Migi & Dali Vol.2 - Actualité manga

Migi & Dali Vol.2 : Critiques

Migi to Dari

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Avril 2024

Derrière Hitori, le jeune garçon de 13 ans qu'ils ont récemment adopté et qu'ils couvrent d'amour, les époux Sonoyama ne se doutent aucunement que se cachent en réalité Migi et Dali, des jumeaux qui sont revenus incognito dans le village d'Origon dans un but précis: découvrir qui a assassiné leur mère sept ans auparavant, afin de venger sa mort. Leur principale piste pour ça: le souvenir d'un papier peint végétal qu'ils voyaient avec leur maman quand ils étaient petits, si bien que leur objectif est désormais évident: trouver dans quelle maison du village il y a ce papier peint...

L'enquête des deux étonnants adolescents doit donc désormais les pousser à trouver comment pénétrer dans les maisons pour les fouiller sans que cela paraisse louche, ce qui les contraint, toujours sous l'identité du seul et unique Hitori, à devoir essayer de sympathiser avec d'autres jeunes de leur âge pour être invités chez eux, la tâche étant notamment rendue un peu plus accessible par leur inscription chez les scouts. Malgré quelques petits imprévus comme un accident de pipi au lit de Migi ou une fièvre de Dali obligeant son frère à agir seul à un moment, le tome reste un peu linéaire, surtout dans sa première moitié, avec des premiers rapprochements qui, toutefois, sont assez réussis au vu de la personnalité parfois très, très agaçante des premiers "amis" de Hitori (coucou le "rongeur" pourri-gâté). Néanmoins, même si les situations relationnelles et d'infiltration amènent toujours une part légèrement décalée et humoristique (d'autant plus que la mangaka soigne bien sa mise en scène lors de ces moments-là), les choses sérieuses se font sentir de plus belle dans une deuxième moitié de volume finissant par faire avancer les investigation de nos héros d'un petit cran, tout en entretenant aussi une ambiance un peu plus sinistre dans les dernières pages.

La regrettée Nami Sano tire vraiment bien parti de son surprenant mélange d'ambiances, en faisant jongler son oeuvre entre son côté un peu décalé, le sérieux de son intrigue puisque l'on parle quand même du meurtre de la mère de nos héros, ses éléments un petit peu glauques (coucou Karen), et même un petit côté oscillant entre le touchant et le cruel via les époux Sonoyama qui donnent tant d'amour à leur fils adoptif sans savoir ce qui se trame dans leur dos. Migi & Dali confirme ainsi être une oeuvre unique en son genre, dont on a facilement envie de découvrir la suite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction