Mémoires de Vanitas (les) Vol.7 - Actualité manga
Mémoires de Vanitas (les) Vol.7 - Manga

Mémoires de Vanitas (les) Vol.7 : Critiques

Vanitas no carte

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Mars 2020

Chronique 2

Vanitas et Noé détiennent désormais la vérité en ce qui concerne la fameuse bête du Gévaudan qui sème la terreur depuis tant d'années dans la région! Mais la révélation d'un tel secret ne sera pas sans conséquences, d'autant que bien des forces sont à l’œuvre autour de cette histoire! Les vampires et leur malédiction en sont au centre mais le clergé s'en mêle avec l'intervention des paladins, notamment d'Astolphe toujours décidé à décimer cette race qu'il considère maléfique!

L'attente entre chaque tome devient de plus en plus pénible mais systématiquement nous sommes récompensés par un volume aussi épais que dense, aussi riche que satisfaisant!

On ouvre le bal (des vampires...) par un affrontement redoutablement bien mis en scène, qui vient rajouter un coté épique à cette partie qui n'en a nullement besoin!
Le personnage d'Astolphe est aussi impressionnant qu'agaçant par ses certitudes et ses préjugés mais qu'on l'aime ou pas, force est de constater qu'il possède une grande classe!
Un affrontement qui n'est pas anodin puisqu'il va pousser le chasseur dans ses derniers retranchements et le confronter à ses certitudes et à leurs légitimité.

Et enfin la vérité éclate au sein d'une intrigue, on ne va pas se mentir relativement complexe, en particulier à cause d'aller retour dans la temporalité et une narration à l'image de la série, c'est à dire séduisante et fascinante mais quelque peu confuse...
Pour ma part je retrouve exactement le même sentiment qu'avec Pandora Hearts, la précédente série de Jun Mochizuki: le titre est réellement fascinant, l'ambiance est superbement travaillée, mais on ne peut pas se permettre de ne pas être concentré sur sa lecture sous peine d'être rapidement perdu.

Au milieu de ce récit, on va en apprendre beaucoup sur Chloé et son passé douloureux qui est à l'origine de la situation que vivent nos personnages, mais cette histoire aussi violente que tragique va aussi permettre de faire évoluer notre binôme de personnages principaux, Vanitas et Noé! Ils vont évoluer, indépendamment mais également dans leur relation et la dans confiance qu'ils doivent encore travailler l'un envers l'autre.

A l'issue de ce tome particulièrement riche, le lecteur se trouve lui aussi enrichie de nombreuses informations et révélations et surtout ne peut tomber que sous le charme incroyable de ce titre et de son ambiance où se mêle mélancolie et drames, avec toujours cette note d'humour, jamais lourde, qui demeure efficace même si parfois potache.

Un très bon tome qui étanche notre soif de Mochizuki, en attendant le prochain tome dans ce qui s'annonce comme être de longs mois!


Chronique 1

"Je me suis toujours demandé... comment mettre un terme à ce cauchemar..."


Alors que le chaos menace de s'abattre sur le Gévaudan et que tout porte à croire que la Bête n'est pas Chloé d'Apcher mais son acolyte de toujours Jean-Jacques qui fait tout pour la protéger, Vanitas et Noé sont enfin réunis, prêts à lever le voile sur toute cette affaire, d'autant plus qu'ils savent désormais que la malédiction de Nenia est également impliquée. Mais l'heure est désormais urgente: Chloé n'est pas loin de perdre pieds, et d'après les réflexions de Vanitas la vérité sur la soi-disant Bête du Gévaudan cache sûrement une vérité encore plus retorse et terrible, impliquant le clergé. Hélas, c'est au plus mauvais moment que ressurgit devant eux le collant paladin Astolphe, toujours aussi déterminé à éradiquer tous les vampires...

Si le précédent volume accentuait déjà bien la tension et les attentes tout en déversant avec clarté son lot de révélations, ce n'était finalement rien à côté de cet épais volume 7, d'autant plus riche, mené tambour battant, et dévoilant son lot d'instants presque épiques mettant surtout plus que jamais en lumière certains personnages, leurs relations et leur parcours souvent chaotique pour en arriver à ce qu'ils sont devenus. Ainsi le combat du tout début de tome contre Astolphe, bien orchestré et montrant encore mieux l'agilité de l'ennemi avec sa surprenante lance, n'est qu'un prélude à une déferlante de choses qu'il semble presque impossible d'évoquer en seulement quelques lignes d'une chronique, tant elles sont amples, redistribuent encore certaines cartes, et enrichissent de plus belle l'intrigue.

Car ici, au-delà de ce que Jean-Jacques a pu faire pour préserver celle en qui il tient plus que tout, la vérité se dévoilant sur la fameuse Bête du Gévaudan et sur ses origines relance bien des choses dans une trame complexe où l'Eglise et les humains ne sont définitivement pas innocents. Il en découle, bien sûr, un bon flot d'action et de rebondissements rondement menés, mais surtout un travail plus nuancé, dur et alambiqué que jamais sur certains personnages, à commencer par Chloé, ici au centre de tout, qui déborde de charisme à sa manière, et dont on entrevoit enfin toute la réalité tourmentée de son passé depuis l'enfance, elle l'héritière des Apcher détestée par tous, y compris par ceux qu'elle s'est toujours évertuée à protéger... Par tous ? Pas tout à fait, car certains de ses proches sont là, évoluant eux aussi. Il y a Jeanne, dont on continue de découvrir les facettes avec beaucoup d'intérêt, que ce soit son passé ou sa façon de sortir peu à peu du rôle de simple objet que Ruthven a voulu lui inculquer. mais plus encore, il y a bien sûr Jean-Jacques, dont la relation mutuelle avec celle qu'il chérit tant éclate pleinement, surtout dans les intenses dernières pages. Enfin, ce qui arrive à Chloé permet encore de mettre en évidence bien d'autres choses, comme la relation de confiance entre Vanitas et Noé qui doit encore franchir un cap, l'étrange vision des Charlatans que l'archiviste a, et plus encore la vérité de grande ampleur se cachant derrière l'identité de de Nenia.

"Si seulement je pouvais revenir en arrière jusqu'à ce moment... je n'hésiterais pas, cette fois... je tendrais la main pour te sauver !!"

L'ensemble a beau être très riche, complexifier et nuancer efficacement les personnages et leurs liens, et amener de nouvelles donnes fracassantes, tout est toujours clair, car Jun Mochizuki jauge très bien sa narration, livre plus d'une fois des textes puissants véhiculant beaucoup de choses, et emballe tout ça dans un style visuel toujours aussi limpide et ravissant, avec une petite mention spéciale pour les automates. On reste happé et en haleine d'un bout à l'autre, tout en ayant conscience que le prochain volume, a priori voué à achever cette partie, pourrait être encore plus fort...
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs