Minori no te - Actualité manga
Minori no te - Manga

Minori no te : Critiques

Minori no te

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 03 Septembre 2018

Beaucoup de monde se presse pour aller voir le fameux ostéopathe, Minori Shigemori. Et pour cause, une fois entre ses mains, il arrive à décontracter tout le corps de son patient et lui faire vivre des sensations inattendues… Vous l’aurez compris Minori n’est pas qu’un simple ostéopathe… Et il se consacre entièrement à son métier, s’oubliant soit même jusqu’au jour où le destin lui remet sur la route l’homme qu’il n’a jamais pu oublier.


Scarlet Beriko est une nouvelle auteure que nous font découvrir les éditions Taifu. Pour l’occasion, deux titres sont parus « Minori no te » et « Jackass ! ».


Dans « Minori no te », Minori est un ostéopathe qui non seulement fait son métier en remettant le corps de ses patients en place, mais qui à chaque séance fait une finition soit à la main soit la totale. Mais attention, tous ses patients ne sont pas consentants dès le départ. Pour arriver à ses fins, il n’hésite pas à paralyser les muscles de ses patients qui deviennent ainsi complètement inoffensifs et où il peut à loisir jouer avec eux sexuellement. Vous pensez que ces patients seraient en colère contre lui ? Et bien non, comme par enchantement, ces patients abusés n’en tiennent pas rigueur et au contraire reviennent… Le ton est donné et si le concept « d’abus sexuel sans contentement » vous choque, vous aurez du mal avec ce titre qui cache quelques bons éléments. En effet, sous ces travers sexuels, l’auteure tente de développer une véritable histoire sentimentale avec un ancien amour qui refait surface : deux hommes au passé commun qui se sont aimés, dont la vie les a fait souffrir et qui finalement n’ont jamais cessé de s’aimer. L’histoire est belle et touchante. Nous accrochons rapidement à leur passé respectif et l’événement qui a entraîné leur séparation. Malheureusement, nous regrettons que l’auteur ait mis toutes ces scènes sexuelles non consenties sous prétexte de « fuite de la réalité » ou « fuite des sentiments ».


Même s’il manque des trames et des décors rendant une sensation de vide dans quelques passages, l’auteure maitrise l’aspect des corps nus et les scènes érotiques. Les personnages ont une silhouette harmonieuse. Quant à l’édition, le choix de l’éditeur a été de conserver le titre en japonais. Or, il n’est pas inné de comprendre sa signification. Pour les non bilingues, « Minori no te » signifie « la main de Minori ». Le titre prend tout son sens à la lecture.


Ce titre nous laisse un sentiment en demi-teinte. L’auteure nous laisse entrevoir de bons éléments, une histoire qui aurait pu complètement nous transporter avec des scènes érotiques bien mises en valeur. Mais, les travers de l’auteure sur ses penchants de « bondage » et « d’abus sexuel » viennent ternir le titre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs