forcément, l'animal est partagé entre la belle opportunité que cela offre à Hakumei, et sa peur de perdre sa précieuse collègue... mais est-ce vraiment ça qui risquerait d'abîmer l'amitié de ces deux-là ? En plus de mettre alors à l'honneur le lien fort entre Hakumei et Sardine ainsi qu'une avancée dans la vie de notre héroïne, Takuto Kashiki profitera aussi de cet événement pour aborder l'architecture typique de Makinata, une ville qui a été façonnée par de multiples influences de par la venue de nombreux voyageurs, jusqu'à lui conférer son esthétique unique.

Bien, à côté de ça, Mikochi n'est pas oubliée, et on la retrouve ensuite en organisatrice d'un séjour dans un établissement de sources thermales avec Hakumei et toutes leurs amies, y compris Sen malgré sa timidité et son manque d'assurance en public. Fait de baignades dans un cadre bucolique ravissant, de repas conviviaux, de discussions enjouées, et finalement de scènes portées par le simple plaisir d'être toutes ensemble entre amies, ce passage chaleureux montrera aussi, une nouvelle fois, toute l'attention de Mikochi, qui se plie en quatre pour faire plaisir à Hakumei et pour la féliciter de tous ses récents efforts.

Quant au chapitre suivant, il met légèrement de côté nos deux héroïnes, dès lors qu'une tête bien connue se perd pour la première fois dans Arabi en suivant les conseils de Mikochi, ce qui lui permettra surtout de découvrir, avec son oeil novice, tout le charme spécifique de l'accueillante ville portuaire.

Enfin, après ces différents événements et moments de vie, c'est à tout autre chose que s'attaque enfin le mangaka, comme pour marquer en beauté l'arrivée de sa série à la barre des dix tomes: suite à une affaire de bonnet-graine (le symbole des voyageurs) de Hakumei à rafistoler, Mikochi s'interroge, plus que jamais, sur l'enfance de son amie, un sujet que Hakumei a toujours évité d'aborder jusque-là... mais plus maintenant, car l'heure est enfin venue pour cette dernière de se livrer un peu plus: ses origines floues, son enfance, son contexte parental, son maître, ses premiers pas de voyageuse sont autant de choses vite et bien évoquées, et où l'on peut dégager deux choses supplémentaires: tout d'abord le goût du voyage qui a toujours été en Hakumei, et ensuite tout ce que symbolise le fait qu'elle se soit fixée à Makinata, un lieu où elle a trouvé un foyer suffisamment chaleureux auprès de Mikochi pour avoir envie d'y rester.

Au gré de ces différentes choses, l'auteur ne manque jamais l'occasion de continue à se faire plaisir et à nous faire plaisir dans ses dessins: les intérieurs chaleureux, les extérieurs bucoliques, les éléments architecturaux et les vêtements ayant un vécu sont autant de choses qui restent essentielles sous le trait de Kashiki, et qui contribuent beaucoup à l'inépuisable charme typique de cette tranche de vie.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs