Mei's Butler Vol.10 - Actualité manga

Mei's Butler Vol.10 : Critiques

Mei-chan no Shitsuji

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Décembre 2014

Kintarô Kongo, le grand-père de Mei gravement malade, a décidé de chercher le meilleur prétendant possible pour sa petite-fille, et a convié à l'académie plusieurs jeunes, riches et beaux garçons de divers endroits du monde, qui doivent désormais tenter de séduire notre héroïne. Mais Mei, elle, préfère affronter directement ses prétendants : si aucun d'eux n'arrive à battre ses majordomes Rihito et Kento, elle sera libre de n'en épouser aucun. Mais si un seul parvient à battre les frères Shibata, il aura tous les droits sur la jeune fille...


Des beaux garçons se battent pour choper notre héroïne adolescente : le deuxième grand arc de la série repose sur ce concept ce concept complètement débile et inquiétant. Certes, les amatrices de beaux mâles seront sans doute aux anges, mais derrière ça, la morale laisse à désirer, avec une héroïne qui, dans le fond, même si elle veut faire preuve de force et de caractère, ne reste que l'objet de ces messieurs...


Quoi qu'il en soit, après avoir évincé de la course Clarisse, c'est un autre prétendant qu'il va falloir écarter dans la première partie de ce tome : un jeune garçon à l'improbable nom de Kanata Nakata, qui s'avère différent des autres prétendants de Mei, puisqu'il n'est ni riche ni célèbre, et est tout simplement un jeune homme normal, banal... et qui a un passé commun avec Kento. Pourquoi a-t-il été convié par Kintarô Hongo ? La réponse arrive assez vite et, idiote, ne convainc pas dans son concept d'âme soeur, tant l'auteure n'en fait rien. Quant à l'affrontement, il se fera via une partie de baseball assez mal menée. Si l'humour est plutôt efficace, le déroulement du match est trop improbable et trop peu mis en scène pour convaincre, d'autant que son issue n'offre qu'un focus très basique sur Nakata, un personnage vite vu et vite oublié.


Après quelques intermèdes pas folichons, c'est au tour du fameux El Faan d'être mis en avant. Le prince héritier d'Arabiya est toujours aussi désireux de faire de Mei la première reine de son harem, et, pour cela, ne trouve rien de mieux que de la kidnapper en posant un ultimatum aux frères Shibata : s'ils ne le retrouvent pas quelque part sur la planète dans les 72 heures, Mei deviendra son épouse. On atteint des sommets de stupidité avec une héroïne qui, plus que jamais, devient un simple objet de convoitise, d'autant que ce cher El Faan, fidèle à lui-même, se fait un plaisir de la costumer comme il veut, de la tripoter un peu et de l'embrasser de force. Mei a beau se rebeller en lui mettant une bonne mandale bien méritée, la tournure que prend la série reste inquiétante. Et ce ne sont pas les événements de la fin du tome, qui arrivent n'importe comment, qui vont nous rassurer pour l'instant...


Pendant ce temps-là, tandis que les prétendants s'exposent les uns après les autres dans un schéma on ne peut plus linéaire, les Shibata sont un peu au second plan tant ils n'évoluent pas, les autres camarades de classe et majordomes sont peu utiles (et ne parlons pas de Tami, qui reste une énigme tant Riko Miyagi en fait n'importe quoi), et Mei irrite plus d'une fois (elle a beau vouloir montrer du caractère, elle reste assez cruche, notamment quand elle se met à ressentir soudainement quelques émotions sorties de nulle part face à Nakata, ou qu'elle vient en aide à El Faan sans chercher à comprendre - elle oublie bien vite ce que cet abruti voulait faire d'elle...). De base peu prometteur, cet arc enfonce petit à petit la série dans la médiocrité.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
9 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs