Mass Effect Vol.1 : Critiques Invasion

Après un premier tome très réussi et enrichissant, on replonge une nouvelle fois dans l’univers Mass Effect par le biais d’une seconde bande dessiné tout aussi surprenante et satisfaisante pour les fans !

Si la première BD nous faisait grandement remonter le temps en nous plongeons des années avant le début de la saga qu’on connaît, ce second opus nous place entre le second et le troisième épisode de la trilogie en réalisant un focus sur un événement évoqué dans le troisième jeu et qui aura des conséquences sur ce dernier.
Ainsi nous ne découvrons pas comme précédemment le passé d’un personnage mais nous avons plutôt droit à des explications sur un événement important : nous sommes sur Oméga la célèbre station dirigée d’une main de fer par la redoutable Aria T’Loak, la belle et puissante Asari. Il fallait bien un personnage de ce calibre pour porter une histoire aussi intense. Et surtout pour nous faire oublier qu’aucun membre de l’équipage de Shepard n’est présent dans ce récit…petite frustration bien vite oublié au vu de la qualité de l’ensemble !

La station est confrontée à une menace venue de l’extérieur, des créatures étranges et dangereuses issues de la technologie moissonneurs envahissent les niveaux de la station, et le danger est d’autant plus grand que ces créatures, les « Adjudants » se reproduisent rapidement.
Pour lutter contre cette invasion (qui donne son titre au volume), Aria va pactiser non pas avec le diable, mais avec Cerberus, ce qui n’est guère mieux !

Bien évidemment on découvre les bassesses de Cerberus qui ne sont pas une surprise, mais ce focus s’avère très intéressant pour l’explication qu’il apporte et les détails qu’il donne. Bien évidemment ceux ayant joué aux jeux et en particulier le troisième, savent ce qu’il en est et connaissent déjà les conclusions de ce qui est raconté ici. Cela n’enlève bien entendu rien à l’intérêt qu’on porte à ce titre, bien au contraire.
Si concrètement on n’apprend pas grand chose sur Aria, la voir en pleine action est un véritable régal. Par contre cette histoire est l’occasion d’introduire et d’expliquer le rôle de Oleg Petrovsky, l’un des bras droit de l’Homme Trouble. C’est d’autant plus intéressant que ce personnage n’apparaît que dans le DLC (supplément payant pour un jeu) intitulé « Omega » et que tous les joueurs ne le connaissent pas forcément.
L’univers et les personnages sont donc bien présents, on retrouve l’ambiance d’Omega avec les trois grands groupes de mercenaires, les races qui peuplent cet univers…bref de quoi faire plaisir aux fans, ceux à qui ce titre est clairement destiné.

En fin de tome un trouve une histoire courte intitulée « Conviction » centrée sur le personnage de James Vega, sans doute le personnage le moins intéressant à avoir fait parti de l’équipage du Normandy…dommage. Tout comme les histoires courtes présentes dans le tome précédent, celle ci est relativement anecdotique et n’apporte pas grand chose.
Par contre les croquis et illustrations ornant les dernières page de cet album sont un vrai bonheur !

Un tome riche et intéressant qui ravira les fans sans aucun doute ! Et là encore c’est à lire en écoutant l’OST des jeux !