Maître des livres (le) Vol.8 - Actualité manga
Maître des livres (le) Vol.8 - Manga

Maître des livres (le) Vol.8 : Critiques

Toshokan no Aruji

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 05 Juillet 2016

Le septième opus du Maître des Livres s'achevait sur d'intéressantes promesses, celles d'un approfondissement de notre cher bibliothécaire à coiffure de champignon, Mikoshiba. Et cela ne manque pas. Dès lors que sa petite soeur lui cite les paroles de son père concernant son regret de l'avoir autant fait lire, notre maître des livres est amené à se remémorer nombre de souvenirs du passé, pour un résultat qui permet de cerner un peu mieux beaucoup de choses : ce qu'il pensait des livres au début, la façon dont lire est devenu pour lui toute sa vie (notamment sous l'influence de Toku), ses relations avec son père...
Le deuxième récit de ce tome, quant à lui, met en avant Takeshi, l'un des amis de Shôta qui auparavant le martyrisait, et qui connaît une situation familiale quelque peu délicate où son grand frère et son père ne cessent de se disputer. Tandis que l'on apprécie de découvrir un peu plus ce jeune garçon jusque là largement en retrait, peut-être bien qu'une nouvelle fois, un conseil de lecture de Mikoshiba pourra aider à arranger la situation.
Enfin, le troisième récit revient sur Isaki et Toride, toujours en train de plancher sur l'album jeunesse. Et tout en réfléchissant à ce qui ne va pas dans son histoire que les enfants de la bibliothèque semblent pourtant adorer, Isaki doit en plus faire face à sa gêne face à la petite Risa, amoureuse de lui.

Trois histoires où l'on retrouve les richesses habituelles de la série, à commencer par les petits approfondissements de personnages évoqués ci-dessus, bien sûr, mais aussi par une exploitation toujours aussi subtile et astucieuse des livres en tant qu'éléments pouvant changer une vie. Sont donc mis en avant cette fois-ci, "Un Chant de Noël" de Dickens, et "Poil de Carotte" de Jules Renard, avec notamment sur ce dernier toute une interprétation très habile de la relation de Poil de Carotte avec sa mère. Cela traduit aussi à quel point la lecture d'un même livre peut amener à un travail d'introspection et peut avoir un impact très différent selon le lecteur.
A cela s'ajoute, comme toujours, cette belle mise en valeur de la bibliothèque en tant que lieu de vie, où les personnages se retrouvent, se rencontrent (comme Toride et Kaneko), et où on a tout le loisir de voir qu'ils continuent d'évoluer à leur rythme : la soeur de Mikoshiba est désormais à l'université, le projet d'album d'Isaki et Toride continue d'avancer doucement... autour de ce lieu gravitent tout simplement des vies. Des vies nourries par les livres.

Sans surprise, Le Maître des Livres se présente encore et toujours comme une excellente lecture.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs