Mei's Butler Vol.1 - Actualité manga

Mei's Butler Vol.1 : Critiques

Mei-chan no Shitsuji

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 07 Octobre 2014

En compagnie de ses amies du collège, la jeune Mei Shinonome, 13 ans, mène une vie modeste, mais heureuse, aux côtés de parents aimants qui se contentent très bien de leur quotidien simple, dans une petite ville de province. A l'instar de nombreuses jeunes filles, elle se rixe parfois avec d'autres camarades, comme Émilie, la fille du maire issue de la plus riche famille de la ville, ou Kento Shibata, jeune garçon de sa classe et ami d'enfance qui préfère largement la taquiner que d'avouer ses sentiments pour elle. Bref, tout va bien, jusqu'au jour où les parents de Mei meurent subitement dans un accident. La jeune fille n'a plus de famille, risque d'être placée en orphelinat, mais alors que le grand-père de Kento qui était un ami de son père propose de la recueillir, une autre solution arrive par l'intermédiaire de Rihito, un beau jeune homme qui dévoile toute la vérité à Mei sur ce qu'elle est : la riche héritière du groupe Hongo, l'un des groupes les plus riches et puissants du Japon ! Mei se voit alors propulsée dans un univers qui n'était jusque là pas du tout le sien, celui d'une jeune fille riche... qui a son propre majordome, Rihito !


La figure du majordome ne manque pas de succès, et c'est sur cette branche que joue la mangaka Riko Miyagi dans un début de série aucunement surprenant, mais étonnamment plaisant, car l'auteure sait varier les émotions autour de son héroïne, Mei, adolescente comme tant d'autres qui se voit soudainement destinée à changer de vie... Mais l'acceptera-t-elle facilement ? La jeune fille doit faire le deuil de ses parents, ce qui n'est pas chose facile, et la voici en plus immiscée dans une famille riche que jusque là elle ne connaissait aucunement. Elle rencontre son grand-père et fondateur de la puissante société Hongo, découvre qu'elle a un majordome attitré en la personne de Rihito, et bientôt on lui demande de changer de vie, de quitter le modeste lieu où elle a toujours vécu pour aller habiter dans une demeure gigantesque. Mais peut-elle plaquer si facilement ce qui a toujours fait partie de sa vie ? Peut-elle laisser tomber le lieu où elle a grandi, et oublier ses amies du collège quand on lui demande d'intégrer une école plus prestigieuse ?


Rassurez-vous, amatrices de beaux garçons, Rihito perce évidemment les pages par sa beauté, par sa serviabilité envers Mei et par son corps d'athlète qui lui vaut de pouvoir détourner des flèches à main nue. On nage en plein fantasme, mais Riko Miyagi n'en fait pas trop non plus et sait soulever comme il se doit les différents axes précédemment évoqués. Sans en faire trop, la mangaka parvient à montrer les tourments qui rongent Mei, dans un rendu qui mêle émotion et quotidien avec un certain talent, tout en soulevant des axes clairs : les informations sur l'identité de Rihito et Kento et les rixes entre ces deux derniers nous préparent à une rivalité sentimentale bien introduite et qui se confirme dans les dernières pages avec le choix de Kento, la nouvelle vie de notre héroïne aux côtés de ses majordomes promet d'être aussi féérique (des beaux garçons à son service, quoi de mieux pour une jeune fille ?) que dangereuse (car on voit déjà la vie de Mei menacée par des prétendants à la richesse du grand-père Hongo), le grand-père reste très intrigant (il a beau avoir une bouille de gentil bonhomme et paraître très docile envers Mei, certaines de ses paroles sont étranges, voire choquantes, notamment quand il demande à Rihito de coucher avec sa petite-fille de 13 ans...)... et on devrait suivre avec plaisir l'évolution de Mei, gamine plutôt attachante qui, quand elle n'est pas un peu trop naïve ou ne bave pas sur Rihito, montre un caractère assez déterminé.


La narration est claire, les dessins agréables à l'oeil, plutôt mignons et fluides, et tout est là pour faire de ce premier volume une introduction certes peu originale, mais bien construite et plaisante, qui devrait ravir le public visé, à savoir les adolescentes dans la moyenne d'âge de l'héroïne (au collège, en gros...).


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs