Mail Vol.2 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 24 Avril 2014

Chronique 1 (15/20)
Le concept est simple : un détective-médium qui aime croire qu'il joue dans “la 4ème dimension”, une personne en détresse, un esprit frappeur. Au programme de ce second volume : bébé possédé, jambes fantômes, divers lieux et objets hantés.
Housui Yamazaki revisite les classiques de l'horreur à sa manière. Les histoires sont assez inégales mais l'auteur n'a pas la prétention de renouveler le genre. C'est plus un exercice de style pour le dessinateur : il donne corps à ces histoires que l'on se raconte le soir autour d'un feu et dont les japonais sont très friands. Et il le fait bien même si la fin est toujours la même (ou presque car il déroge ici à la règle que l'on croyait établie). Il arrive à faire monter la tension petit à petit en nous proposant une mise en page réussie : on retiendra la page 89 avec son ralenti sur le visage de la victime et l'histoire du cottage qui parvient à nous étonner et à briser le côté répétitif qui pèse sur l'histoire.

Une lecture rafraîchissante.



Chronique 2 (16/20)
Une nouvelle fournée de petites histoires va composer ce second opus de Mail. L'auteur Hôsui Yamazaki ne change pas beaucoup la recette qu'il a expérimentée dans le précédent tome : on va toujours suivre l'inspecteur Akiba qui va mener plusieurs enquêtes paranormales, et qui se concluront irrémédiablement par l'utilisation du pistolet magique grâce auquel Akiba exorcise un fantôme aux intentions maléfiques.

Dans ce second volume, on notera deux petites évolutions assez intéressantes par rapport au tome 1.
Déjà, l'auteur a l'air de beaucoup "aimer" (notez l'emploi des parenthèses) les enfants puisqu'il en met systématiquement en scène dans chaque histoire de ce tome, en tant que victime ou de fantôme. Ce choix est assez audacieux car de façon générale, l'enfant est sacralisé dans le genre horrifique, où les victimes sont souvent (mais systématiquement) des adultes. Mais ici ça ne sera pas du tout le cas, et de nombreux enfants seront malmenés... et ce à toutes les sauces ! Certains lecteurs seront peut-être gênés par un tel traitement, qui risque de provoquer un malaise chez les plus sensibles... mais à l'inverse les amateurs de gore seront aux anges face à cette originalité de ton.

En plus de ça, l'auteur va beaucoup jouer sur les apparences dans cet opus. Ainsi, un personnage que l'on croyait vivant ne le sera peut-être pas... Ou pire encore, une situation qui avait l'air de se dérouler dans le monde réel ne pourrait être en fait qu'une illusion ou un rêve... Face à cela, le lecteur sera bien évidemment déstabilisé dans sa lecture, qui n'en deviendra que plus savoureuse car c'est bel et bien ce qu'on recherche dans ce type de récit !

En définitive, Monsieur Yamazaki continue de nous séduire avec sa série qui propose des histoires angoissantes à souhait, et ce même si le schéma utilisé est dans le fond très répétitif.
Seul regret dans ce second tome : aucune histoire ne sera consacrée au passé ou à la vie d'Akiba, qui continue d'être très énigmatique !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur


16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs