Main d'horus (la) Vol.3 - Actualité manga

Main d'horus (la) Vol.3 : Critiques

Horus no Te

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Décembre 2014

Le nouveau dirigeant d'un petit pays d'Afrique sortant tout juste de la dictature arrive au Japon pour se faire opérer. En plus d'exciter les médias, l'opération s'avère délicate et difficile, car le patient doit être opéré pour plusieurs problèmes. Aussi, c'est une équipe composée des chirurgiens les plus renommés du Japon qui est chargée de mener à bien cette mission à haut risque ! Parmi eux, Kujô, simple docteur dans un hôpital peu renommé, n'est que troisième assistant. Pourtant, face aux complications de l'opération, c'est à nouveau lui qui risque de se présenter en sauveur.


Le troisième et dernier tome de la Main d'Horus se consacre principalement à ce qui est la plus délicate opération menée par Kujô, où il n'est censé être que l'assistant de chirurgiens réputés, dont les vieux Professeurs Ôkôchi et Minamisawa, et le jeune Echizen qui est à la tête de l'équipe. Au fil d'une opération aussi tendue que les précédentes de la série, Tatsuya Seki met en avant une confrontation de valeurs percutante, Kujô finissant par sortir de son rôle d'assistant quand, selon lui, la situation le demande. En face de lui, il devra toutefois faire face aux ambitions et à l'orgueil de certains chirurgiens, à commencer par Echizen. Heureusement, cette confrontation n'est pas trop exagérée, ne s'éternise pas trop, reste ambivalente et permet surtout à l'auteur de mettre en valeur d'importantes interrogations sur ce que doit être le rôle d'un médecin, et sur ce qui doit primer entre la réputation et la vie humaine.


Le résultat est vraiment prenant et bien tourné, y compris pour les deux dernières petites opérations qui terminent la série... Enfin, "terminent" est un bien grand mot, car concrètement il n'y a aucune conclusion. Cela pourra paraître un peu frustrant, mais dans les faits l'essentiel est passé : après le tome 2 qui abordait l'importance de réformer le système médical japonais, ce dernier tome finit d'apporter des interrogations morales et humaines importantes tout en prenant soin d'ouvrir la voie à une nouvelle génération. Kujô, Nakamura, puis Tachibana dans l'avant-dernier chapitre se posent comme des signes d'espoir vers une médecine différente, et après ça il n'y a plus rien à dire.


Au final, La main d'Horus, sous ses allures un peu austères, aura été une courte série médicale intelligente et efficace, à conseiller aux amateurs du genre !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs