Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 28 Août 2018
La malédiction du kudan a eu raison de Tatsumi pile au moment où il allait se déclarer à Ayumi, et cette dernière est justement la prochaine sur la liste, frappée à son tour par les paroles sinistre du monstre qui a pris le visage de Tatsumi. Pendant que la jeune fille attend l'instant fatidique de sa mort 7 jours plus tard, chacun s'active un peu plus pour tenter de percer le mystère de cette malédiction et pour trouver un moyen de la stopper. Mais chaque événement semble devoir enfoncer les étudiants un peu plus dans l'infernale spirale de la mort, en dévoilant certains secrets. Qui plus est, l'aide du professeur Tachibana, éminent chercheur décider à percer le mystère du kudan, sera-t-elle utile ?
Dans le petit jeu de course contre la mort installé par Jun Watanabe, chacun commence à émettre ses hypothèses et à essayer de les vérifier, et cela aboutit sur quelques petites avancées assez intrigantes, en tête desquelles ce qui arrive à nos héros s'il se retrouvent face à la mort avant leur décompte, et l'ordre supposé de leur future mort. Il s'agit bien là des seuls points réellement intrigants dans les avancées scénaristiques, car pour le reste le mangaka peine malheureusement à briller pour l'instant. Ainsi, pour apprécier le récit, il faudra passer outre certains petits raccourcis, notamment autour des plans de Tachibana, qui va dans certaines extrémités sans que les étudiants se rebiffent ne serait-ce qu'un peu. C'est qu'ils paraissent étonnamment inertes par moments... De même, on reste pour l'instant un peu déçu par les petits secrets personnels que cette affaire tend à dévoiler. En tête, le climax de fin du tome 1 qui annonçait quelque chose de tendu entre Hikaru et sa petite amie Chizuru: si l'on apprend bel et bien les motivations de Chizuru, ce problème est finalement très vite éludé. Même topo au sujet de ce qu'Ayumi découvre sur le défunt Tatsumi: on a le sentiment que ça ne sert à rien.
Au-delà de ces problèmes, Malédiction Finale continue pourtant d'être assez immersif, essentiellement grâce aux planches de Watanabe qui véhiculent un réel climat d'angoisse quand il le faut. Que ce soit les angles de vue assez cinématographiques du dessinateur, les apparitions inquiétantes du kudan, ou encore certains moment où l'auteur assombrit très bien les choses, on se laisse facilement immerger par cette atmosphère assez angoissante et par cette couse contre le temps pour survivre.
Malgré des défauts assez évidents qui viennent surtout de certains raccourcis et du manque de réel intérêt de la plupart des personnages, ce deuxième volume reste donc un divertissement pas exceptionnel, mais honnête. Les dernières pages amènent toutefois deux nouveaux événements dont on espère qu'ils seront mieux exploités que le climax de fin du tome 1.
Dans le petit jeu de course contre la mort installé par Jun Watanabe, chacun commence à émettre ses hypothèses et à essayer de les vérifier, et cela aboutit sur quelques petites avancées assez intrigantes, en tête desquelles ce qui arrive à nos héros s'il se retrouvent face à la mort avant leur décompte, et l'ordre supposé de leur future mort. Il s'agit bien là des seuls points réellement intrigants dans les avancées scénaristiques, car pour le reste le mangaka peine malheureusement à briller pour l'instant. Ainsi, pour apprécier le récit, il faudra passer outre certains petits raccourcis, notamment autour des plans de Tachibana, qui va dans certaines extrémités sans que les étudiants se rebiffent ne serait-ce qu'un peu. C'est qu'ils paraissent étonnamment inertes par moments... De même, on reste pour l'instant un peu déçu par les petits secrets personnels que cette affaire tend à dévoiler. En tête, le climax de fin du tome 1 qui annonçait quelque chose de tendu entre Hikaru et sa petite amie Chizuru: si l'on apprend bel et bien les motivations de Chizuru, ce problème est finalement très vite éludé. Même topo au sujet de ce qu'Ayumi découvre sur le défunt Tatsumi: on a le sentiment que ça ne sert à rien.
Au-delà de ces problèmes, Malédiction Finale continue pourtant d'être assez immersif, essentiellement grâce aux planches de Watanabe qui véhiculent un réel climat d'angoisse quand il le faut. Que ce soit les angles de vue assez cinématographiques du dessinateur, les apparitions inquiétantes du kudan, ou encore certains moment où l'auteur assombrit très bien les choses, on se laisse facilement immerger par cette atmosphère assez angoissante et par cette couse contre le temps pour survivre.
Malgré des défauts assez évidents qui viennent surtout de certains raccourcis et du manque de réel intérêt de la plupart des personnages, ce deuxième volume reste donc un divertissement pas exceptionnel, mais honnête. Les dernières pages amènent toutefois deux nouveaux événements dont on espère qu'ils seront mieux exploités que le climax de fin du tome 1.
13/06/2019 
